Mercredi 16 juin
Comment cette rencontre a-t-elle été perçue par les Américains ? Les explications de notre reporter Thomas Bonnet, depuis Washington.
Gabriel Galice, président de l'Institut international de recherches pour la paix, estime que «l'approche multilatérale» demeure la plus efficiente pour régler certains dossiers qui opposent Washington et Moscou. L'ONU doit selon lui jouer à ce titre un rôle plus pondérant en permettant de discuter de l'ensemble des contentieux.
Pour Pierre Guerlain, professeur émérite et spécialiste des Etats-Unis, la rencontre entre les président russe et américain traduit «un retour de la diplomatie» entre les deux Etats malgré les nombreux points d'achoppement existants.
Joe Biden a estimé que Vladimir Poutine ne cherchait pas une «Guerre froide» avec les Etats-Unis.
Sur le dossier du nucléaire iranien, le président américain a affirmé que Vladimir Poutine avait convenu de s'investir afin que l’Iran ne se dote pas de l’arme nucléaire.
Interrogé sur l’ingérence supposée de la Russie dans les élections américaines, le président américain a déclaré que Vladimir «savait» qu’il prendrait des mesures pour que ces agissements ne se poursuivent pas. «Comment serions-nous perçus si les Etats-Unis pratiquaient ce type d’ingérence ?», s’est-il interrogé.
Sur la cybersécruité, le président américain a déclaré avoir fait part à son homologue russe que certaines infrastructures «ne devaient jamais être attaquées», précisant que les deux pays avaient convenu de mandater des experts afin d’encadrer les pratiques.
Le président américain a dit «clairement» au président russe qu’il s’opposait au traitement réservé à Alexeï Navalny et qu’il s’inquiétait de la situation en Biélorussie.
En préambule, Joe Biden a qualifié cette rencontre de «très directe», précisant qu’«il n’y a rien qui puisse remplacer le dialogue en tête-à-tête». Le président américain a par ailleurs affirmé qu’il n’avait «rien contre la Russie» mais qu’il devait jouer son rôle, notamment en s’opposant contre «les violations des droits de l’Homme».
C'est au tour du président américain Joe Biden de tenir une conférence de presse.
«Vous avez réussi à tout mélanger», a lancé, en souriant, Vladimir Poutine à un journaliste de la BBC qui venait de lui demander s'il comptait mettre un terme à «l'imprévisibilité» de la Russie sur la scène internationale. «Je vous renvoie la balle», a poursuivi le président russe en évoquant la sortie subite des Etats-Unis du traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire. «Dieu merci, Joseph Biden a décidé de prolonger le traité New start [de réduction des armes stratégiques], c'est très raisonnable pour les cinq ans à venir. Vous croyez que nous sommes imprévisibles ? Je ne le pense pas, nous réagissons aux menaces qui se présentent», a-t-il encore ajouté.
A une question d'un journaliste à propos des médias américains lui demandant s'il trouvait cela juste d'accorder une interview à un média américain alors que le président américain ne donne pas d'interview aux médias russes, Vladimir Poutine en a profité pour revenir sur la situation de Russia Today classé «agent de l'étranger» par les Etat-Unis.
«Russia Today respecte toutes les exigences du régulateur américain», a déclaré le président russe.
Interrogé sur une possible amélioration des relations entre la Russie et les Etats-Unis, Vladimir Poutine a fait référence à Léon Tolstoï, expliquant qu'il n'y avait pas de bonheur éternel dans la vie mais que ses éclairs étaient très précieux. «On ne peut pas parler de confiance mais des éclairs se sont manifestés, c'est une bonne chose», a-t-il ainsi déclaré à l'issue de son entretien avec Joseph Biden.
A une journaliste qui l’interrogeait sur son choix de donner une interview à une chaine américaine alors que Joe Biden n’avait pas fait de même à l’égard d’une chaîne russe, Vladimir Poutine a estimé que c’était l’un des moyens pour un dirigeant de s’adresser à une autre nation.
Interrogé par une journaliste américaine sur l'emprisonnement et la mort d'opposants russes, Vladimir Poutine a estimé que de telles problématiques pouvaient se poser «dans tous les pays». Il est ainsi revenu sur les événements du 6 janvier au Capitole, lors de l'intrusion de manifestants américains au sein du bâtiment. «400 personnes sont aujourd'hui menacées de prison car déclarées terroristes intérieurs. Certains sont actuellement en prison et on ne comprend pas bien pourquoi», a-t-il notamment répondu, rappelant par ailleurs que l'épisode avait engendré la mort de plusieurs personnes.
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Interrogé sur la détention d'Alexei Navalny, Vladimir Poutine a estimé que ce dernier savait qu'il violait la loi russe.
Le président russe a annoncé que la question portant sur le retour de l'ambassadeur américain à Moscou, et de l'ambassadeur russe à Washington était «réglée».
«Ils retournent sur leur lieu d'affectation. Quand exactement, c'est une question purement technique», a déclaré le président russe.
Vladimir Poutine a assuré que lui et son homologue américain Joe Biden s'étaient entendus sur des «consultations en matière de cybersécurité», les deux pays s'accusant mutuellement d'une multitude de cyber-attaques.
Le président russe a ajouté «que le plus grand nombre de cyber-attaques dans le monde provient de l'espace américain» et critiquant l'absence de coopération en la matière de Washington.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Joe Biden se sont entendus pour le retour de leurs ambassadeurs respectifs, rappelés plus tôt cette année pour des consultations.
«Ils retournent sur leur lieu d'affectation. Quand exactement, c'est une question purement technique», a déclaré le président russe durant une conférence de presse ayant suivi cette rencontre.
Vladimir Poutine tient une conférence de presse à l'issue de sa rencontre avec Joe Biden.
Le sommet entre Vladimir Poutine et Joe Biden a pris fin, selon le Kremlin.
Notre reporter Antoine Cléraux nous dévoile la salle où aura lieu la conférence de presse de Vladimir Poutine.
Vladimir Poutine et Joe Biden se sont tenus ensemble sur le perron de la villa La Grange, en compagnie du président suisse Guy Parmelin qui prend la parole : «C'est un honneur pour la Suisse de vous recevoir à l'occasion de ce sommet.» Les présidents russe et américain ont ensuite échangé leur première poignée de main depuis l'élection de Joe Biden.
Ils sont ensuite rentrés à l'intérieur du bâtiment pour entamer une réunion de travail qui devrait durer plusieurs heures. Vladimir Poutine et Joe Biden doivent tenir, à l'issue de leur discussion des conférences de presse séparées, à retrouver sur RT France. «J'espère que la réunion sera productive», a commenté Vladimir Poutine devant les journalistes, alors que Joe Biden a estimé qu'il était «toujours mieux de se rencontrer en tête-à-tête».
Revivez l'édition spéciale consacrée à l'arrivée des deux chefs d'Etat à Genève.
Pour Xavier Moreau, directeur de Stratpol, centre d'analyses politico-stratégiques, la rencontre entre les présidents russe et américain ce 16 juin à Genève (Suisse) est «déjà une victoire pour Poutine». Il se souvient que Joe Biden était le vice-président de Barack Obama lorsque ce dernier qualifiait la Russie de «puissance régionale».
Joe Biden vient d'arriver sur les bords du lac Léman pour sa rencontre avec Vladimir Poutine. Il a également été reçu par son homologue suisse Guy Parmelin pour une poignée de mains devant les photographes, avant d'entrer dans le bâtiment.
Vladimir Poutine a été reçu par Guy Parmelin, le président suisse, avec qui il a échangé une poignée de main à son arrivée à la villa La Grange. Les deux hommes s'entretiennent à l'intérieur du bâtiment, alors que Joe Biden est encore attendu.
Vladimir Poutine est arrivé à la villa La Grange, à Genève, où il doit rencontrer Joe Biden, ainsi que le président suisse Guy Parmelin. Alors que les relations entre Russie et Etats-Unis sont «au plus bas», les présidents Vladimir Poutine et Joe Biden doivent s'entretenir pour la première fois. Ils devraient chacun tenir une conférence de presse à l'issue de leur réunion, à retrouver sur RT France.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov est arrivé à la villa La Grange. Son homologue américain Antony Blinken est également attendu.
Ainsi qu'en témoignent plusieurs publications partagées par la mission permanente de la Russie auprès de l'ONU et d'autres organisations internationales à Genève, les derniers préparatifs sont en cours avant la rencontre entre Vladimir Poutine et Joseph Biden.
Le président de la Confédération suisse Guy Parmelin est arrivé sur place.
Le président russe Vladimir Poutine a atterri en Suisse, où il doit s'entretenir un peu plus tard avec son homologue américain, sur place depuis la veille. Il s'agit de la première rencontre entre les deux dirigeants.
Le convoi de la délégation russe a quitté le tarmac de l'aéroport de Genève vers 12h45 pour se diriger vers la villa La Grange, au bord du lac Léman, où se déroulera la rencontre.
Vladimir Poutine devrait arriver à Genève aux alentours de 12h30 (heure de Paris). Il doit ensuite se rendre à la villa la Grange, à Genève, où il rencontrera pour la première fois son homologue Joe Biden, arrivé sur place la veille depuis Bruxelles.
Les deux dirigeants s'entretiendront lors d'une réunion qui devrait durer plusieurs heures. Aucune conférence de presse commune n'est prévue au terme de cette discussion, même si chacun des deux chefs d'Etat devrait s'exprimer devant la presse.
Parmi les sujets abordés au cours de cette rencontre, figureront notamment différents dossiers internationaux (Syrie, Ukraine, Biélorussie).
Retrouvez l'édition spéciale de RT France.
«L'objectif des chefs d'Etat des deux pays est d'essayer de contenir la spirale de déstabilisation», estime Pierre-Emmanuel Thomann, professeur de géopolitique et fondateur d'Eurocontinent, à quelques instants de la rencontre entre Joe Biden et Vladimir Poutine.
«La rencontre sera musclée», souligne Jean-Claude Beaujour, vice-président du think tank France-Amériques, invité de RT France ce 16 juin pour décrypter les enjeux de la rencontre Biden-Poutine.
Quels sont les enjeux économiques de cette rencontre entre les deux dirigeants ? L'éditorialiste Jean-Marc Sylvestre fait le point.
Alors que les derniers préparatifs sont en cours à Genève pour accueillir le premier sommet entre Vladimir Poutine et Joe Biden, à suivre en direct sur RT France ce 16 juin, une boulangère genevoise a décidé de marquer le coup, avec une nouvelle création : «Peace of cake».
Pour la première fois, les présidents américain et russe, Joe Biden et Vladimir Poutine, s'entretiennent ce 16 juin à Genève en Suisse dans un contexte particulièrement tendu. D'après la Maison Blanche, l'objectif de cette rencontre est de rendre les relations entre les deux pays plus «stables et prévisibles» là où Vladimir Poutine espère que des «mécanismes de coopération» soient mis en place dans plusieurs domaines. Les deux partagent un constat commun : les relations entre les deux pays sont «au plus bas».
Joe Biden et Vladimir Poutine se retrouveront à la villa La Grange, une bâtisse du XVIIIe siècle située au cœur de la ville de Genève. Selon le Kremlin, les discussions débuteront à 13h (11h GMT) et devraient durer entre quatre et cinq heures. Au programme : une rencontre en format réduit (les présidents américain et russe ainsi que les chefs de la diplomatie Antony Blinken et Sergueï Lavrov) avant une séance de travail élargie.
Les sujets de désaccord sont nombreux : Ukraine, Biélorussie, Alexeï Navalny, cyberattaques, rapprochement de l'OTAN, etc. Washington a sanctionné Moscou à plusieurs reprises et la Russie a répondu par des contre-sanctions, jugeant néanmoins qu'il n'était dans l'intérêt de personne de se livrer à une telle politique. Autre signal fort : les deux Etats n'ont plus d'ambassadeurs dans leurs capitales respectives.
Des rencontres préparatoires «constructives» mais pas de conférence de presse commune
La rhétorique américaine consiste à dénoncer le comportement «agressif» de la Russie qui rejette de son côté toutes ces accusations et qui dit n'aspirer qu'à un dialogue «honnête» dans le respect de ses intérêts nationaux. Le président Joe Biden, qui vient de participer à un sommet de l'OTAN, a annoncé le 14 juin qu'il allait dire franchement à son homologue russe quelles étaient les «lignes rouges» à ne pas franchir. De son côté, le chef de la diplomatie russe a estimé le 9 juin que «la normalisation des relations russo-américaines [...] n'était possible que si les principes d'égalité, de respect mutuel et de non-ingérence dans les affaires intérieures» étaient respectés, ajoutant que pour «danser le tango», il fallait être deux.
Si les rencontres préparatoires à ce sommet ont été jugées «constructives» des deux côtés, notamment le premier face à face, en mai, entre Sergueï Lavrov et son homologue américain Antony Blinken qui a eu lieu en Islande, les deux dirigeants s'exprimeront à l'issue de cette rencontre chacun de leur côté sans tenir de conférence de presse commune.