Medvedev : les politiciens européens souffrent de russophobie «aiguë»
Source: Sputnik
Dmitri Medvedev a diagnostiqué chez les dirigeants européens une «russomanie sous une forme aiguë». Il a décrit les phases «maniaque» et «dépressive» de la maladie et a prescrit un «traitement» à l'aide de médicaments spéciaux, sous la forme de missiles russes, les méthodes traditionnelles étant «inefficaces».
Sur fond «d’exagération affective bipolaire de l’impact de la Russie sur la vie de l’Europe et des Européens», une grande partie des politiciens européens souffrent de russomanie (c’est-à-dire de russophobie) sous une forme aiguë», a lancé ironiquement Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, sur sa chaîne Telegram le 31 mars. Cette maladie, explique-t-il, a deux phases : «Maniaque et dépressive».
«La phase maniaque se caractérise par une excitation motrice, de l’agressivité, le désir d’intimider et d’attaquer des personnes plus fortes sans toutefois mesurer ses possibilités réelles et l’objet de l’attaque», a écrit Dmitri Medvedev. Il a souligné que parmi les patients en phase maniaque figurent «Macron, Starmer, Stubb et un certain nombre d'autres politiciens européens».
La phase dépressive, selon Dmitri Medvedev, se caractérise par «la mélancolie, la déchéance morale et physique, les troubles alimentaires, l’hypocondrie et l’automutilation», notant qu'à ce stade, le patient «peut se faire du mal». «Actuellement, ce sont des femmes (Ursula von der Leyen, Kaja Kallas) ou des hermaphrodites atteints de toxicomanie (les patients Zelensky et Saakachvili) qui en souffrent le plus souvent», a-t-il souligné de manière sarcastique.
Néanmoins, un «traitement» existe. Dmitri Medvedev considère que de «puissants sédatifs comme "Kalibr" (missile de croisière), "Onix" (missile anti-navire), "Iskander" (système de missiles)» ainsi que le «puissant tranquillisant à plusieurs composants "Orechnik" (missile balistique hypersonique)» sont les meilleurs médicaments. «Dans des cas particulièrement graves, des neuroleptiques nucléaires tels que "Iars" et "Sarmat" peuvent être utilisés», a-t-il indiqué, soulignant que «les médicaments traditionnels sont généralement inefficaces».
Les pays européens discutent toujours de l'assistance militaire à l'Ukraine ainsi que du déploiement de forces de maintien de la paix sur son territoire. Le 27 mars, un sommet de la «coalition des volontaires» sur l'Ukraine s'est tenu à Paris, à l'issue duquel le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Keir Starmer ont insisté sur l'envoi de troupes de l'OTAN à Kiev. Léonid Sloutsky, président de la commission des Affaires étrangères de la Douma, a qualifié le sommet de «sabbat de russophobes européens féroces», soulignant qu'il ne s'agissait pas de garanties de sécurité mais de renforcement du régime de Kiev.
