Mort de Shireen Abu Akleh : les Palestiniens réclament à Israël l'arme qui aurait tué la journaliste

- Avec AFP

Une cérémonie le 18 juin en hommage à Shireen Abu Akleh© AHMAD GHARABLI Source: AFP
Une cérémonie le 18 juin en hommage à Shireen Abu Akleh, dans le quartier palestinien de Beit Hanina à Jérusalem-Est annexée par Israël (image d'illustration).
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Ce 19 juin, à l'occasion d'un hommage à journaliste d'Al Jazeera, l'Autorité palestinienne a demandé à Israël de lui remettre l'arme responsable de sa mort. De son côté, l'Etat hébreu exige qu'on lui remette la balle fatale à la journaliste.

L'Autorité palestinienne a demandé à Israël de lui remettre l'arme qui aurait été utilisée pour tuer le mois dernier en Cisjordanie occupée la journaliste vedette de la chaîne Al Jazeera, Shireen Abu Akleh, à l'occasion d'une cérémonie à sa mémoire ce 19 juin au cours de laquelle des responsables palestiniens ont multiplié les hommages.

Pour rappel, Shireen Abu Akleh, a été tuée par balle dans le camp palestinien de Jénine le 11 mai dernier, bastion des factions armées palestiniennes où des soldats israéliens menaient ce matin-là une opération musclée.

L'Autorité palestinienne, Al Jazeera et le Qatar, pays finançant cette chaîne panarabe, ont accusé l'armée israélienne d'avoir tué la journaliste. Le procureur palestinien a conclu que la journaliste avait été la cible d'un tir d'un soldat israélien utilisant un Ruger Mini-14, une arme semi-automatique.

Ces dernières semaines, des enquêtes journalistiques ont aussi pointé en direction de l'armée. Le 16 juin, Al Jazeera a diffusé une photo de la balle ayant tué sa journaliste vedette et interrogé des experts expliquant que ce type de balle était utilisé par Israël.

Par ailleurs, la chaîne de télévision américaine CNN a dévoilé en mai dernier de nouveaux éléments étoffant la thèse d'un tir ciblé des forces de l'ordre israélienne. CNN a abouti à cette conclusion après l'analyse de vidéos, de témoignages de huit témoins oculaires ainsi que de l'expertise d'un spécialiste des enregistrements audios et d'un expert en armes explosives.

Après avoir affirmé que la journaliste américano-palestinienne, qui portait un gilet pare-balles avec l'inscription «presse» et un casque, avait «probablement» succombé à un tir palestinien, Israël a déclaré ne pas écarter qu'il puisse s'agir d'un tir provenant des soldats israéliens.

L'Etat hébreu a demandé à l'Autorité palestinienne de lui remettre la balle fatale à la journaliste, ce que les responsables à Ramallah refusent. 

«Nous avons refusé de leur remettre la balle et nous exigeons même qu'ils remettent l'arme qui a assassiné Shireen Abu Akleh», a déclaré le 19 juin le Premier ministre palestinien Mohammed Shtayyeh lors d'une cérémonie en l'honneur de la journaliste à Ramallah, siège de l'Autorité palestinienne.

Nous ne demandons que justice pour Shireen

La question «n'est plus celle de l'identité du tueur», a affirmé de son côté Walid Al-Omari, directeur d'Al Jazeera dans les Territoires palestiniens, accusant ainsi l'armée israélienne d'avoir tué la journaliste. 

«Nous ne demandons que justice pour Shireen», a renchéri Anton Abu Akleh, le frère de la journaliste, à l'occasion de cette cérémonie qui a réuni des centaines de personnes au Centre culturel de Ramallah, où ont aussi été exposées des photos de la reporter d'obédience chrétienne.

Le 18 juin, des dizaines de proches se sont réunis dans une église de Jérusalem-Est pour célébrer la «messe de quarantaine».

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