Envoyé spécial de Trump pour l'Ukraine : un cessez-le-feu est proche
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Le conflit en Ukraine est proche d'un cessez-le-feu, a déclaré Keith Kellogg, soulignant la nécessité d'un accord entre les parties russe et ukrainienne. Selon lui, si un cessez-le-feu est conclu, il sera peu probable que le conflit reprenne, mais les parties doivent être prêtes à faire des concessions.
Le conflit en Ukraine est sur le point d'aboutir à un cessez-le-feu, a déclaré Keith Kellogg, l'envoyé spécial du président américain pour l'Ukraine et la Russie, à la chaîne Fox News le 2 avril. Il a ajouté que les deux parties devraient toutefois parvenir à un accord.
«Il faut rester vraiment concentré sur ce point pour atteindre un cessez-le-feu, car ce que nous voulons, c’est un cessez-le-feu total de 30 jours», a-t-il souligné, notant qu'une fois le cessez-le-feu sera obtenu, «il sera vraiment difficile» de reprendre le conflit. «Ce que nous devons obtenir donc, c’est une liste de conditions. Ce que veulent les Russes et ce que veulent les Ukrainiens. Rassembler le tout, en quelque sorte», a-t-il ajouté.
Keith Kellogg a également souligné qu' «on était sur le point d’obtenir un cessez-le-feu» et que Donald Trump suivait de près les progrès effectuées dans la résolution du conflit. Néanmoins, la Russie et l'Ukraine doivent être prêtes à ne pas obtenir satisfaction de toutes leurs revendications.
Le 18 mars, le président américain Donald Trump, lors d'une conversation téléphonique avec son homologue russe Vladimir Poutine, a proposé que les deux parties suspendent pendant 30 jours les frappes sur les installations d'infrastructures énergétiques. Le président russe a soutenu cette initiative.
Volodymyr Zelensky a donné son accord, mais, dès le lendemain, le ministère russe de la Défense a annoncé que l'armée ukrainienne avait attaqué un dépôt pétrolier russe à l'aide de drones.
Depuis lors, l'armée ukrainienne, contrairement aux déclarations des représentants du régime de Kiev assurant respecter les accords de règlement progressif du conflit en Ukraine, continue de frapper systématiquement les installations énergétiques russes. Moscou, pour sa part, respecte le moratoire.
