Donald Trump envisage finalement de rejoindre l’accord de libre-échange transpacifique

- Avec AFP

Donald Trump envisage finalement de rejoindre l’accord de libre-échange transpacifique Source: Reuters
Le Japon est directivement visé par Trump qui veut renégocier les conditions du successeur du TPP. Ici, le ministre japonais de la Revitalisation économique, Toshimitsu Motegi, lors d'une réunion sur le TPP le 11 novembre 2017 (illustration).
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Donald Trump a annoncé qu’il envisageait de rejoindre le nouvel accord de libre-échange transpacifique à condition d'obtenir de meilleures conditions. Il s'était retiré du traité initial (TPP) à son arrivée à la Maison Blanche fin janvier 2017.

«[Nous] pourrions rejoindre le TPP si l'accord est substantiellement meilleur par rapport à ce qui a été offert au président [Barack] Obama», a-t-il ainsi tweeté sur son compte personnel @realDonaldTrump. Mais immédiatement il a visé le Japon dans ce même message en précisant : «Nous avons déjà des accords BILATÉRAUX avec six des onze nations du TPP et travaillons pour parvenir à un accord avec la plus grande de ces nations, le Japon, qui nous a fait très mal sur le plan commercial pendant des années!», a-t-il poursuivi.

Auparavant le sénateur républicain Ben Sasse avait déclaré à des journalistes : « La grande nouvelle qui est sortie de cette réunion ce matin est que le président a demandé à Larry Kudlow [son principal conseiller économique] et à l'ambassadeur [Robert] Lighthizer de regarder comment entrer de nouveau dans les négociations TPP.»

Mais le porte-parole du gouvernement japonais Yoshihide Suga a estimé qu’il serait « extrêmement difficile » de renégocier cet accord devenu le CPTPP, en réponse à la volonté de Donald Trump d'étudier un retour des Etats-Unis dans cet accord.

Mis en cause par Trump, le Japon estime «extrêmement difficile» de renégocier cet accord

Onze pays des deux rives du Pacifique ont finalement signé début mars un accord pour faire revivre le traité de libre-échange transpacifique (TPP), donné pour mort il y a un an après le retrait des Etats-Unis.

Les chefs de la diplomatie ou les ministres du commerce de l'Australie, de Brunei, du Canada, du Chili, du Japon, de la Malaisie, du Mexique, de la Nouvelle-Zélande, du Pérou, de Singapour et du Vietnam ont paraphé le texte désormais appelé Partenariat transpacifique global et progressif (CPTPP pour son sigle anglais).

Le TPP avait été initialement promu par Washington, sous la présidence de Barack Obama. Signé en février 2016 après des années de négociations entre 12 pays ayant un accès au Pacifique, cet accord devait faire le contrepoids à l'influence de la Chine non invitée à en faire partie.

Porté par l'administration de son prédécesseur Barack Obama comme un contrepoids à l'influence de la Chine dans la région, ce traité de libre-échange qui devait englober 40% du PIB mondial et presque 25% du commerce international, avait été officiellement signé en 2016, mais Donald Trump en a retiré son pays dès son arrivée à la Maison Blanche l'an dernier, le qualifiant de «désastre».

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