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Le chef républicain de la majorité au Sénat soutient les recours judiciaires de Donald Trump

Joe Biden a obtenu plus de 270 grands électeurs, selon les grands médias américains dont AP, Fox News et CNN. Donald Trump avait, avant même cette annonce, déposé des recours dans plusieurs Etats et dénoncé de possibles fraudes.

Mardi 10 novembre

Le chef républicain de la majorité au Sénat Mitch Mc Connell ne reconnaît pas Joe Biden comme président-élu. Selon lui, Donald Trump est à 100% dans son droit d'examiner les possibles irrégularités lors de la présidentielle : «Tous les bulletins légaux doivent être comptés.»

Les démocrates «ne devraient craindre aucun contrôle supplémentaire» s'ils estiment que le processus électoral est juste, a-t-il précisé.

Lundi 9 novembre

Six jours après le scrutin, voici les premiers chiffres à retenir de cette élection présidentielle américaine 2020.

Le roi Salmane d’Arabie saoudite et le prince héritier Mohammed ben Salmane ont félicité Joe Biden et Kamala Harris après leur victoire annoncée par les médias. Le monarque a rappelé «les relations historiques étroites particulières entre les deux pays et peuples amis» et souhaité ses «meilleurs vœux de succès» au tandem, d’après l’agence de presse publique SPA. Le prince héritier a ajouté «aspirer à poursuivre la coopération conjointe entre les deux pays amis», selon cette même source.

Dimanche 8 novembre

A en croire des médias américains, le monde serait à la fête après que Joe Biden a été donné vainqueur par des médias d'outre-Atlantique. Ainsi, Paris aurait fait sonner les cloches de ses églises et Londres aurait tiré des feux d'artifice...

Après avoir félicité Joe Biden, l'ancien président George Bush a toutefois souligné que Donald Trump avait «le droit de demander des recomptages et de déposer des recours en justice», ce qui permettra selon lui de trancher tous les problèmes en suspens.

Sur Twitter, le président américain Donald Trump a lancé la contre-attaque. Dans une série de messages, il rappelle la décision de la Cour Suprême de séparer les bulletins en Pennsylvanie qui sont arrivés après la date limite, estimant qu'il était nécessaire de s'assurer de la validité de tous les bulletins. Faute de quoi, cela pourrait selon lui fortement impacter le scrutin.

«S'il existe un problème d'authentification [des bulletins], cela affecterait sérieusement l'ensemble de l'élection», déclare-t-il ainsi, citant l'avocat Jonathan Turley.

«Nous pensons que ces gens sont des voleurs. Les machines [à voter] dans les grandes villes sont corrompues. Cette élection a été volée», a-t-il encore écrit, reprenant les propos de Newt Gingrinch.

Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a assuré que son pays était prêt au dialogue avec la nouvelle administration américaine annoncée victorieuse dans les médias.

L'opposant russe Alexeï Navalny a écrit sur Twitter un message de félicitations à l'adresse de Joe Biden et de sa colistière Kamala Harris : «Félicitations à Joe Biden et Kamala Harris pour la victoire et aux Américains pour la définition d'un nouveau leadership lors d'élections libres et équitables.» «C'est un privilège qui n'est pas disponible pour tous les pays», a-t-il ajouté, précisant être «dans l'attente du nouveau niveau de coopération entre la Russie et les États-Unis».

Svetlana Tikhanovskaïa, ancienne candidate malheureuse à l'élection présidentielle en Biélorussie, arrivée deuxième lors du scrutin du 9 août avec 10,1% des suffrages, a félicité Joe Biden dans un message diffusé sur Telegram.

«Le monde entier a regardé les élections aux Etats-Unis, un pays avec une démocratie qui fonctionne [...] Il y avait une véritable compétition d'idées, de programmes et d'équipes, contrairement au Belarus, où les votes aux élections sont tout simplement volés, alors qu'aux Etats-Unis le vote de chaque électeur est pris en compte», a expliqué celle qui se trouve à Vilnius, en Lituanie.

Il faudra attendre le 5 janvier prochain, et une élection partielle dans l'Etat de Géorgie, pour savoir si le Parti démocrate sera en mesure de prendre le contrôle du Sénat sans lequel il lui sera très difficile de gouverner si l'élection de Joe Biden est confirmée.

Le sénateur républicain David Perdue sera opposé au démocrate Jon Ossoff et la sénatrice républicaine Kelly Loeffler à Raphael Warnock.

En cas de victoire des démocrates dans ces deux duels, le Sénat serait équitablement distribué entre les deux partis et il reviendrait alors, comme le stipule la Constitution, au vice-président de trancher en cas d'égalité.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a félicité Joe Biden pour sa victoire électorale annoncée par la presse. Dans un communiqué, il affirme avoir «hâte de travailler avec le président élu Joe Biden et son administration pour renforcer les relations» américano-palestiniennes.

Le président afghan Ashraf Ghani a assuré que les liens entre Kaboul et Washington devraient être renforcés autour de sujets tels que le contre-terrorisme et le processus de paix, alors qu'il félicitait Joe Biden pour sa victoire électorale. «L'Afghanistan a hâte de continuer et d'approfondir son partenariat stratégique multidimensionnel avec les Etats Unis […] y compris pour le contre-terrorisme et amener la paix en Afghanistan», a-t-il déclaré sur Twitter.

Dans un discours prononcé depuis son fief de Wilmington (Delaware), Joe Biden a appelé les Américains à ne plus traiter leurs opposants comme des «ennemis» et s'est engagé à «être un président qui rassemble et non qui divise».

Benjamin Netanyahou, Premier ministre israélien, a félicité Joe Biden après l’annonce de sa victoire par les médias américains lors de l'élection présidentielle. «Félicitations à Joe Biden et Kamala Harris. Joe, nous nous connaissons depuis près de 40 ans, notre relation est chaleureuse et je sais que tu es un grand ami d'Israël», a-t-il assuré sur Twitter. «J'espère pouvoir avec vous deux approfondir encore davantage l'alliance spéciale qui lie les Etats-Unis et Israël», a-t-il ajouté.

Il a également remercié le président Donald Trump «pour l’amitié» dont il a fait preuve à l’égard de l’Etat hébreu, soulignant que le républicain avait «porté l'alliance américano-israélienne à des sommets sans précédent».

Eshaq Jahangiri, vice-président de la République islamique d’Iran, a assuré sur Twitter espérer un changement dans les «politiques destructrices» menées selon lui par les Etats-Unis après l'annonce par les médias de la victoire de Joe Biden. «J'espère assister à un changement dans les politiques destructrices américaines et un retour au droit, aux engagements internationaux et au respect des nations», a-t-il fait valoir, ajoutant que «l'ère de Trump et de son équipe dangereuse de va-t-en guerre est terminée.»

Le président mexicain Andres Manuel Lopez Obrador a expliqué le 7 novembre 2020 qu’il était à son avis trop tôt pour donner le nom du vainqueur de la présidentielle américaine. «Nous allons attendre que toutes les questions légales soient résolues. Nous ne voulons pas être imprudent», a-t-il déclaré face à la presse en référence aux recours annoncés par Donald Trump.

«Nous ne souhaitons pas agir à la légère et voulons être respectueux de l'autodétermination des peuples et des droits d'autrui», a-t-il ajouté, poursuivant : «Nous n'avons aucun litige avec ni l'un ni l'autre des deux candidats. C'est un sujet humain, il faut faire preuve de décence et de prudence politique avant de prendre position sur ce qui s'est passé.»

«Chaleureuses félicitations à [Joe Biden] et [Kamala Harris]. Je me réjouis de travailler avec vous pour renforcer davantage l'alliance Japon-Etats-Unis et assurer la paix, la liberté et la prospérité dans la région Indo-Pacifique et au-delà», a tweeté le Premier ministre japonais Yoshihide Suga.

La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi s'est exclamée : «Nous gardons la République !». Elle a ajouté dans un tweet : «Félicitations à Joe Biden pour sa victoire, pour l'âme de notre pays. Félicitations à Kamala Harris pour avoir marqué l'histoire. C'est un temps pour guérir et un temps pour grandir ensemble.»

«Ann [son épouse] et moi présentons nos félicitations au président élu Joe Biden et à la vice-présidente élue Kamala Harris. Nous savons que tous deux sont des personnes de bonne volonté et de caractère admirable. Nous prions pour que Dieu les bénisse dans les jours et années à venir», a écrit le sénateur républicain et ex-candidat à la présidentielle américaine, Mitt Romney.

«Nous somme fiers de cette campagne bien menée et nous attendons avec impatience de voir les changements positifs qu'ils [Joe Biden et Kamala Harris] apporteront à notre nation», a déclaré l'ancien président américain Jimmy Carter.

Hillary Clinton sur Twitter : «Les électeurs se sont exprimés et ils ont choisi Joe Biden et Kamala Harris comme nos prochains président et vice-présidente. C’est une équipe historique, une répudiation de Trump, et une nouvelle page pour l’Amérique. Merci à tous ceux qui ont aidé à le réaliser. En avant, ensemble.»

«Une fois que toutes les voix auront été comptées, le président élu Biden et la vice-présidente élue [Kamala] Harris auront remporté une victoire historique et déterminante», a déclaré l'ancien président américain Barack Obama dans un communiqué.

L'ex-chef d'Etat a souligné que «lorsqu[e] [Joe Biden] entrera à la Maison Blanche en janvier, il sera confronté à une série de défis extraordinaires qu'aucun nouveau président n'a jamais connus : une pandémie qui fait rage, une économie et un système judiciaire inégalitaires, une démocratie en danger et un climat en péril».

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen Charles Michel ont félicité Joe Biden, insistant sur la volonté de l'UE de rebâtir avec les Etats-Unis un «partenariat solide», après une relation conflictuelle sous le mandat de Donald Trump.

«L'UE est prête à s'engager pour un partenariat transatlantique solide. Covid-19, multilatéralisme, climat et commerce international sont des défis à affronter ensemble», a ainsi tweeté Charles Michel.

«Mes plus chaleureuses félicitations au président élu Joe Biden, un ami et un partenaire digne de confiance dans la construction d'un Irak meilleur», a écrit sur Twitter le président irakien Barham Saleh. «Nous avons hâte de travailler ensemble pour atteindre nos objectifs communs et consolider la paix et la stabilité dans l'ensemble du Moyen-Orient», a-t-il ajouté. 

Le prince héritier d'Abou Dhabi et homme fort des Emirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, a félicité Joe Biden et Kamala Harris «pour leur victoire à l'élection américaine».

Samedi 7 novembre

«Félicitations @JoeBiden sur votre victoire spectaculaire», a tweeté le Premier ministre indien Narendra Modi.

Dans un deuxième tweet, le dirigeant a salué le «succès» de la colistière de Joe Biden Kamala Harris, amenée à être vice-présidente des Etats-Unis, estimant que celui-ci était «une source d'une immense fierté [...] pour tous les américano-indiens». Kamala Harris est la fille d'un père jamaïcain et d'une mère indienne.

Un certain nombre de dirigeants occidentaux, parmi lesquels les chefs du gouvernement italien (Giuseppe Conte), britannique (Boris Johnson) et allemand (Angela Merkel) ont félicité Joe Biden, après l'annonce de sa victoire à la présidentielle américaine par les grands médias. Certains ont loué, à cette occasion, l'importance de la relation «transatlantique».

«Les Américains ont désigné leur Président. Félicitations @JoeBiden et @KamalaHarris ! Nous avons beaucoup à faire pour relever les défis d’aujourd’hui. Agissons ensemble !», a twitté le président de la République française, Emmanuel Macron, après l'annonce par les grands médias américains de la victoire à l'élection présidentielle des Etats-Unis du candidat démocrate Joe Biden.

Des foules se pressent près de la Maison Blanche, après l'annonce de la victoire de Joe Biden par la presse américaine.

Pour Régine Torrent, historienne, spécialiste des Etats-Unis interviewée par RT France juste après l'annonce par la presse de la victoire de Joe Biden à la présidentielle américaine, «la bataille n’est pas terminée»

«Nous voulons investir dans notre coopération [avec le nouveau président américain], pour un nouveau départ dans la relation transatlantique, un "new deal"» , a tweeté le chef de la diplomatie allemande Heiko Maas, après l'annonce par les grands médias américains de la victoire de Joe Biden.

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a félicité Joe Biden après l'annonce par les grands médias américains de son élection, ainsi que sa colistière Kamala Harris.

«Je suis impatient de travailler avec le président élu Biden, la vice-présidente Harris, leur administration et le Congrès des États-Unis pour que nous puissions relever ensemble les plus grands défis mondiaux», a-t-il écrit dans un communiqué.

«Nous savons tous pourquoi Joe Biden se précipite pour se présenter faussement en vainqueur et pourquoi ses alliés dans les médias tentent avec autant d'efforts de l'aider : ils ne veulent pas que la vérité éclate», a écrit Donald Trump dans un communiqué. «Le constat simple est que cette élection est loin d'être terminée», a-t-il martelé.

Selon des grands médias américains tels que AP et CNN, mais aussi Fox News, Joe Biden a obtenu les 270 grands électeurs requis pour devenir président des Etats-Unis. Donald Trump, qui dénonce des fraudes liées au vote par correspondance, conteste néanmoins cette annonce.

Plusieurs médias et agences américains (AP, NBC, CNN), ont déclaré que Joe Biden avait remporté la présidentielle en obtenant 270 grands électeurs.

«J’ai gagné cette élection, de beaucoup», a twitté ce 7 novembre le président sortant des Etats-Unis Donald Trump, bien que le décompte des voix ne soit pas officiellement terminé.

Twitter prévient, en bas de ce message, que «les sources officielles» peuvent ne pas avoir annoncé le terme de cette élection au moment où a été publié ce tweet.

Des centaines de manifestants anti-Trump se sont réunis à Washington DC le 6 novembre 2020 pour exiger que chaque vote soit pris en compte lors de la présidentielle − y compris les votes par correspondance, qui feraient l'objet de fraudes massives selon le chef d'Etat. Un gigantesque ballon représentant Trump caricaturé en rongeur a paradé dans les rues.

Plusieurs dizaines de partisans du président Donald Trump sont descendus le 6 novembre dans les rues de Détroit pour contester les résultats de la présidentielle américaine dans l’Etat du Michigan, dénonçant des fraudes supposées dans le processus électoral.

Alors que la tension monte tous les jours un peu plus entre républicains et démocrates et que le président dénonce des fraudes électorales, un porte-parole de Joe Biden a menacé hier «d'expulser» Donald Trump de la Maison Blanche.

Entretien entre Gérald Olivier, journaliste et chercheur à l’IPSE, et Randy Yaloz, président des Republicans Overseas France. Ils étaient invités à revenir sur les fraudes dénoncées par le président sortant Donald Trump et son équipe de campagne dans certains Etats clés à l’occasion de l’élection présidentielle américaine.

Vendredi 6 novembre

L'Etat américain de Géorgie, où le démocrate Joe Biden et le président républicain Donald Trump sont dans un mouchoir de poche, a annoncé qu'il allait procéder à un recomptage des votes de l'élection présidentielle.

La course en Géorgie «reste trop serrée», a déclaré le secrétaire d'Etat local, Brad Raffensperger, lors d'une conférence de presse à Atlanta. 

L'équipe de campagne de Donald Trump a affirmé que l'élection présidentielle américaine n'était «pas finie», au moment où son adversaire Joe Biden était à un pas de la Maison Blanche après être passé devant le président républicain dans l'Etat clé de Pennsylvanie.

«Cette élection n'est pas finie. Les projections erronées proclamant la victoire de Joe Biden sont basées sur des résultats loin d'être définitifs dans quatre Etats», a déclaré dans un communiqué Matt Morgan, un responsable de l'équipe de Donald Trump.

Selon les médias américains, Joe Biden passe devant Donald Trump dans le décompte des votes en Pennsylvanie. Le dépouillement continue. Plus tôt dans la journée, le candidat démocrate était également passé devant le président américain en Géorgie. 

Selon les médias américains, Joe Biden passe devant Trump en Géorgie. Le dépouillement est toujours en cours.

Lors de sa conférence de presse, Donald Trump a été coupé en direct par de nombreuses chaînes américaines. Celles-ci l'ont accusé de faire de la «désinformation».


Le président sortant a répété le 5 novembre à 18h30 (00h30 heure de Paris), lors d’une conférence de presse qu'il allait gagner l'élection présidentielle américaine et que les démocrates essaieraient de la lui «voler».


Joe Biden s'est dit certain de sa victoire imminente dans la course à la Maison Blanche face à Donald Trump, qui de son côté multiplie les recours en justice.

«Je demande à tout le monde de rester calme. Le processus fonctionne, le décompte s'achève et nous saurons très bientôt», a déclaré le candidat démocrate depuis le Delaware. «Nous n'avons aucun doute sur le fait que lorsque le dépouillement sera terminé [...] nous serons déclarés vainqueurs», a-t-il dit.

Jeudi 5 novembre

Alors que Donald Trump multiplie les recours en justice, et a annoncé son intention de contester les résultats dans les Etats clés pour cause de fraude électorale, le groupe des républicains au Sénat a apporté son soutien au chef de l'Etat.

«Donald Trump a passé les quatre dernières années à défendre les Etats-Unis. Nous sommes à ses côtés à chaque étape», ont écrit les membres du groupe sur Twitter.

«Soyez patients. Les votes sont en train d'être comptés et nous nous sentons bien par rapport à où nous en sommes», a twitté le candidat démocrate Joe Biden alors que les votes continuent d'être dépouillés dans les Etats clés.

Kayleigh McEnany, la porte-parole du président Donald Trump, a twitté une déclaration de ce dernier dans laquelle il soutient qu'il sortirait largement vainqueur de l'élection si seuls les «votes légaux» étaient comptabilisés.

«Si vous comptez les votes légaux, je gagne facilement l'élection ! Si vous comptez les votes illégaux et tardifs, ils peuvent nous voler l'élection !», a-t-il ainsi écrit dans un communiqué diffusé par Kayleigh McEnany.

Contestant la légalité de nombreux bulletins de vote non-vérifiés selon elle, l'équipe de campagne de Donald Trump a annoncé entamer une action en justice dans le Nevada. Elle dénonce le comptage de votes de non-résidents et de personnes décédées.

La situation en Pennsylvanie, un Etat clé où Donald Trump mène alors que plus de 90% des votes ont été comptés, est de plus en plus confuse. L'équipe de campagne du président américain vient en effet de gagner le droit d'observer le décompte des derniers votes, sur décision de justice.

Mais les démocrates ne l'entendent pas de cette oreille, et ont intenté une action en justice pour renverser cette décision, et empêcher les républicains de pouvoir observer le dépouillement.

Le président américain Donald Trump a annoncé son intention de contester tous les Etats récemment revendiqués par Joe Biden pour fraude électorale, assurant qu'il existait «beaucoup de preuves».

«Tous les Etats récemment revendiqués par Biden seront légalement contestés pour fraude électorale et fraude lors d'une élection d'Etat. Beaucoup de preuves – il suffit de consulter les médias. NOUS ALLONS GAGNER ! L'Amérique d'abord !», a-t-il ainsi twitté.

Les observateurs électoraux internationaux de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont accusé Donald Trump «d'abus de pouvoir flagrant». Un grief qui fait suite à la demande du président sortant d'arrêter le dépouillement des bulletins de vote avant la fin du processus, celui-ci soupçonnant des fraudes de la part du camp démocrate.

L'OSCE avait déjà parlé le 4 novembre «d'allégations infondées» de Donald Trump après qu'il eut accusé les démocrates de lui voler sa victoire en déposant des votes après la fermeture du scrutin.

Alors que l'incertitude entourant les résultats de l'élection présidentielle plonge les Etats-Unis dans une crise politique, des manifestations parfois violentes ont eu lieu à New York, Portland ou encore Détroit. RT France fait le point, en images.

«Arrêtez le décompte !», ont scandé des manifestants pro-Trump à Détroit, dans le Michigan, ce 4 novembre. Ils protestaient après le dépôt d'un recours par Donald Trump dans cet Etat attribué à Joe Biden, mais où le président américain suspecte des fraudes.

Sur Twitter, Donald Trump affirme avoir remporté des Etats dont les résultats officiels n'ont pas encore été annoncés. Le président sortant parle de victoire dans «la Pennsylvanie (qui n'autorisera pas d'observateurs légaux), l'Etat de Géorgie, et l'Etat de Caroline du Nord, chacun ayant une GRANDE avance de Trump.»

Il ajoute au sujet d'un Etat dont la victoire a pourtant été attribuée à Joe Biden. «Nous proclamons ici [la victoire] dans l'Etat du Michigan si il apparaît qu'il y a eu un grand nombre de bulletins déversés secrètement, comme le rapportent de nombreux témoignages», poursuit Donald Trump. 

La plateforme Twitter a réagi aux tweets du chef d'Etat en restreignant l'accès à sa publication sur le Michigan, qualifiée de «trompeuse» par le réseau social. Sous son premier message, Twitter souligne que les résultats pour ces Etats n'ont pas encore été officialisés.

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden s'est dit convaincu de remporter la présidentielle américaine face à Donald Trump, exhortant à compter «toutes les voix».

Les Américains ne seront «pas réduits au silence», a proclamé Joe Biden lors d'une déclaration dans son fief de Wilmington, dans le Delaware.  

«Il est évident que nous sommes en train de gagner assez d'Etats pour remporter les 270 votes de grands électeurs», le nombre nécessaire pour être élu à la Maison Blanche dans le système américain de suffrage universel indirect, a affirmé l'ex-bras droit de Barack Obama.

Selon les chaînes CNN et NBC, Joe Biden remporte l'Etat crucial du Michigan.

Les observateurs internationaux de l'OSCE ont durement critiqué ce 4 novembre les «allégations infondées» du président Donald Trump sur des fraudes lors de l'élection présidentielle américaine, soulignant qu'elles «affaiblissaient la confiance du public dans les institutions démocratiques».

«Personne – aucun politicien, aucun élu – ne devrait limiter le droit de vote de la population», a indiqué le député allemand Michael Georg Link, coordinateur des observateurs internationaux chargés de suivre ce scrutin. Il a ajouté : «Après une campagne aussi tendue, s'assurer que chaque vote est compté est une obligation fondamentale pour toutes les branches du gouvernement.»

Mercredi 4 novembre

Donald Trump a déposé un recours en justice pour obtenir la suspension du dépouillement dans l'Etat-clé de Pennsylvanie, où Joe Biden le devance d'une courte tête selon des résultats partiels, a annoncé le 4 novembre son directeur de campagne. «Les yeux du pays sont braqués sur la Pennsylvanie mais la Pennsylvanie compte les suffrages exprimés par courrier à l'abri des regards et cela doit cesser», a déclaré Bill Stepien dans un communiqué. «Nous agissons en justice pour suspendre le dépouillement en attendant plus de transparence», a-t-il ajouté.

Le président américain Donald Trump a empoché, selon Fox News et le New York Times, le dernier grand électeur qui restait à attribuer dans l'Etat du Maine.

Le candidat démocrate Joe Biden est donné gagnant dans le Wisconsin par les médias américains, avec 49,4% des voix, contre 48,8% pour Donald Trump. L'équipe de campagne du président américain a d'ores-et-déjà fait savoir qu'elle allait demander un recomptage des votes dans cet Etat. 

Une véritable situation de coude-à-coude se dessine entre le président sortant et son rival démocrate. Dans l'attente de l'annonce officielle d'un gagnant, force est de constater que le scénario est autre que ce qu'avaient annoncé les sondages.

L'équipe de campagne de Donald Trump a annoncé avoir saisi la justice pour suspendre le dépouillement dans l'Etat-clé du Michigan, où le président est devancé d'une courte tête par Joe Biden selon des résultats partiels.

Son directeur de campagne Bill Stepien a assuré dans un communiqué que ses équipes n'avaient «pas eu accès à plusieurs sites pour observer le dépouillement et le comptage des bulletins de vote» contrairement à ce que prévoit la loi du Michigan. 

«Nous avons déposé plainte aujourd'hui pour obtenir la suspension de ces opérations en attendant que cet accès soit restauré», a-t-il ajouté, précisant avoir exigé «un réexamen» des bulletins recensés lorsque son équipe n'était pas présente.

Le chef d'Etat soupçonne des fraudes électorales, après que son avance dans les Etats clés a fondu dans la nuit après la découverte de lots «surprises» de vote, et que des lots soient allés à 100% à son adversaire. Twitter a signalé ses messages.

Des accusations de fraudes se font jour également dans l'Etat clé d'Arizona. Un type de stylo (sharpie, un style de feutre) fourni aux électeurs auraient entraîné l'invalidation de nombreux votes, dans des comtés favorables à Donald Trump.

L'élu républicain à la Chambre des Représentant Paul Gosar a annoncé avoir demandé au procureur général de l'Etat de se pencher sur le problème.

Toutefois, selon les autorités locales citées par Fox News, l'utilisation de ces stylos est permise et n'empêcherait pas la comptabilisation des votes.

Le directeur de campagne de Donald Trump a annoncé que le chef d'Etat allait demander un recomptage des voix dans le Wisconsin, dès que les résultats définitifs seront annoncés.

«En dépit des des sondages ridicules utilisés comme tactique de suppression de vote, le Wisconsin a été une course très serrée, comme nous avons toujours pensé que ce serait le cas. Il y a eu des rapports concernant des irrégularités dans plusieurs comtés du Wisconsin qui soulèvent de sérieux doutes quant à la validité des résultats. Le président est en mesure de demander un recomptage, et nous le ferons immédiatement», a écrit Bill Steipen dans un communiqué.

La guerre est désormais ouverte dans la dernière ligne droite de cette élection. Donald Trump multiplie les tweets en accusant ouvertement les démocrates de fraudes, dans le but d'effacer l'avance dont il disposait dans les Etats clés. «Ils travaillent dur pour faire disparaître un avantage de 500 000 votes en Pennsylvanie, aussi vite que possible. Idem au Michigan et ailleurs !», a-t-il tweeté.

Auparavant, le chef d'Etat avait de nouveau dénoncé la découverte de bulletins surprises. «Ils trouvent des votes Biden partout – en Pennsylvanie, au Wisconsin et au Michigan. Tellement mauvais pour notre pays !» a-t-il écrit, remettant clairement en question le décompte des voix. 

Le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a appelé les responsables américains à faire «confiance» au «processus électoral» alors que le suspense demeure sur l'issue de l'élection présidentielle américaine.
Le taux de participation est «historiquement élevé, malheureusement la polarisation aussi. C'est pourquoi il est important que tous les responsables politiques [...] créent la confiance dans le processus électoral et les résultats», a-t-il souligné dans un communiqué, tandis que Donald Trump a remis en cause le décompte des voix.

«QU'EST-CE QUE C'EST QUE ÇA ?» : dans un tweet sans équivoque, le président américain a relayé les inquiétudes grandissantes du camp républicain sur le comptage des votes au Michigan.

Le chef d'Etat a retwteeté un message d'un internaute qui estime qu'il y a «suffisamment de raison d'aller devant la justice». «Nulle personne honnête ne peut, voyant ça, dire que c'est normal et que ce n'est pas inquiétant», expliquait Matt Walsh, soulignant que Joe Biden a obtenu une tranche de plus de 128 000 votes dans la nuit, sans une seule voix pour Donald Trump.

L'équipe de campagne de Donald Trump s'est montrée confiante quant à une victoire de ce dernier, estimant être en «très bonne position». «Si nous comptons tous les bulletins légaux, nous pensons que le président gagnera», a ainsi déclaré son directeur de campagne Bill Stepien, estimant que c'était pour cette raison que les démocrates souhaitaient comptabiliser les votes qui arrivent tardivement.

Bill Stepien a par ailleurs souligné que les marges semblaient suffisamment minces dans le Wisconsin, l'un des Etats les plus disputés, pour justifier un recomptage des voix, une éventualité qui repousserait de plusieurs jours voire plusieurs semaines tout résultat certifié.

Le candidat démocrate Joe Biden a promis que les démocrates lutteraient jusqu'au bout afin que tous les bulletins de vote de la présidentielle soient pris en compte. «Nous ne nous accorderons aucun répit jusqu'à ce que chaque bulletin de vote soit compté», a tweeté l'ancien vice-président de Barack Obama.

Le président américain Donald Trump a fait part de ses sérieux doutes sur le scrutin dans les états clés, dénonçant l'apparition de bulletins de vote «surprise» dans la nuit : «La nuit dernière, je menais, parfois largement, dans de nombreux Etats clés, pratiquement tous contrôlés et gouvernés par les démocrates. Puis, pas à pas, [mon avance] a commencé à disparaître alors que des lots surprises de votes étaient comptés. TRES ETRANGE, et les "instituts de sondages" se sont complètement et de manière historique trompés !»

«Comment se fait-il que chaque fois qu'ils comptent les lots de vote par correspondance ils soient si dévastateurs dans leur pourcentage et dans leur pouvoir de destruction», s'est encore interrogé le locataire de la Maison Blanche.

Plusieurs personnalités proches des républicains ont souligné ce qu'elles considèrent être une anomalie dans les résultats au Michigan, Etat déterminant dans la course à la Maison Blanche.

«[Joe] Biden a obtenu une tranche de 138 339 votes au Michigan, sans un seul vote pour Donald Trump, au cas où vous demanderiez ce qu'il se passe», a ainsi écrit un internaute, retweeté par le fils du président américain.

«Pendant que tout le monde dormait et après que tout le monde soit rentré à la maison, les démocrates du Michigan ont trouvé par magie un trésor de 138 339 votes, et la totalité de ces 138 339 "votes" sont allés par magie à Biden ? Cela n'a pas du tout l'air suspect», a déclaré le fondateur du site d'information The Federalist, Sean Davis, dans un tweet très partagé avant d'être signalé par le réseau social.

«C'est impossible statistiquement. Il est temps d'ouvrir une enquête. Les démocrates essaient de tricher. On ne peut désormais plus le nier», lui a répondu la militante conservatrice Candace Owens.

Dans l'Etat clé du Michigan, les votes continuent d'être comptabilisés dans le comté de Wayne, où se trouve notamment la ville de Détroit. Interrogée par CNN, la responsable Cathy M. Garrett n'a pas été en mesure de dire quand les résultats finaux pourraient être annoncés : «En raison de la taille de notre comté, je ne veux pas me prononcer la dessus. Mais sachez simplement que ce n'est pas une compétition. Il est juste très important que nous soyons précis, et nous serons là jusqu'à ce que le travail soit terminé.»

A l'heure actuelle, le président américain dispose de 49,4% des votes contre 49% pour Joe Biden, alors que 92% des bulletins ont été dépouillés selon Fox News.

Dans l'Etat clé de Pennsylvanie, les résultats ne devraient pas être connus avant deux jours selon Al Schmidt, responsable de la ville de Philadelphie. «Si tout continue à ce rythme, nous aurons les résultats totaux dans les deux prochains jours», a-t-il déclaré à la chaîne américaine CNN.

«Nous gérons en réalité deux types de systèmes électoraux en même temps. Nous avons donc traité un lot de bulletins de vote par la poste, puis nous sommes passés à tous les votes en personne des bureaux de vote. Et maintenant nous sommes de retour aux bulletins de vote par la poste», a-t-il fait savoir.

A l'heure actuelle, Donald Trump mène avec 55,8% des voix contre 43,1% à Joe Biden alors que 64% des bulletins de votes ont été dépouillés selon Fox News.

Des manifestants armés de fusils d'assaut ont brûlé des drapeaux américains et défilé dans les rues de Portland, dans le nord-ouest des Etats-Unis, la nuit du 3 au 4 novembre.

Alors que des Etats clés n'ont pas fini leur dépouillement, des militants se sont rassemblés devant le tribunal fédéral de Portland, l'épicentre des manifestations antiracistes très tendues ayant émaillé l'été.

«Nous n'aimons aucun des candidats – j'ai honteusement voté pour Biden – mais si Trump en reprend pour quatre ans, les gens vont devenir fous furieux», a déclaré un jeune protestataire cité par l'AFP, alors que deux drapeaux américains brûlaient devant le bâtiment.

Le Premier ministre slovène Janez Jansa a adressé ses félicitations au président Donald Trump. «Il apparait clair que les américains ont élu Donald Trump et Mike Pence pour quatre années supplémentaires [...] Félicitations au Parti républicain pour ses résultats solides dans l'ensemble des Etats-Unis», a-t-il fait savoir sur Twitter.

Une véritable situation de coude-à-coude se dessine entre le président sortant et son rival démocrate, alors que les décomptes se poursuivent. Dans l'attente de l'annonce officielle d'un gagnant, force est de constater que le scénario est autre que ce qu'avaient annoncé les instituts de sondages, à savoir une vague Biden. Ont-ils commis les mêmes erreurs qu'en 2016 ?

Dans un communiqué cité par l'AFP, les démocrates se sont dits prêts à se battre en justice si Donald Trump saisit la Cour suprême, comme il l'a promis le 4 novembre.

Depuis New York, notre reporter Thomas Bonnet fait le point.

L'Etat du Maine a été remporté par Joe Biden, selon l'agence Associated Press. Le démocrate a recueilli trois grands électeurs sur quatre, le dernier n'étant pas désigné pour le moment.

Joe Biden remporte l'Arizona, selon l'agence américaine Associated press. Cet Etat clé compte 11 grands électeurs. L'Arizona avait été séduit par Donald Trump en 2016.

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Donald Trump a donné une conférence de presse en direct de la Maison Blanche à Washington à 2h30 du matin heure locale. Sous les applaudissements, il a remercié «le peuple américain et les millions de personnes qui ont voté» pour lui. Il se dit prêt à «faire une grande fête» car il affirme avec assurance être en train de «tout gagner ».

«Les résultats ont été phénoménaux. Les citoyens de ce pays sont allés aux urnes en nombre record». Après avoir cité les Etats qu’il a remportés (Floride, Géorgie, Caroline du Nord, Texas etc...), il s’est montré confiant quant à une victoire en Pennsylvanie. «Nous allons vers le dépouillement des endroits de la Pennsylvanie où l’on m’apprécie.»

Donald Trump a annoncé qu’il saisirait la Cour suprême afin de s’assurer que des bulletins de vote ne soient pas retrouvés «à quatre heures du matin» ou ajoutés aux urnes.

«J’ai l’impression qu’on a déjà gagné», s'est donc réjoui Donald Trump, avant de laisser le micro à son vice-président Mike Pence. «Merci Monsieur le président. Je me joins à vous pour remercier les Américains qui ont déposé leur bulletin dans l’urne et souhaitent quatre ans supplémentaires de mandat de Donald Trump.»

«Trump remporte l'Etat du Texas et ses 38 grands électeurs», rapporte l'antenne américaine de l'AFP.

Cet Etat du Sud des Etats-Unis apporte au président sortant 38 grands électeurs, ce qui porte son total à au moins 213, contre 223 pour le démocrate. Il en faut 270 pour remporter l'élection présidentielle américaine. 

Twitter a immédiatement signalé la dernière publication de Donald Trump sur le réseau social. Réagissant à l'annonce surprise de son rival Joe Biden qui s'était montré particulièrement optimiste, le président sortant venait d'affirmer qu'il n'entendait pas se faire «voler l'élection», annonçant une intervention imminente. «Une partie ou la totalité du contenu partagé dans ce tweet est contestée et susceptible d'être trompeuse quant au mode de participation à une élection ou à un autre processus civique», a fait savoir Twitter.

Quelques minutes plus tard, Facebook a pour sa part réagi aux publications des deux candidats. «Les résultats finaux peuvent différer des décomptes initiaux, du fait que le dépouillement va se poursuivre sur plusieurs jours ou semaines», a écrit la firme de Mark Zuckerberg.

Dans la foulée de la déclaration de Joe Biden, le président sortant a publié une série de tweets dans laquelle il s'est montré tout aussi confiant que son rival. «On est devant et de loin, mais ils essaient de voler l'élection. Jamais nous ne les laisserons faire. Les bulletins ne peuvent pas être déposés après la fermeture du scrutin», a écrit Donald Trump en réponse à l'optimisme affiché par le candidat démocrate, annonçant une déclaration imminente.

Après des premières annonces convergentes, l'agence de presse Associated press annonce la victoire de Trump en Floride, un Etat décisif.

«Ce soir nous sommes en bonne voie pour gagner l'élection [...] On se sent bien, on est en bonne voie pour remporter l'Arizona [...] On va remporter la Pennsylvanie», a entre autres déclaré peu avant une heure du matin Joe Biden dans une intervention depuis son quartier général à Wilmington, dans le Delaware.

«Ce n'est ni à moi ni à Trump de déclarer qui est le vainqueur [...] On garde la foi», a-t-il encore affirmé.

Selon les chaînes américaines Fox News et CNN, Donald Trump a remporté un des Etats déterminants de cette élection, l'Ohio.

Le président Donald Trump a remporté l'Idaho, selon Fox News et le New York Times. Selon Fox News, Joe Biden a acquis de son côté l'Etat clé de l'Arizona, ainsi que le Nouveau Mexique.

Selon la chaîne américaine Fox News, Donald Trump vient de remporter un des états déterminant de cette élection : la Floride. L'équipe de campagne du président américain avait revendiqué la victoire dans cette état depuis plusieurs heures déjà.

Le candidat démocrate remporte lui, sans surprise, trois nouveaux Etats : la Californie, l'Oregon et Washington.

Le républicain Tommy Tuberville a battu le sénateur démocrate Doug Jones dans l'Etat de l'Alabama, selon les chaînes NBC et ABC, offrant un nouveau siège aux républicains dans leur bataille pour conserver la majorité au Sénat. 

L'ancien vice-président Joe Biden a remporté l'Etat du New Hampshire, selon les chaînes de télévision NBC et CBS. Donald Trump s'adjuge quant à lui l'Utah.

Selon les projections des médias américains, cités par l'AFP, les démocrates vont garder le contrôle de la Chambre des représentants.

Allié de Donald Trump, le sénateur Lindsay Graham a été réélu en Caroline du Sud.

Selon Fox News et le New York Times,le président américain a par ailleurs également remporté, sans surprise, le Kansas.

Le président américain Donald Trump a remporté la Caroline du Sud, selon le New York Times et NBC. Le candidat démocrate Joe Biden est lui donné vainqueur dans l'Etat du Colorado, selon les chaînes de télévision Fox News et NBC.

Donald Trump remporte quatre nouveaux Etats selon les médias américains cités par l'AFP : la Louisiane, le Wyoming, le Dakota du Nord et du Sud. L'ancien vice-président américain Joe Biden est pour sa part donné vainqueur dans le bastion démocrate de New York.

L'équipe de campagne du président américain Donald Trump a revendiqué la victoire dans l'Etat clé de Floride, capital pour sa réélection. 

Selon les estimations du New York Times à et au moment où 91% des votes ont été comptabilisés en Floride, Donald Trump est crédité de 50,6% des voix, contre 48,4% pour son adversaire démocrate Joe Biden. Mais les médias américains n'ont toujours pas tranché et donné l'Etat et ses 29 grands électeurs comme acquis à Donald Trump.

Le chef de la majorité républicaine au Sénat américain et allié de Donald Trump Mitch McConnell a été réélu dans son Etat du Kentucky, selon la chaîne de télévision Fox News et le New York Times.

Marjorie Taylor Greene, une candidate pro-Trump proche du mouvement QAnon, a quant à elle été élue à la Chambre des représentants américaine où elle représentera un bastion républicain, l'Etat de Géorgie.

Donald Trump remporte l'Etat de l'Arkansas, selon les médias américains, cités par l'AFP. L'ancien vice-président Joe Biden est quant lui donné vainqueur dans le bastion démocrate du Connecticut.

Les médias américains, cités par l'AFP, donnent Donald Trump vainqueur dans l'Oklahoma. Selon les projections de Fox News, il remporte également le Missouri, le Mississippi, l'Alabama et le Tennessee. Joe Biden remporte pour sa part le Maryland, le Massachusetts, le Delaware ainsi que l'Illinois et l'Etat de Washington.

Le président sortant Donald Trump est donné vainqueur dans l'Etat de Virginie occidentale, qu'il avait déjà remporté en 2016, selon Fox News et le New York Times

Cette victoire lui apporte cinq grands électeurs, en plus des 11 déjà engrangés dans l'Indiana et des 8 dans le Kentucky. Il en faut 270 pour remporter l'élection présidentielle américaine.

Les bureaux de vote ont fermé dans six nouveaux Etats, dont la Géorgie. Les résultats commencent par ailleurs à tomber : selon la chaîne d'information Fox News, le Vermont, sans surprise, est acquis au candidat démocrate Joe Biden.

Donald Trump remporterait pour sa part le Kentucky selon la chaîne américaine, et l'Indiana, selon l'AFP.

Le président américain a de nouveau affiché sa confiance dans un tweet : «Ça s'annonce vraiment bien pour nous partout dans le pays. Merci !»

L'heure de vérité approche pour les deux candidats. Le candidat démocrate Joe Biden, favori des sondages, va-t-il l'emporter ? Ou Donald Trump dispose-t-il d'électeurs «cachés», comme le pense l'un des rares instituts à avoir prédit la victoire du chef d'Etat en 2016 ?

Les premiers bureaux de vote ont fermé dans l'Indiana et le Kentucky.

Le candidat démocrate Joe Biden, a commis une série de lapsus embarrassants, en apparaissant confondre ses petites-filles et en disant présenter à un groupe d'électeurs son fils Beau... qui est décédé en 2015.

Joe Biden s'exprimait à Philadelphie, plus grande ville de la Pennsylvanie, un mégaphone en main. «Voici mon fils Beau Biden, que beaucoup parmi vous ont aidé à élire au Sénat du Delaware. Voici ma petite-fille Natalie», dit-il, en prenant en fait par les épaules une autre de ses petites-filles, Finnegan.

Se rendant alors compte de sa méprise, le septuagénaire se reprend ainsi, d'un ton confus: «Ah non, attendez, ce n'est pas la bonne.» Il prend alors par les épaules son autre petite-fille présente sur place, Natalie. Cette dernière est la fille de son fils Beau, décédé il y a cinq ans.

En déplacement à Philadelphie en ce jour d'élection, le candidat démocrate Joe Biden, entouré de quelques partisans, a notamment promis de «reconstruire la classe moyenne».

Mardi 3 novembre

De passage ce matin à son siège de campagne en Virginie, le président Trump devrait rester à la Maison Blanche pour le reste de la journée. Mais il continuera à recevoir des informations régulières concernant le scrutin par des fonctionnaires, dont certains ont établi une «cellule de crise» à la Maison-Blanche, rapporte CNN.

Les Américains sont «en droit de connaître le vainqueur» le jour de l'élection, a lancé Donald Trump, lors d'une visite dans un QG de campagne du parti républicain en banlieue de Washington. 
«Nous sommes en droit de connaître le vainqueur le 3 novembre», a insisté le président républicain, qui s'exprimait à Arlington en Virginie. Le recours accru des électeurs américains au vote par correspondance pourrait retarder le dépouillement des bulletins, donc l'annonce des résultats.

Le chef d'Etat s'est par ailleurs montré confiant quant à l'issue du scrutin : «J'ai entendu dire que nous nous débrouillions très bien en Floride et que nous nous débrouillions très bien en Arizona. Nous nous débrouillons incroyablement bien au Texas. Nous faisons, je pense que nous faisons – j'entends que nous faisons – bien partout. Je pense que nous allons passer une bonne nuit.»

L'ancien directeur du FBI James Comey n'a pas hésité à prendre parti dans ces élections, posant sur Twitter avec T-shirt au nom du candidat démocrate Joe Biden.

La tension est palpable dans l'état de Pennsylvanie, qui pourrait bien être déterminant pour l'élection. Alors que toute propagande électorale est interdite dans les bureaux de vote, des affiches appelant à voter pour Joe Biden ont été installées à proximité de certains bureaux, donnant lieu à des discussions animées.

«Elle n'est pas à côté de la porte où se trouve la machine qui permet de voter», se défend un homme qui assure travailler pour la commission électorale de la ville.

Dans d'autres bureaux, les affiches ont rapidement été enlevées.

Dans la soirée du 2 novembre, le directeur de campagne de Donald Trump a dénoncé ce qu'il estime être la stratégie du camp démocrate en cas de défaite. Selon lui, les démocrates évoqueront un «mirage rouge» en cas de victoire du président sortant le soir du scrutin, arguant que tous les votes – notamment ceux par correspondance – n'ont pas été pris en compte.

A Philadelphie, dans l'état clé de Pennsylvanie, un observateur s'est vu refuser l'entrée dans un bureau de vote, en dépit de son certificat, délivré par la commission électorale du comté.

Dans une vidéo rapidement devenue virale publiée par l'avocat Will Chamberlain, l'observateur Gary Feldman se voit refuser l'accès au bureau de vote par deux personnes qui assurent que son certificat «n'est pas valable pour ce bureau».

Will Chamberlain a publié un second tweet montrant le certificat en question, assurant que celui-ci était valable pour «tous les bureaux de vote de la ville».

Selon le média Daily Caller, la commission électorale a ouvert une enquête sur l'incident.

Trump, Biden : deux façons radicalement différentes d’utiliser les médias et les réseaux sociaux. Comment leur campagne s’est-elle déployée et qui les a appuyées ? Eléments de réponse avec Katia Pecnik.

Plus de 100 millions d'Américains ont voté de façon anticipée pour l'élection présidentielle, selon le dernier comptage actualisé du US Elections Project.

Les bulletins, envoyés par courrier ou déposés en personne par les électeurs avant l'ouverture officielle des bureaux de vote ce 3 novembre, représentent plus de 72% du nombre total de bulletins lors de l'élection de 2016, selon ce comptage établi par l'Université de Floride. Le vote anticipé a battu des records cette année en raison de la pandémie de Covid-19. 

Les cinq électeurs de Dixville Notch – un hameau de douze habitants du nord-est des Etats-Unis – ont lancé symboliquement l'élection présidentielle, en votant à l'unanimité pour le démocrate Joe Biden.

Le scrutin n'a pris que quelques minutes, comme le dépouillement et l'annonce des résultats : cinq votes pour Joe Biden, aucun pour le président républicain Donald Trump, qui brigue un second mandat.

Trump assure avoir "une très solide chance de gagner" la présidentielle

Donald Trump a assuré mardi avoir une très solide chance de gagner la présidentielle, lors d'un entretien accordé à la chaîne Fox le jour même de l'élection.

Le président républicain, que les sondages placent derrière son rival démocrate Joe Biden, a estimé que l«es foules incroyables» présentes à ses meetings allaient se traduire par des votes en sa faveur et créer la surprise comme en 2016.

«On va gagner très largement au Texas, en Floride, en Arizona. Je pense que les résultats seront très bons pour nous en Caroline du Nord», a-t-il encore prédit, en référence à plusieurs Etats où les résultats pourraient être serrés.

«Je pense que nous allons gagner en Pennsylvanie», un autre Etat-clé, a-t-il ajouté plus tard, lors de cette interview de plus d'une demi-heure.

Le président a affirmé qu'il remporterait davantage de grands électeurs que les 306 gagnés en 2016. Pour accéder à la Maison Blanche, un candidat doit obtenir au moins 270 des 538 grands électeurs attribués au niveau des Etats.

Donald Trump a par ailleurs balayé les inquiétudes selon lesquelles il pourrait déclarer victoire avant l'annonce de résultats officiels dans les Etats. Interrogé sur le moment où il se déclarerait gagnant, il a répondu: «seulement lorsque nous aurons une victoire. Il n'y a aucune raison de tirer des plans sur la comète».

Les bureaux de vote ont ouvert à New York, ainsi que certains dans le New Jersey, le Connecticut, le Maine et la Virginie.

«De plus en plus, le rejet du camp adverse est épidermique», analyse sur RT France Didier Combeau, chercheur associé à l’Institut des Amériques, au sujet du contexte de tension dans lequel s'inscrit cette élection.

Lors de leur dernier meeting de campagne respectif, Joe Biden et Donald Trump ont lancé les hostilités... qui se poursuivent dans les urnes aujourd'hui.

Les citoyens américains sont appelés aux urnes ce 3 novembre dans le cadre de l'élection présidentielle 2020, qui voit s'opposer le président sortant républicain Donald Trump et le candidat démocrate Joe Biden.   

Crise sanitaire du coronavirus oblige, près de 100 millions d'Américains ont choisi le vote par anticipation (en personne ou par correspondance, une méthode pourtant contestée par le camp républicain). Des dizaines d'autres sont attendus physiquement ce 3 novembre. L'incertitude, notamment autour du délai de publication des résultats, entoure ce scrutin inédit, dans un contexte de tensions accrues entre partisans et opposants du dirigeant des Etats-Unis. Suivez sur RT France les premiers résultats de l'élection présidentielle américaine, les déclarations des candidats et les dernières informations sur le déroulement du vote. Si Joe Biden part largement favori dans les sondages, Donald Trump espère bien réitérer l'exploit de 2016 lors duquel il avait déjoué tous les pronostics pour remporter le scrutin.

Retrouvez la page spéciale de RT France consacrée à la présidentielle américaine 2020