Russie : un avion s’écrase dans la région de Moscou, trois morts
© Evgueni Biyatov / RIA Novosti
Un Superjet 100 opéré par Gazpromavia s’est écrasé ce 12 juillet près de Kolomna, au sud-est de la capitale russe. Les trois membres d'équipage de l'avion, qui volait sans passagers dans le cadre d'un vol-test, ont été tués dans la catastrophe.
Un avion de ligne Sukhoï Superjet 100, s'est écrasé ce 12 juillet dans la région de Kolomna, à une centaine de kilomètres au sud-est de Moscou.
Le lieu exact de la catastrophe n'a pas immédiatement été déterminé, selon RIA Novosti citant les services d'urgence. «L'avion est tombé dans un massif forestier et a explosé en arrivant au sol. Selon des données préliminaires, les membres d'équipage sont morts», a déclaré une source de l’agence de presse.
Plus tard, sur Telegram, le chef du district de Kolomna, Alexandre Gretchichtchev, a déclaré qu'il s'était rendu sur place, près du village de Bolchoïé Karassiovo, à une quinzaine de kilomètres au sud-ouest de la ville de Kolomna.
Selon les services de l’aviation, le pilote de l’appareil, Evgeni Boulavko, était expérimenté. Il a été tué dans la catastrophe, ainsi que son copilote, Maxim Loukmanov, et le steward Vladislav Kharlamov. Les pilotes travaillaient pour Sukhoï Civil Aircraft, le constructeur du SuperJet 100.
Une enquête ouverte pour négligence
L’appareil, produit en 2014, volait à vide après un cycle de révisions, a pour sa part précisé l’agence TASS. Toujours selon la même source, il était opéré par Gazpromavia, filiale du géant énergétique et basée à l’aéroport de Vnoukovo. C’est d’ailleurs vers cet aéroport moscovite qu’il se dirigeait, selon le Comité d’enquête.
«Selon la version préliminaire, une panne moteur, un dysfonctionnement a provoqué la catastrophe. La raison est très probablement technique» a déclaré à TASS une source sécuritaire.
Une affaire pénale a été ouverte en vertu de la partie 3 de l'art. 263 du Code pénal de la Fédération de Russie (violation des règles de sécurité routière et exploitation du transport aérien, entraînant la mort de deux personnes ou plus par négligence).
L'enquête sur la catastrophe sera menée par le Comité interétatique de l'aviation (IAC), l’autorité de contrôle de la Communauté des États indépendants, avec la participation de spécialistes de l'Agence fédérale du transport aérien.
