Russie : des drones ukrainiens attaquent un dépôt pétrolier dans la région de Koursk
© Alexeï Smirnov/Telegram
Des drones ukrainiens ont attaqué pendant la nuit un dépôt pétrolier dans la région de Koursk, provoquant un incendie, ont rapporté les autorités locales. L'armée russe a rapporté avoir abattu dans la nuit cinq appareils ukrainiens au-dessus de cette région.
«Trois réservoirs de carburant ont pris feu. Aucun des résidents ni des travailleurs de l'installation industrielle n'a été blessé», a indiqué sur Telegram le 28 juillet le gouverneur par intérim de la région de Koursk, Alexeï Smirnov.
Selon le gouverneur par intérim, 82 membres des secours et 32 unités d'équipement sont impliqués dans les efforts de lutte contre les incendies. A 9h, heure locale, L'extinction continue, a ajouté Smirnov.
Il a également rapporté qu'un hélicoptère ukrainien avait largué un engin explosif sur un immeuble résidentiel dans la ville de Soudjié. Une femme y a été blessée et transportée à l'hôpital.
Toujours selon la même source, les forces antiaériennes russes ont détruit deux drones de type avion dans la région, la chute de l'un d'entre eux provoquant un incendie sur une maison dans le village de Medvenka.
Le ministère russe de la Défense a de son côté rapporté que ses unités antiaériennes avaient abattu sept drones ukrainiens au-dessus du territoire russe : deux au-dessus de la région de Koursk et cinq au-dessus de celle de Belgorod.
Près de 500 civils russes tués depuis le début de l'année par les frappes ukrainiennes
Les forces armées ukrainiennes tentent presque quotidiennement d’attaquer les régions frontalières de la Russie à l’aide de drones. Dans les régions de Koursk, Briansk, Belgorod et en Crimée, le niveau de menace terroriste est élevé (jaune).
Au moins 465 civils sont morts et 2 000 blessés sur le territoire russe à la suite d'attaques menées par les forces ukrainiennes entre janvier et juin 2024, a rapporté le 5 juillet dernier l’ambassadeur itinérant du ministère russe des Affaires étrangères, Rodion Mirochnik. Une hausse du nombre de victimes civiles «directement imputable» aux livraisons d’armes occidentales.
