Selon Kristin Hrafnsson, le porte-parole de WikiLeaks, Julian Assange n’a pas demandé l'asile dans sa lettre à François Hollande. C’était une réflexion à la déclaration de la ministre française de la Justice Christiane Taubira, explique Hrafnsson.
Kristin Hrafnsson a mis tous les points sur les «i» à propos de la lettre de Julian Assange à François Hollande publiée dans Le Monde. Selon lui, ce n’était pas une demande d’asile officielle. «Compte tenu de la déclaration de la ministre de la Justice selon laquelle les demandes d’asile seraient bienvenues, plus de 40 personnalités éminentes, académiciens, artistes français ont écrit une pétition en son soutien et appelé le président à lui accorder l’asile», rappelle le porte-parole de WikiLeaks. Julian a écrit une lettre comme une réflexion à ce rapport, ce n’était qu’un «geste symbolique», explique Kristin Hrafnsson.
En attendant, le porte-parole de WikiLeaks n’a pas révélé, si Julian Assange envisageait de demander l’asile dans un autre pays. «Je ne connais aucun plan de ce genre. Le cas de la France état particulier. C’était du à la position favorable de la ministre française de la Justice vis-à-vis de Julian Assange»,explique-t-il.
Aujourd’hui, Julian Assange célèbre sa troisième année au sein de l’ambassade d’Equateur où il est bloqué, a rappelé Kristinn Hrafnsson. «Il faut mettre fin à cette situation», a-t-il déclaré.
Kristinn Hrafnsson a évoqué également les révélations de WikiLeaks sur l’espionnage des trois présidents français, Chirac, Sarkozy et Hollande. Il affirme qu’elles ont provoqué un scandale en France. De plus, le site a écrit que l’espionnage de l’économie, des conversations entre les dirigeants européens sur des sujets cruciaux tels que la crise financière grecque continuait jusqu’à présent.
Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.