L'Algérie interdit officiellement toutes les activités liées aux cryptomonnaies

L'Algérie interdit officiellement toutes les activités liées aux cryptomonnaies© Unsplash / Traxer
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Alors que de nombreux pays assouplissent leur position sur les cryptomonnaies, l’Algérie prend le chemin inverse. Une nouvelle loi renforce l’interdiction de toute activité liée aux actifs numériques, du minage à leur usage comme moyen de paiement.

L’Algérie a adopté une nouvelle législation interdisant strictement l’ensemble des activités liées aux cryptomonnaies. Publiée le 24 juillet 2025, la loi n° 25-10 encadrant la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme proscrit désormais l’émission, l’achat, la vente, ainsi que l’utilisation des cryptomonnaies en tant que moyen de paiement, instrument d’investissement ou unité monétaire reconnue.

Le texte interdit également le minage, activité jusqu’ici tolérée dans certaines zones grises du droit. Les contrevenants s’exposent à des peines allant jusqu’à un an de prison et à des amendes comprises entre 200 000 et un million de dinars algériens (soit environ 1 330 à 6 600 euros).

Cette nouvelle loi vient renforcer une première interdiction formulée en 2018, qui prohibait l’achat, la vente, l’utilisation et la détention de monnaies dites « virtuelles », sans pour autant définir leur statut juridique de manière claire.

Un choix à rebours de la tendance mondiale

Alors que des États naguère hostiles aux cryptomonnaies — comme le Pakistan ou le Vietnam — s’engagent aujourd’hui dans une logique de régulation plutôt que d’interdiction, l’Algérie se positionne à contre-courant. Le climat international a pourtant évolué, notamment sous l’influence du virage pro-crypto affiché par les États-Unis depuis l’élection de Donald Trump en 2024.

Si les cryptomonnaies, à commencer par le bitcoin, se caractérisent par leur nature décentralisée, elles restent interdites dans plusieurs pays. L’Égypte, la Bolivie, l’Afghanistan, le Bangladesh ou encore l’Irak criminalisent encore leur détention ou leur usage, selon les données du site spécialisé Coin Dance.

D’autres États, comme la Chine, le Maroc ou le Népal, maintiennent des restrictions sévères, mais sans aller jusqu’à interdire formellement l’ensemble de l’écosystème.

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