L'institut d'Anthony Fauci aurait financé des essais inoculant des hormones sexuelles à des singes
La NIAID, un institut dirigé par Anthony Fauci, conseiller médical de la Maison Blanche, aurait accordé plus de 200 000 dollars de subventions à une étude sur le VIH dans laquelle des hormones femelles étaient injectées à des singes mâles.
Aux Etats-Unis, l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses (National Institute of Allergy and Infectious Diseases, NIAID) dirigé depuis 1984 par Anthony Fauci, le principal conseiller médical de la Maison Blanche, aurait accordé plus 200 000 dollars (environ 174 000 euros) à une expérience consistant à injecter des hormones femelles à des singes mâles. Comme le relate le magazine américain Washington Examiner, le but de cette expérience aurait été de découvrir pourquoi les femmes transgenres sont plus contaminées par le virus du VIH.
Le NIAID est l'un des 27 instituts et centres qui composent les National Institutes of Health, ceux-ci formant une agence du ministère américain de la Santé.
Le NIAID aurait accordé en décembre 2021 un financement de 205 562 dollars à l'Institut de recherche Scripps, un centre américain spécialisé dans la recherche en biologie et chimie. Le but des injections d'hormones aux primates était d'évaluer l'impact de celles-ci sur le système immunitaire des mâles, dans le but de vérifier l'hypothèse selon laquelle les hormones féminines auraient un effet négatif sur le système immunitaire des femmes transgenres, et augmenteraient ainsi la probabilité qu'elles deviennent séropositives. Aucune injection d'hormones mâles à des singes femelles n'aurait en revanche été effectuée.
C'est une perte totale de temps et de précieux fonds destinés à la recherche
Citée par le Washington Examiner, Katherine Roe, une neuroscientifique membre de l'association de défense des droits des animaux PETA, déclare que l'expérience est selon elle «une perte totale de temps et de précieux fonds destinés à la recherche». Un jugement qu'elle a expliqué en ces termes : en injectant aux singes «des hormones pour créer en quelque sorte des singes transgenres [afin de] voir comment cela affecte la transmission du VIH», «cela ne donnera rien d'utile pour les humains, et cette étude n'a aucune valeur [...] Les humains sont les seuls primates qui contractent le VIH et développent le Sida.»
Selon un document publié par le site de lutte contre l'expérimentation animale White Coat Waste Project, le NIAID a passé un contrat de plusieurs millions d'euros concernant l'acquisition annuelle de quelque 500 singes provenant d'une île de Caroline du Sud où ceux-ci sont élevés spécifiquement pour les recherches financées par le gouvernement américain.