Poutine : la Russie libérera le Donbass et la Nouvelle-Russie, par la force militaire ou autrement
Source: SputnikQue ce soit par la voie militaire ou des moyens pacifiques, la Russie libérera les territoires du Donbass et de la Nouvelle-Russie, a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans une interview à India Today le 4 décembre. Il a rappelé que les habitants de ces régions ne voulaient pas de l'Ukraine et l'avaient exprimé lors des référendums.
À la veille de sa visite en Inde, le président russe Vladimir Poutine a accordé une interview à India Today. Au cours de l'entretien, il a notamment évoqué les conditions de la fin de l'opération militaire spéciale en Ukraine, assurant que la Russie libérerait les territoires du Donbass et de la Nouvelle-Russie quoi qu’il arrive.
Le chef du Kremlin a indiqué que les Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk ne voulaient pas être ukrainiennes et l'avaient exprimé lors des référendums de septembre 2022. Selon lui, la Russie a tenté d'établir des relations avec la partie ukrainienne, mais Kiev n'a pas reconnu ces républiques et a préféré entrer en guerre. Néanmoins, a souligné le président russe, ces régions seront libérées : soit Moscou y parviendra par les armes, soit les troupes ukrainiennes quitteront ces territoires et cesseront de tuer leur population.
Les négociations russo-américaines ont été utiles
Vladimir Poutine a également évoqué les négociations qui se sont tenues à Moscou avec l'envoyé spécial du président américain Steve Witkoff et le gendre de Donald Trump, Jared Kushner. Une rencontre qu’il a qualifiée d’utile.
Le président russe a noté que Washington avait divisé les 27 points du plan en quatre volets, proposant de les discuter séparément. Selon lui, les propositions apportées par Witkoff et Kushner à Moscou s’appuyaient sur les accords conclus par Vladimir Poutine et Donald Trump lors du sommet en Alaska.
Le président russe a précisé qu'il avait passé en revue presque tous les points du plan, c’est pourquoi la réunion avec la délégation américaine a duré cinq heures. Le document contient plusieurs points avec lesquels la Russie n’est pas d'accord. Il est cependant encore trop tôt pour révéler lesquels ont convenu à Moscou afin de ne pas entraver la « diplomatie de la navette » entreprise par les États-Unis.
La Russie n'a pas l'intention de revenir dans le G8
Au cours d'une interview, Vladimir Poutine a déclaré ne pas comprendre la raison pour laquelle le G7 est qualifié de « grand » en russe, se demandant ce qu'il y a de « grand » là-dedans. Selon lui, le rôle de l'actuel format de ce groupe dans l'économie mondiale diminue d'année en année. Le président russe a ainsi cité l'exemple de la récession en Allemagne dont la part dans l'économie mondiale « ne cesse de diminuer ».
Néanmoins, Vladimir Poutine a souligné que le G7 restait une plateforme importante dont les participants travaillent sur certains dossiers, discutent de certains sujets et prennent des décisions. Il a souhaité bonne chance à l'organisation, tout en précisant que la Russie ne prévoyait pas de revenir au G8.
Détails à suivre...