Différends territoriaux, statut de Hong Kong, velléités chinoises vis-à-vis de Taïwan... autant de facteurs qui font de cette partie du globe un vrai champ de bataille géopolitique. Les développements récents affectent-ils la stabilité de la région ?
Lors d’un meeting électoral largement consacré à l’emploi, le président des Etats-Unis a promis des crédits d’impôts aux entreprises américaines implantées en Chine et prêtes à relocaliser leur production aux Etats-Unis.
Le ton continue de monter entre Washington et Pékin. Les Etats-Unis ont en effet annoncé des sanctions contre 11 dirigeants hongkongais, dont le chef de l'exécutif Carrie Lam. La Chine dénonce des mesures «barbares et grossières».
Carrie Lam, chef de l'exécutif de Hong Kong, a annoncé le report des élections législatives prévues en septembre pour cause de hausse des cas de contamination au coronavirus. Une décision qu'elle a qualifié de «la plus difficile».
Les autorités hongkongaises ont déclaré invalides les candidatures d'opposants à Pékin – dont Joshua Wong – aux prochaines élections législatives. La Chine s'est réjouie de cette décision et a qualifié les militants concernés de «délinquants».
Les mesures adoptées par l'Union européenne en réaction à la nouvelle loi sur la sécurité nationale imposée par Pékin à Hong Kong ont fortement déplu au gouvernement chinois qui y voit une violation du droit international.
La diplomatie chinoise a fait savoir que les accords d'extradition entre Hong Kong et la Grande-Bretagne, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande allaient être suspendus, évoquant une réponse aux récentes décisions de ces Etats.
Abordant la question hongkongaise, Jean-Yves Le Drian avait affirmé envisager «des mesures». Y voyant une volonté d'ingérence de la France, la Chine a appelé à la «prudence en paroles comme en actions».
Hong Kong célèbre ce 1er juillet le 23e anniversaire de sa rétrocession à la Chine alors que celle-ci y a imposé la veille sa nouvelle loi sur la sécurité nationale. Les pays occidentaux ont appelé à réagir fermement.
Le Sénat des Etats-Unis a approuvé à l'unanimité un texte qui prévoit des sanctions automatiques contre les responsables chinois qui violent les obligations internationales de la Chine en faveur de l'autonomie de Hong Kong.
Critiquée à Washington pour avoir fait allégeance à Pékin, la banque anglaise HSBC est aussi menacée en Chine à cause du barrage de Londres contre l’équipementier Huawei. Ennuyeux, car c’est à Hong Kong qu’elle réalise l’essentiel de ses bénéfices.
Dans la soirée du 4 juin, des milliers de manifestants se sont rassemblés dans un parc du centre de Hong Kong pour marquer le 31e anniversaire de la répression de Tiananmen, alors que la police avait interdit cette veillée à cause du coronavirus.
Le parlement chinois a adopté à la quasi-unanimité une disposition controversée sur la sécurité nationale à Hong Kong, prise en réaction aux énormes manifestations et aux violences qui ont cours dans l'ex-colonie britannique.
L'ambassade de Chine a supprimé une caricature sur Twitter, affirmant être victime d'une «falsification». On y voyait la Mort vêtue aux couleurs du drapeau américain et portant une faux imitant le drapeau d'Israël, frappant à la porte de Hong Kong.
Lors d'une manifestation pour dénoncer un projet de loi du pouvoir central chinois jugé «liberticide», des manifestants hongkongais s'en sont pris à un avocat. Une scène d'une rare violence qui a été vivement dénoncée par plusieurs médias chinois.
Alors que l'Assemblée nationale populaire doit ratifier la semaine prochaine (28 mai) une loi portant sur la sécurité de Hong Kong, des milliers de personnes ont bravé l’interdiction de manifester. La police a annoncé 120 arrestations.
La mise en place d'une nouvelle loi portant sur la sécurité nationale du territoire semi-autonome fait apparaître un clivage marqué dans la société hongkongaise. Pourtant prévu depuis plus de 20 ans, le texte se heurte à une forte hostilité.
A la faveur de l'assouplissement des restrictions locales liées à la crise sanitaire, des manifestations sporadiques ont eu lieu à Hong Kong. Ces dernières ont donné lieu à des infractions quant au maximum de personnes autorisées à se rassembler.
A Hong Kong, la police a arrêté 14 personnes impliquées dans les immenses manifestations qui ont ébranlé le territoire semi-autonome en 2019.
L'OMS a adopté un nouveau nom pour le coronavirus chinois : le «Covid-19». Jugeant qu'il y a une «chance réaliste de stopper» la propagation du virus dans le monde, l'organisation a estimé qu'un vaccin pouvait être prêt dans 18 mois.