BRAS DE FER

Des documents sensibles portant sur la stratégie de Washington et de l'Alliance atlantique sur le conflit en Ukraine, ont été diffusés sur les réseaux sociaux. Le Pentagone tente d'identifier les origines de ces fuites.
Après le survol d'un ballon chinois au-dessus du territoire américain, Pékin a accusé Washington d'avoir violé son espace aérien plus d'une dizaine de fois en 2022. Washington n'a pas tardé à réfuter ces accusations.
Un haut responsable de l'administration démocrate a annoncé que le président avait donné l'ordre d'ouvrir le feu sur un objet volant «non habité» repéré au-dessus du lac Huron, même si ce dernier ne présentait aucune menace militaire.
Dans un nouvelle salve de révélations, le journaliste Lee Fang montre que Twitter a activement participé aux campagnes de l'armée américaine pour «façonner» l'opinion dans différents conflits au Moyen-Orient, dont celui en Syrie et au Yémen.
Dans son dernier rapport sur la menace que représentent les utilisateurs malveillants de ses plateformes, le groupe Meta (qui détient Facebook, Instagram et WhatsApp) explique avoir repéré des personnes «associées à l'armée américaine».
Au lendemain de nouvelles frappes russes en Ukraine, le Pentagone a réitéré le soutien inconditionnel des Etats-Unis à Kiev. Le chef d’état-major américain a également répété ses doutes sur une victoire militaire ukrainienne.
Les ministres américain et russe de la Défense se sont entretenus au téléphone ce 21 octobre. Il s’agit seulement de leur deuxième échange direct depuis le début de l'intervention militaire lancée par l'armée russe le 24 février.
SpaceX menace de mettre un terme à sa contribution financière dans le déploiement en Ukraine de paraboles permettant d'accéder à son réseau internet Starlink. Le Pentagone pourrait être amené à financer la part payée par la société américaine.
Le Pentagone va renommer neuf de ses bases situées dans le sud des Etats-Unis, qui portent le nom de généraux confédérés, selon le secrétaire étasunien à la Défense Lloyd Austin, et ce afin de «refléter l'histoire et les valeurs des Etats-Unis».
Les Etats-Unis accordent une nouvelle aide militaire à Kiev, dont des lance-roquettes et des obus de précision censés améliorer les capacités ukrainiennes à toucher des dépôts d'armes et la chaîne d'approvisionnement de l'armée russe.
Alors que Washington vient de publier un rapport pour s'auto-absoudre d'une frappe qui a fait des dizaines de morts en Syrie en 2019, Damas en rejette les conclusions et demande à ce que Washington paye des réparations.
Le chef du Pentagone a expliqué sa volonté de «voir la Russie affaiblie» à son retour de Kiev, où il a annoncé une aide militaire supplémentaire à l'Ukraine. Pour Moscou, celle-ci «ne contribue pas à la recherche d’une solution diplomatique».
Le Pentagone désire se pencher sur le problème des «dommages collatéraux» des frappes de drones, euphémisme pour parler de la mort de civils. Un «centre de protection des civils» est à l’étude, selon une note du secrétaire étasunien à la Défense.
Washington va envoyer «prochainement» un petit nombre de militaires en Europe de l'Est, «dans les pays de l'OTAN». Le secrétaire américain à la Défense a assuré qu'il n'y aurait pas de troupes envoyées en Ukraine pour des «opérations de combat».
Confronté à un rapport faisant état de milliers de victimes civiles dans des frappes de l'US Air Force, le secrétaire à la Défense a commandé au Pentagone un plan d'action pour faire de la protection des civils un «impératif stratégique et moral».
Comme c'est le cas de manière récurrente ces dernières années, les Etats-Unis se disent inquiets d'une prétendue invasion de l'Ukraine par la Russie. Abordant le sujet, le chef du Pentagone s'est laissé aller à un lapsus... d'un autre temps.
Devant une commission parlementaire, le général Mark Milley a admis que les Etats-Unis avaient perdu la guerre menée pendant 20 ans en Afghanistan. Il s'agit pour lui de «la conséquence d'une série de décisions stratégiques qui remontent à loin».
«Aucune opération n'est jamais parfaite», a reconnu le 1er septembre le chef du Pentagone Lloyd Austin. Au côté du chef d'état-major, le général Mark Milley, il a assuré que les militaires américains «[apprendraient] de cette expérience».
Le général américain Kenneth McKenzie qui dirige le commandement central a annoncé ce 30 août le départ des derniers soldats américains d'Afghanistan. «Nous avons fait l'histoire», s'est réjoui de son côté un responsable taliban.
Ce 3 août, une fusillade a éclaté près du quartier général du département américain de la Défense avant d'être bouclé par la police. Selon le sénateur Mark Warn et plusieurs médias américains, un policier a été tué.