Zones «interdites» en Suède : la situation tendue vue par un journaliste local

Zones «interdites» en Suède : la situation tendue vue par un journaliste local© Johan Nilsson Source: Reuters
Malmö, Suède
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Les autorités de l'UE nient depuis des années les problèmes concernant l’immigration, et désormais, la crise explose, s’aggrave, le nombre de zones «interdites» s'accroît, notamment en Suède, fait remarquer la journaliste Ingrid Carlqvist.

Selon un récent rapport,  la police suédoise ne parvient pas à contrôler les banlieues du pays, suite à l'apparition de 55 «zones interdites». La police aurait fait face à des agressions verbales et à des jets de pierre lors de troubles dans ces zones. On évoque également dans ces zones vandalisme, crimes liés à la drogue et agressions sexuelles.

Un tireur a blessé au moins quatre personnes dans la ville de Malmö mais est resté libre. La situation est tendue.

RT : La Hongrie a publié une brochure contenant tous les risques liés à la crise migratoire. Selon le papier, en Europe, et surtout en Suède, il existe des centaines de «zones interdites» où règne une anarchie absolue. Pourtant,  l’ambassade de Suède en Hongrie a rejeté les allégations de Budapest, insistant sur le fait que ces zones n’existaient pas. Pensez-vous que ces brochures soient une exagération ?

Ingrid Carlquist (I. C.) : Non, elles ne le sont pas. Ce n'est que de la sémantique. Les autorités suédoises ne veulent pas les appeler les «zones interdites». Selon eux, les «zones interdites» sont des lieux où personne ne peut entrer. Mais les gens normaux ne le comprennent pas comme ça. Pour eux, cela veut dire que les ambulances ne peuvent pas s’y rendre sans escorte policière. Lorsque la police y arrive, elle fait face à des jets de pierre, les gens essaient de brûler les voitures de police et ainsi de suite. Ce sont des zones sans loi, c'est cela que les gens appellent les «zones interdites». Aucune personne normalement constituée n'y entrerait.

Lorsque les journalistes suédois y viennent, ils leur répondent «dégagez», parce que ce n'est pas la Suède

RT : Vous croyez donc que les dénonciations hongroises sont justifiées ? Cela reflète vraiment la situation en Europe d'aujourd'hui ?

I. C. : Pas dans toute l'Europe. Mais ce que nous voyons là, c'est que les gens qui vivent dans ces zones-là, qui sont musulmans dans leur majorité, disent la chose suivante. Lorsque les journalistes suédois y viennent, ils leur répondent «dégagez», parce que ce n'est pas la Suède. Ils essaient d’imposer dans ces zones la charia et ils le font bien. La police pourrait faire des choses : y entrer, arrêter tout cela, quand ils brûlent des voitures, quand ils jettent des pierres. Mais plus ils attendent, plus cela devient difficile, parce que maintenant nous avons au moins 55 zones de ce style en Suède.

Trois policiers quittent leur travail chaque jour

RT : Les médias évoquent ce chiffre de 55 «zones interdites» dans les banlieues. Cette information, est-elle précise et réaliste ? Après tout, Stockholm l'a niée...

I. C. : C’est exact, parce que c’est la vérité. Les autorités suédoises et les autorités européennes ont depuis pas mal d'années prétendu qu'il n’y avait aucun problème avec l’immigration musulmane, qu'en une génération ils allaient devenir tous comme nous et il n'y aurait aucun problème. Mais maintenant ce problème est en train d'exploser, cela s'aggrave tous les jours. Prenons l'exemple des forces de l'ordre : trois policiers quittent leur travail chaque jour. La plupart d'entre eux essaient de trouver d’autres emplois, parce que le travail est horrible : ils ne sont pas assez nombreux, ils sont en danger, et le chef de la police ne les laissera pas faire leur travail. S’ils n'agissent pas sérieusement dès maintenant, vous aurez de larges parties de la Suède dans lesquelles la police ne pourra plus rien contrôler. Il faut agir maintenant, tout de suite.

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