A la veille des pourparlers à Genève, Moscou «déçu» par les derniers «signaux» émanant de Washington

Le ministère russe des Affaires étrangères© Alexander NEMENOV Source: AFP
Le bâtiment du ministère russe des Affaires étrangères et le Centre des affaires internationales de Moscou (image d'illustration).
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Alors que Washington maintient ses menaces de sanctions, le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov a annoncé qu'en l'absence de progrès lors de la réunion du 10 janvier, la Russie pourrait décider d'arrêter les négociations.

La Russie a exclu le 9 janvier toute «concession» lors de pourparlers entre responsables américains et russes à Genève le 10 janvier, alors que les tensions sont particulièrement prégnantes concernant le dossier Ukrainien.

«Nous n'accepterons aucune concession. Cela est complètement exclu», a déclaré aux agences de presse russes le vice-ministre des Affaires étrangères Sergueï Riabkov, qui doit prendre part aux négociations. «Nous sommes déçus des signaux venant ces derniers jours de Washington, mais aussi de Bruxelles», a-t-il ajouté.

Des pourparlers déjà tués dans l'œuf par l'Otan et les Etats-Unis ? 

Cette déclaration survient alors que Washington et l'Otan ont réitéré leurs menaces envers Moscou à quelques jours de pourparlers qui auront le lieu à Genève au cours desquels les tensions au sujet de l'Ukraine seront abordées. 

Kiev et ses alliés occidentaux accusent notamment la Russie d'avoir massé des dizaines de milliers de militaires à la frontière de l'Ukraine en prévision d'une éventuelle invasion. La Russie nie toute velléité belliqueuse envers l'Ukraine et s'affirme au contraire victime de «provocations» de Kiev et de l'Otan, accusant l'Alliance atlantique de multiplier les manœuvres à ses frontières. 

Dans ce sillage, afin d'aplanir les dissensions, la Russie a proposé aux Etats-Unis et à ses alliés la signature de deux traités interdisant notamment tout élargissement futur de l'Otan à l'Est, ainsi que les activités militaires proches de la frontière russe, dans les pays de l'ancien espace soviétique.

Une proposition qui semble, pour l'heure, recueillir quelconque considérations du côté de l'Alliance et de Washington : «Le risque d'un nouveau conflit est réel», a estimé le 7 janvier le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg. «Cela fait certainement partie de leur stratégie de présenter une liste d'exigences absolument irrecevables et ensuite prétendre que l'autre camp ne joue pas le jeu et utiliser cela comme une justification pour une agression», a renchéri Antony Blinken.

Plus tôt, le 31 décembre, Joe Biden avait menacé la Russie d'introduire des sanctions «à grande échelle»  en cas d'escalade de la situation autour de l'Ukraine lors de son entretien avec son homologue russe. Vladimir Poutine avait de son côté expliqué à ce sujet qu'il s'agirait là d'«une grave erreur» faisant courir «un risque de rupture complète des relations russo-américaines», ainsi que le rapporte le communiqué.

En attendant la tenue des pourparlers, Sergueï Riabkov a annoncé qu'en l'absence de progrès lors de la première réunion le 10 janvier, la Russie pourrait décider de ne pas poursuivre les négociations.

«C'est un scénario tout à fait possible [...] Si nous tournons en rond, si nous ne voyons pas que l'autre partie est prête à prendre en compte nos priorités, à réagir de manière constructive, alors dialoguer sera inutile», a-t-il déclaré.

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