Le travail infantile est un défi mondial qui ruine l’enfance de millions de mineurs malgré un engagement fort de la communauté internationale. Alors pourquoi la lutte contre ce phénomène peine-t-elle à aboutir ?
Employés dans des mines ou des carrières, ouvriers agricoles ou trieurs de déchets : des millions d’enfants souffrent actuellement d’exploitation économique. Pour la plupart d’entre eux, le travail est le seul moyen de gagner leur vie. Les conséquences sont pourtant lourdes : problèmes de santé, absence de formation et par conséquent, de perspectives de carrière.
Face à l’ampleur du problème, la communauté internationale se mobilise. L’Organisation internationale du travail, notamment, se fixe l’objectif d’éliminer complètement le travail des enfants, par un soutien aux familles en difficulté et par une lutte globale contre la pauvreté puisque les programmes économiques ne suffisent pas, tout comme, d’ailleurs, les mesures juridiques. Les conventions internationales contre le travail des enfants ne sont pas respectées partout dans le monde, notamment en Afrique subsaharienne où le nombre d’enfants au travail ne cesse de s’accroître.
Alors quelle est la tendance qui se dessine dans d’autres régions ? Pourquoi la lutte contre l’exploitation infantile s’avère-t-elle difficile à mener ? Enfin, quelles sont les pires formes de travail impliquant les mineurs ? Pour faire le point sur ce sujet, Oleg Shommer interroge Augendra Bhukuth, enseignant, économiste à ITSMI Management School à Paris.
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