L'Australie et la France signent leur mégacontrat pour 12 sous-marins

L'Australie et la France signent leur mégacontrat pour 12 sous-marins© Stephane Mahe
Dans une usine DCNS
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La France et l'Australie ont signé mardi 20 décembre l'accord scellant un mégacontrat pour la livraison de 12 sous-marins d'attaque de fabrication française à la marine australienne, a rapporté un photographe de l'AFP sur place.

L'accord franco-australien, pour la fourniture d'une douzaine de sous-marins et estimé à 34 milliards d'euros, a été paraphé lors d'une cérémonie à Adélaïde, ville portuaire du sud où seront construits ces sous-marins de dernière génération, en présence du Premier ministre australien Malcolm Turnbull et du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian.

«Cet accord intergouvernemental est la dernière pierre angulaire qui permet à l'Australie de développer une flotte souveraine de sous-marins à la pointe de la technologie», a déclaré aux journalistes Malcolm Turnbull.

«Je suis heureux de signer cet accord et remercie l'Australie pour avoir organisé cet événement historique», a déclaré quant à lui Jean-Yves Le Drian. 

Le constructeur naval DCNS, détenu à 62% par l'Etat français, avait été choisi en avril pour la partie conception, fabrication, maintenance et formation des personnels. 

Ces 12 sous-marins Shortfin Barracuda seront dérivés de la nouvelle génération de sous-marins nucléaires d'attaque Barracuda (99 mètres de long, 4 650 tonnes en surface), dont le premier exemplaire sera livré en 2019 à la Marine française.

A la différence de leur «cousin» français, les Shortfin Barracuda australiens - dont le premier doit être mis à l'eau en 2030 - seront dotés d'une propulsion conventionnelle et équipés de systèmes de combat américains, fournis par Lockheed Martin. Ces systèmes représentent environ 30% du prix des navires sub-aquatiques (soit environ dix milliards d'euros), précise-t-on dans l'entourage de Jean-Yves Le Drian.

La part du contrat revenant directement à DCNS, qui n'a pas été communiquée officiellement, est de l'ordre de 10 milliards d'euros, selon le syndicat français CGT. Ces bâtiments sont destinés à remplacer les sous-marins australiens conventionnels (à propulsion diesel ou électrique) de la classe Collins, qui sont censés ne plus être utilisés à partir de 2026. 

«Cet accord constitue un jalon important dans l'approfondissement de notre relation bilatérale, notamment dans les domaines de la coopération opérationnelle entre nos deux marines ou ceux dans les investissements dans l'innovation et la technologie», a estimé le ministre français de la Défense.

Les premiers travaux sur la partie conception viennent de commencer chez DCNS à Cherbourg, dans l'ouest de la France, où une cinquantaine d'Australiens seront basés. La ministre australienne de la Défense, Marise Payne, avait indiqué lundi 19 décembre que le contrat mobiliserait 2 800 emplois en Australie.

En France, le contrat, qui nécessitera quatre millions d'heures de travail pour DCNS et ses sous-traitants, devrait permettre permettre de pérenniser 3 000 à 4 000 emplois.

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