L’Afrique au centre du discours du chef de la diplomatie algérienne lors de la 80ᵉ session de l'Assemblée générale des Nations unies
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Ahmed Attaf s'est adressé à l'Assemblée générale des Nations unies pour réitérer l’appel à une intégration du continent dans la prise de décision internationale et pointer la gravité de la situation libyenne et les restrictions qui réduisent le potentiel des missions de maintien de la paix.
Dans son allocution lors de la 80ᵉ session de l'Assemblée générale des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a pointé la marginalisation de l’Afrique par rapport aux différents centres de décision dans le monde, appelant à y mettre un terme.
L’Afrique à la croisée des chemins
Le chef de la diplomatie algérienne a également évoqué la question libyenne et a alerté sur l’aggravation de la situation dans le pays, à un moment où la communauté internationale perd tout intérêt pour le pays. Il a aussi indiqué que le continent africain se trouve à la croisée des chemins entre des défis d’un côté et des occasions de l’autre, rappelant l’urgence de faire face aux conflits et aux crises qui n'ont épargné aucune région du continent africain.
Attachement à la sécurité au Sahel
Concernant la région du Sahel, Ahmed Attaf a déclaré que l'Algérie réitère son plein attachement à la sécurité et à la stabilité de ses voisins, exprimant sa vive inquiétude à propos des mesures restrictives limitant la capacité des missions de maintien de la paix en Afrique.
Le ministre algérien des Affaires étrangères a aussi indiqué qu’il est urgent pour l’Afrique de saisir les occasions de réaliser l'intégration et la coopération, notamment à travers la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), et en œuvrant ensemble à un avenir meilleur pour les populations du continent.
