Des pays dits « inamicaux » proposent discrètement à la Russie une reprise de la coopération au sommet du G20

Des pays dits « inamicaux » proposent discrètement à la Russie une reprise de la coopération au sommet du G20© RIA NOVOSTI Source: Sputnik
Le chef de cabinet adjoint de l'administration présidentielle russe, Maxime Orechkine, lors du sommet du G20 en Afrique du Sud.
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Au sommet du G20, plusieurs pays considérés comme «inamicaux» ont discrètement approché la délégation russe avec des propositions concrètes de coopération économique. Selon Maxime Orechkine qui dirigeait la délégation, ces initiatives traduisent une volonté réelle de renouer le dialogue avec Moscou, malgré les tensions politiques.

À l’occasion du sommet du G20, qui s’est tenu les 22 et 23 novembre à Johannesbourg, plusieurs pays considérés comme « inamicaux » ont exprimé leur volonté de renouer des liens économiques avec la Russie. C’est ce qu’a affirmé Maxime Orechkine, chef de la délégation russe et chef de cabinet adjoint de l’administration présidentielle, dans une série de déclarations.

« Plusieurs de ces pays sont venus avec des propositions concrètes, cherchant à relancer les relations économiques avec la Russie et à mettre en œuvre des projets communs », a-t-il indiqué. Orechkine a refusé de nommer les États concernés, expliquant que cela pourrait exposer leurs dirigeants à des critiques de la part de partenaires occidentaux plus hostiles. « Ce n’était pas une ou deux nations, mais bien plusieurs », a-t-il précisé, soulignant le caractère constructif des discussions engagées.

En parallèle, la délégation russe a entretenu un dialogue positif avec les pays historiquement amis de Moscou. Selon Orechkine, ces échanges ont permis de renforcer une dynamique d’ouverture et de coopération, même dans un contexte international tendu.

Un sommet inédit sous présidence africaine

Ce sommet, tenu pour la première fois sur le continent africain, a été présidé par l’Afrique du Sud. Toutes les séances ainsi que les rencontres bilatérales se sont déroulées à huis clos, sans présence médiatique. Malgré ce format discret, les discussions ont été denses et abouties. Fait inhabituel : la déclaration finale a été adoptée dès l’ouverture du sommet, et non à sa clôture comme le veut la tradition. Seule l’Argentine a refusé d’y apposer sa signature, invoquant des divergences géopolitiques.

Le document de 122 points aborde les principaux défis mondiaux, qu’il s’agisse de conflits internationaux, de dettes croissantes dans les pays à faibles revenus ou de régulation de l’intelligence artificielle. Les signataires appellent notamment à une réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, à une coopération accrue sur les enjeux climatiques, et à un règlement des conflits, y compris en Ukraine.

Les lignes bougent malgré le boycott américain

Alors que les États-Unis ont choisi de boycotter le sommet, leur président Donald Trump justifiant ce retrait par des accusations de « discrimination contre la population blanche en Afrique du Sud », plusieurs États occidentaux semblent aujourd’hui prêts à revoir leur position vis-à-vis de Moscou. Ce revirement, encore discret, reflète une réalité économique : les sanctions imposées depuis 2022 n’ont pas atteint leurs objectifs.

Maxime Orechkine a réaffirmé que la Russie restait pleinement disposée à coopérer dans le cadre du G20, indépendamment du pays assurant la présidence. Les éditions 2026 et 2027 seront respectivement dirigées par les États-Unis et le Royaume-Uni. Dans ce contexte, les propositions de coopération formulées par certains pays dits « inamicaux » traduisent une prise de conscience croissante de l’échec de la stratégie d’isolement.

Ces signaux confirment que de nombreux États cherchent désormais à contourner l’impasse diplomatique, préférant revenir à une approche plus pragmatique fondée sur les intérêts économiques mutuels. « Il y a une demande claire pour un retour à des relations économiques normales », a résumé Orechkine.

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