Gaza : le Hamas cherche huit otages russo-israéliens pour les libérer
- Avec AFP
Un haut responsable du Hamas, Moussa Abou Marzouk, en visite à Moscou, a affirmé le 28 octobre que le mouvement islamiste palestinien tentait de déterminer la localisation à Gaza de huit otages ayant la double nationalité russe et israélienne afin de les libérer.
«Nous recherchons maintenant les personnes qui ont été signalées par la partie russe. C'est difficile, mais nous cherchons. Et dès que nous les aurons trouvées, nous les libérerons», a déclaré le haut cadre du Hamas, Moussa Abou Marzouk, le 28 octobre, cité par l'agence Ria Novosti.
Il a expliqué avoir reçu de la part du ministère russe des Affaires étrangères une liste de huit noms de binationaux russo-israéliens qui seraient détenus dans la bande de Gaza. «Nous sommes très attentifs à cette liste et nous la traiterons avec soin car nous considérons la Russie comme notre amie très proche», a encore dit Moussa Abou Marzouk.
Le responsable du Hamas était arrivé le 26 octobre à Moscou pour des discussions, une première depuis le début du conflit avec Israël, il y a près de trois semaines. Ces discussions portaient notamment sur la libération des otages détenus par le Hamas et l'évacuation des citoyens russes.
Le Hamas a enlevé près de 230 personnes, israéliens, étrangers ou binationaux, selon Israël. Moussa Abou Marzouk a en revanche indiqué qu'il n'y avait aucun progrès dans les négociations pour libérer les autres otages du Hamas.
Il a toutefois assuré que les «civils innocents» seront libérés «lorsque les conditions seront réunies», tandis que pour les militaires détenus, il faudra «des négociations, un échange de prisonniers». Selon lui, le Hamas détient des «centaines de prisonniers militaires».
Depuis le 7 octobre, la Russie entend suivre une «approche équilibrée» en vue de faciliter la résolution du conflit. Elle a condamné les attaques du Hamas contre l'État hébreu tout comme la riposte meurtrière d’Israël dans la bande de Gaza. Moscou appelle à «un cessez-le-feu immédiat» et a regretté que la création d'un État palestinien n'ait pas été poursuivie.