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Donald Trump dénonce de possibles fraudes électorales, Twitter le signale

Le chef d'Etat soupçonne des fraudes électorales, après que son avance dans les Etats clés a fondu dans la nuit après la découverte de lots «surprises» de vote, et que des lots soient allés à 100% à son adversaire. Twitter a signalé ses messages.

Il sera dit que l'élection présidentielle américaine devait être hors norme. Alors que les résultats définitifs ne sont pas encore connus et que le scrutin est on ne peut plus serré dans plusieurs Etats clés, le chef d'Etat Donald Trump a pointé du doigt ce 4 novembre ce qu'il estime être des anomalies majeures dans les fameux «swing states», ces Etats qui basculent du côté démocrate ou républicain d'une élection à l'autre.

«La nuit dernière, je menais, parfois largement, dans de nombreux Etats clés, pratiquement tous contrôlés et gouvernés par les démocrates. Puis, pas à pas, [mon avance] a commencé à disparaître alors que des lots surprises de votes étaient comptés. TRES ETRANGE, et les "instituts de sondages" se sont complètement trompés et de manière historique !», a ainsi écrit le chef d'Etat sur Twitter.

Le réseau social, qui se targue de vouloir défendre l'intégralité de l'élection en contrôlant les informations échangées sur sa plateforme, a immédiatement répliqué en masquant le message et en limitant sa diffusion. Une décision que Twitter justifie ainsi : «Une partie ou la totalité du contenu partagé dans ce Tweet est contestée et susceptible d'être trompeuse quant au mode de participation à une élection ou à un autre processus civique.»

«QU'EST-CE QUE C'EST QUE ÇA ?», interroge Donald Trump

Ce qui n'a pas empêché le chef d'Etat de continuer à faire entendre son mécontentement sur le réseau social. Le locataire de la Maison Blanche a notamment relayé une information très partagée dans le camp conservateur, qui souligne qu'il y a eu un inexplicable bond dans l'Etat déterminant du Michigan de plus 128 000 voix pour Joe Biden dans la nuit... alors que le président n'en obtenait pas la moindre dans le même temps. «QU'EST-CE QUE C'EST QUE ÇA ?», s'est-il interrogé dans un tweet sans équivoque.

Sous son message, le chef d'Etat partage l'avis d'un internaute qui estime qu'il y a «suffisamment de raison d'aller devant la justice». «Nulle personne honnête ne peut, voyant ça, dire que c'est normal et que ce n'est pas inquiétant», expliquait Matt Walsh, partageant lui-même un capture d'écran du problème en question. Là encore, Twitter a jugé que ces informations ne pouvaient être livrées aux internautes sans un avertissement.

En tout état de cause, il apparaît de plus en plus probable que le chef d'Etat conteste le résultat dans certains «swing states» et saisisse la Cour suprême, comme il l'a d'ores et déjà laissé entendre.