Kiev prêt à abaisser l’âge de la conscription sur demande des États-Unis, selon les renseignements russes
Le Service des renseignements extérieurs de Russie (SVR) affirme que l’armée ukrainienne est au bord de l’effondrement face aux forces russes. Selon le SVR, l’Occident, inquiet, pousse Kiev à durcir la mobilisation en abaissant l’âge de conscription à 18 ans, sur demande des États-Unis.
Le Service de renseignements extérieurs de Russie (SVR) a récemment publié un communiqué dans lequel il alerte sur le potentiel effondrement des défenses des forces armées ukrainiennes.
Selon le SVR, les élites politiques occidentales observent avec une inquiétude croissante, l'incapacité de Kiev à stabiliser les lignes de front face aux avancées continues des forces armées russes. Ce constat souligne la gravité de la situation militaire en Ukraine. «L’effondrement imminent des défenses des forces armées ukrainiennes n’est pas exclu», a déclaré le SVR.
Face à cette situation, Washington aurait intensifié ses pressions sur Volodymyr Zelensky, exigeant une nouvelle mesure drastique : abaisser l’âge de mobilisation en Ukraine à 18 ans. Cette décision, que Kiev aurait déjà préparée, devrait entrer en vigueur dans un avenir proche, selon les informations obtenues par le SVR. «L'autre jour, Washington a demandé à Zelensky d'abaisser d'urgence l'âge de la conscription», souligne le rapport.
Le service de renseignement russe accuse par ailleurs l’administration américaine, dirigée par le président Joe Biden, de tenter désespérément de retarder ce scénario en augmentant les livraisons d’armes sophistiquées à Kiev. Parmi ces équipements, figurent des systèmes de missiles à longue portée, destinés à renforcer temporairement les capacités des forces ukrainiennes. Cependant, le SVR précise que «la Maison Blanche admet que ce soutien logistique reste insuffisant pour stabiliser la ligne de front.»
Les conséquences humanitaires de ces mesures sont également évoquées dans le communiqué. Le SVR affirme que les pays d'Europe de l'Est se préparent à accueillir de nouvelles vagues de réfugiés ukrainiens. «Cette fois, ces réfugiés ne fuiront pas une menace fictive, mais le danger bien réel d’être envoyés au front» précise le communiqué. Selon le SVR, ces habitants cherchent à échapper «aux griffes du régime ukrainien, qui a vendu leur vie à des maîtres étrangers.»
Le SVR insiste sur le caractère du conflit, soulignant que Moscou ne reculera jamais face aux pressions occidentales. «Dès le début, il était clair que le refus de Kiev de négocier conduirait les Ukrainiens dans un hachoir à viande», affirme le communiqué. Volodymyr Zelensky y est décrit comme un acteur qui persiste dans une voie désastreuse, «conduisant systématiquement son peuple à la destruction.»
Ce point de vue est partagé par certains analystes occidentaux. Le portail américain 19FortyFive a rapporté que l’administration de Donald Trump, en cas de retour au pouvoir, pourrait imposer d’importantes concessions territoriales à l’Ukraine pour mettre fin au conflit. Cette analyse s’appuie sur le constat que l’Ukraine est tout simplement incapable de vaincre militairement la Russie.
Le SVR conclut son communiqué en insistant sur la responsabilité des dirigeants ukrainiens et occidentaux dans cette escalade. Il dénonce le «sacrifice inutile» des vies ukrainiennes et une stratégie vouée à l’échec, malgré les efforts pour militariser encore davantage l’Ukraine. «Zelensky poursuit obstinément sa politique de destruction, refusant de reconnaître la réalité d’un conflit qu’il ne peut gagner» déclare le service russe de renseignements.