Affaire Djokovic : le champion de tennis demande à pouvoir quitter son centre de rétention

- Avec AFP

Une représentation du joueur de tennis serbe Novak Djokovic sur un bâtiment à Belgrade, en Serbie, le 6 janvier 2022© Darko Vojinovic Source: AP
Une représentation du joueur de tennis serbe Novak Djokovic sur un bâtiment à Belgrade, en Serbie, le 6 janvier 2022 (image d'illustration).
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Novak Djokovic ne renonce pas : actuellement retenu dans un centre de rétention à Melbourne, il estime pouvoir être dispensé de vaccination car il a contracté le Covid-19 en décembre. Il demande à pouvoir s'entraîner à l'approche du tournoi.

Retenu dans un hôtel pour les personnes en situation irrégulière, Novak Djokovic et ses avocats ont demandé le 8 janvier aux autorités australiennes la permission de quitter le centre de rétention de Melbourne. Le numéro 1 mondial ayant décidé de se rendre aux Antipodes pour s'entraîner à l'approche de l'Open d'Australie qui débute le 17 janvier.

Pour rappel, le Serbe a vu son visa annulé par les autorités australiennes en raison de son statut de non vacciné.

Djokovic aurait été testé positif à la mi-décembre

«La date du premier test Covid PCR positif a été enregistrée le 16 décembre 2021», ce qui lui permettrait une exemption de la vaccination imposée par l'Australie, ont déclaré les avocats du tennisman, 34 ans, dans un document déposé auprès du tribunal fédéral, ici cité par l'AFP qui précise que son recours doit être examiné le 10 janvier.

Novak Djokovic avait posté en début de semaine une photo de lui dans un aéroport, annonçant son départ pour l'Australie et expliquant avoir obtenu une dérogation médicale, ce que la direction du tournoi avait confirmé. 

Mais à son arrivée dans la nuit du 5 au 6 janvier, les autorités lui avaient refusé l'entrée, estimant que ses motifs d'exemption ne remplissaient pas les strictes conditions d'entrée sur le territoire imposées dans le cadre des mesures sanitaires en vigueur. Ses avocats ont dénoncé le fait que le joueur avait alors été retenu huit heures, sans pouvoir communiquer.

La Fédération australienne de tennis a-t-elle induit des joueurs en erreur ?

Dans une vidéo qui a fuité le 7 janvier dans la presse locale, le patron de la Fédération australienne Craig Tiley, sous le feu des critiques pour sa gestion du dossier, a défendu le «travail incroyable» de ses équipes.

La Fédération a été accusée d'avoir induit les joueurs en erreur à propos des obligations en matière de vaccination contre le Covid-19 pour entrer dans le pays. 

Dans une note aux joueurs publiée par plusieurs médias australiens, l'organisation assurait qu'une personne ayant récemment contracté le Covid-19 pouvait bénéficier d'une exemption à l'obligation d'être entièrement vaccinée. Novak Djokovic a toujours refusé de communiquer sur son statut vaccinal, tout en ne dissimulant pas son hostilité à la vaccination obligatoire. 

Le gouvernement australien a assuré avoir prévenu Tennis Australia dès novembre que cette disposition n'était valable que pour les résidents australiens, non pour les citoyens étrangers voulant entrer dans le pays.

Une autre joueuse, la Tchèque Renata Voracova, a été placée dans le même centre de rétention que Novak Djokovic après avoir elle aussi vu son visa annulé.

«Ils m'apportent de la nourriture et il y a un gardien dans le couloir. Tout est rationné. Je me sens un peu comme en prison», a raconté à la presse tchèque cette spécialiste du double, âgée de 38 ans.

Le patron de Tennis Australia explique que la Fédération a choisi de ne pas s'exprimer publiquement à cause du recours de Djokovic qui, le 7 janvier, pour sa première réaction, a remercié dans un court message sur les réseaux sociaux ses supporters à travers le monde, ainsi que «Dieu pour la santé». En Serbie, le traitement infligé à l'idole de tout le pays a suscité l'indignation et l'intervention du président Aleksandar Vucic. 

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