La Grande-Bretagne maintiendra ses troupes en Afghanistan en 2016
Peu de temps après l'annonce d'Obama de maintenir des troupes US en Afghanistan jusque 2017, Londres lui emboîte le pas, estimant que les forces de l'ordre locales ne sont pas prêtes à faire face à la difficile situation que connaît le pays.
Le ministre de la Défense britannique, Michael Fallon, a annoncé ce mardi que son pays maintiendrait 450 soldats sur place, chargés de former et de conseiller les unités afghanes. Il a précisé que la décision intervenait «après l'annonce par le président Obama que les Etats-Unis vont aussi maintenir leur présence militaire en 2016».
Defence Secretary announces the UK will maintain troop numbers in Afghanistan in 2016. https://t.co/mMCY1FBXRgpic.twitter.com/RAqWmR6TWG
— Ministry of Defence (@DefenceHQ) 27 Octobre 2015
Au plus fort de son engagement, le Royaume-Uni comptait quelques 9 500 hommes sur place, dont 456 ont perdu la vie au total. Les dernières troupes de combat ont quitté le pays fin 2014 après 13 années de présence. Le pays avait toutefois décidé de maintenir, en 2015, une mission de 450 soldats sur place, afin de former des forces afghanes qui ne sont pas prêtes, selon lui. Cet engagement a donc été renouvelé.
The Defence Secretary has said the UK will maintain troop numbers in Afghanistan in 2016. https://t.co/JxHf5NxH53pic.twitter.com/cBV8E1pvjs
— Ministry of Defence (@DefenceHQ) 27 Octobre 2015
Plus tôt en octobre, le président Obama avait annoncé le maintien de 5 500 soldats US sur place d’ici à la fin de son mandat, malgré sa promesse électorale de retrait des troupes. Le chef du Pentagone, Ashton Carter, avait dans la foulée souligné qu’il s'attendait à ce que la décision américaine «suscite l'engagement d'autres membres» alliés des Etats-Unis.
Actuellement, les forces afghanes font face à la présence de talibans dans la région. Ceux-ci ont d’ailleurs récemment repris la ville de Kunduz, avant de la reperdre. Un bombardement de l’armée américaine sur la ville le 3 octobre avait frappé un hôpital de l’ONG Médecins sans Frontières.