Échange de prisonniers : 270 militaires et 120 civils russes rapatriés après un accord avec Kiev

Échange de prisonniers : 270 militaires et 120 civils russes rapatriés après un accord avec Kiev
Des prisonniers de guerre russes libérés. Capture d'écran. Crédit : ministère russe de la Défense.
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Moscou et Kiev ont procédé à un échange de 270 militaires et 120 civils chacun, dans le cadre de l'accord du 16 mai à Istanbul. Les Russes rapatriés reçoivent actuellement une aide médicale en Biélorussie. De nouveaux échanges sont attendus.

Le 23 mai, en application des accords conclus le 16 mai à Istanbul entre la Russie et l’Ukraine, 270 militaires russes et 120 civils ont été rapatriés depuis le territoire contrôlé par le régime de Kiev. Parmi les civils, figurent notamment des habitants de la région de Koursk, capturés par les forces armées ukrainiennes.

En contrepartie, 270 prisonniers de guerre ukrainiens et 120 civils ont été remis à la partie ukrainienne.

Tous les ressortissants russes se trouvent actuellement sur le territoire de la Biélorussie, où ils bénéficient d’un accompagnement psychologique et médical.

Les autorités russes ont précisé que les personnes rapatriées seront prochainement transférées en Russie pour recevoir les soins et la rééducation nécessaires dans des établissements spécialisés.

Ce vaste échange, initié par la partie russe, devrait se poursuivre dans les prochains jours.

Le 16 mai, les délégations russe et ukrainienne se sont rencontrées à Istanbul pour reprendre les pourparlers bilatéraux interrompus par Kiev en 2022. À l'issue des discussions, le chef de la délégation russe, Vladimir Médinsky, a déclaré que la partie russe était « satisfaite » des résultats, soulignant la volonté de la Russie de poursuivre ces échanges.

Au cours des pourparlers, les parties ont convenu de procéder à un échange de 1 000 prisonniers de guerre contre 1 000. En outre, Moscou et Kiev ont accepté de présenter leur vision d'un éventuel futur cessez-le-feu. L'Ukraine a également demandé des « pourparlers directs » entre les chefs d'État. Selon Vladimir Médinsky, Moscou « en a pris note ».

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