Vigilance acceptable ou hystérie ? Des objets du quotidien confondus avec des attributs de Daesh

Vigilance acceptable ou hystérie ? Des objets du quotidien confondus avec des attributs de Daesh
Les combattants de Daesh
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De ballons d’anniversaire jusqu’aux autocollants des boîtes de nuit, certains voient partout la symbolique des partisans de Daesh. Cependant, malgré les bonnes intentions, la première apparence pourrait s'avérer trompeuse.

Suède : des ballons d’anniversaire pris pour des initiales de Daesh

Une Suédoise qui fêtait son 21ème anniversaire n’oubliera jamais cet évènement qui lui a valu une descente de police, non pas pour tapage nocturne mais parce que les deux ballons qu’elle avait accrochés pour célébrer son âge et qui devaient représenter le chiffre «21»  ont été vus de derrière comme les lettres IS pour «Islamic State» [Etat islamique en anglais].

Les ballons ont été accrochés pour célébrer l’anniversaire de Sarah Ericsson en février et ont été aperçus par un passant qui a ensuite averti la police après avoir regardé par la fenêtre de la maison et vu ce qui, selon lui, était un signe de soutien aux extrémistes islamiques.

La  a compris qu'une erreur avait été commise de bonne foi mais les agents ont néanmoins demandé à Sarah de décrocher les ballons pour éviter toute confusion supplémentaire.

Italie : une veste noire sur une corde à linge prise pour un drapeau de Daesh

La police italienne a été appelée dans un immeuble résidentiel de Porto Recanati à l’est de , les habitants ayant aperçu un soit-disant drapeau noir de l’Etat islamique flottant sur un arbre près du bâtiment.

Les agents de police de Porto Recanati ont perquisitionné le bâtiment. Après une inspection plus détaillée de la pièce de tissu noire, le drapeau s’est avéré une veste noire accrochée à un arbre, a rapporté le journal Corriere della Sera en mars.

Des Indiens détenus pour avoir porté des t-shirts de l’«EI»

Deux jeunes d’une vingtaine d’années à l’est de l’Inde ont été brièvement détenus par la police pour avoir porté des t-shirts avec un logo «ISIS Pakistan» sur eux. Ils ont pris part dans une procession en novembre pour fêter Muharram, l’un des quatre mois sacrés de .

Le duo a été mis en détention après que les photos sont apparues dans les médias, selon NDTV. Cependant, les deux garçons ont été défendus par leurs amis qui ont justifié le port de tels t-shirts pour saluer la libération en juillet de 46 infirmières indiennes détenues en Irak par le groupe terroriste.

Londres : un drapeau noir qui couvrait un trou dans un mur pris pour un objet de propagande de l’EI

Des habitants inquiets du nord-est de Londres ont cru que les employés d’un pressing local étaient des fanatiques secrets de Daesh après avoir aperçu ce qu’ils ont pris pour un drapeau du groupe terroriste à l'intérieur de l'établissement. L'inquiétude est montée lorsqu’ils ont cru voir une arme à feu sur le comtoir, a rapporté the Daily Mail en octobre.

Deux agents sont arrivés pour ouvrir l’enquête, mais au lieu de trouver les djihadistes de Daesh, ils ont tout simplement découvert un drapeau noir avec des inscriptions en arabe. Le dirigeant du magasin a dit que ce drapeau est largement utilisé dans le monde musulman et a été accroché pour couvrir un trou dans le mur. L’arme ? Elle s’est avérée un pistolet à plombs laissé ici par le propriétaire du magasin.

Australie : un homme politique confond un emblème d’une boîte de nuit à Perth avec un autocollant de Daesh.

Luke Simpkins, parlementaire australien de passage à Perth en novembre, a pris les autocollants qu’il a remarqués sur un pont pour un appel du groupe terroriste à prendre les armes. Cependant, il ne s’est pas rendu compte que les autocollants faisaient de la publicité pour une boîte de nuit et avaient été collés il y a des années.

Les emblèmes de l’EI et de la boîte de nuit Speakeasy sont tous les deux noirs et blancs, mais c’est là que les similarités s’arrêtent, le slogan du club étant en anglais, non pas en arabe.

Pierce Ericson, responsable événementiel de l'établissement, a rapidement rejeté toute accusation de complicité avec la mouvance djihadiste. «On a plus envie de faire péter des Watts que des bombes, mais nous espérons que les gens fréquenteront notre boîte religieusement», a-t-il plaisanté.

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