L'Union européenne refuse de financer les «barbelés et murs» anti-migrants

- Avec AFP

L'Union européenne refuse de financer les «barbelés et murs» anti-migrants© Olivier Matthys Source: AP
Ursula von der Leyen à Bruxelles, le 22 octobre lors du sommet (image d'illustration).
Suivez RT en français surTelegram

L'Union européenne ne financera pas «de barbelés et de murs» aux frontières pour empêcher les arrivées de migrants, comme réclamé par 12 pays dont la Lituanie et l'Autriche, a déclaré la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

La présidente de la Commission Ursula von der Leyen a annoncé le 22 octobre que l'Union européenne (UE) ne financera pas de «barbelés et murs» anti-migrants aux frontières.

«J'ai été très claire sur le fait qu'il y a une position commune de longue date de la Commission et du Parlement européen, qu'il n'y aura pas de financement de barbelés et de murs», a-t-elle soutenu à l'issue d'un sommet des 27 à Bruxelles où la question a été discutée.

La Lituanie construit une clôture barbelée le long de sa frontière avec la Biélorussie pour endiguer un afflux de migrants que le régime d'Alexandre Loukachenko est accusé d'orchestrer. Le président lituanien Gitanas Nauseda a déclaré à Bruxelles que de telles mesures étaient «des plus nécessaires à court terme pour gérer cette crise».

«Si la Lituanie construit une barrière […] elle devrait pouvoir compter sur notre solidarité. Ce n'est pas aux contribuables lituaniens de financer cela seuls», a estimé le nouveau chancelier autrichien Alexander Schallenberg.

Les ministres de l'Intérieur de 12 pays (Autriche, Bulgarie, Chypre, Danemark, Estonie, Grèce, Hongrie, Lituanie, Lettonie, Pologne et République tchèque, Slovaquie) avaient écrit le 7 octobre à la Commission pour demander à l'UE de financer la construction de telles clôtures.

«Une barrière physique apparaît comme une mesure de protection des frontières efficace, qui sert les intérêts de l'ensemble de l'UE, pas seulement les Etats membres en première ligne», faisaient-ils valoir.

La commissaire aux Affaires intérieures Ylva Johansson avait alors répondu que les pays avaient «la possibilité et le droit de construire des clôtures». «Mais quant à savoir si on devrait utiliser les fonds européens qui sont limités, pour financer la construction de clôtures à la place d'autres choses tout aussi importantes, c'est une autre question», s'était-elle contentée d'indiquer.

La Pologne a, comme la Lituanie, commencé à construire une clôture de barbelés sur une partie de sa frontière avec la Biélorussie. La Hongrie avait quant à elle érigé ce type de barrière à la frontière avec la Serbie et la Croatie (pays membre de l'UE mais qui n'est pas dans Schengen) lors de la crise migratoire de 2015. La Slovénie a fait de même avec la Croatie.

Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix