Une opération antiterroriste à quelques semaines de la présidentielle en Egypte : coïncidence ou une opération de communication pour Abdel Fattah al-Sissi ? Diplomate habile, pourra-t-il relever les défis qui se dressent devant l’Egypte ?
Le 26 mars, 50 millions d’Egyptiens sont appelés aux urnes. Le seul candidat sérieux est le chef d’Etat actuel Abdel Fattah al-Sissi. Fin novembre, il a donné trois mois à l’armée pour rétablir la sécurité et la stabilité au Sinaï. Dans cette région les combattants islamistes mènent régulièrement des attaques meurtrières. Le président égyptien n’a pas seulement l’intention de frapper les terroristes, il s’en prend aussi à ses adversaires politiques. Un par un ils sont mis hors course.
A l’approche du scrutin l’Egypte fait face aux plusieurs défis. Pour réussir le pays a besoin de créer de nouvelles alliances dans la région mais aussi de conserver ses partenaires stratégiques et économiques majeurs : la Russie et les Etats-Unis.
L’Egypte réussira-t-elle à gérer ses propres intérêts sans gêner ceux des grandes puissances ? Jean Maher, président de l'Organisation franco-égyptienne pour les droits de l'homme, rejoint Oleg Shommer pour apporter son éclairage.
L’ECHIQUIER MONDIAL. Afghanistan, entre la terreur et la drogue