L’armée belge s’insurge contre l’accueil de migrants dans ses casernes

L’armée belge s’insurge contre l’accueil de migrants dans ses casernes© Wikipédia
Plusieurs syndicats de la Défense belges tirent la sonnette d'alarme sur l'accueil de migrants dans les casernes.
Suivez RT en français surTelegram

Plusieurs syndicats de la Défense s’inquiètent d’une série de problèmes dans les casernes où séjournent des réfugiés. Ils pointent notamment des problèmes de sécurité.

«On accueille des demandeurs d'asile dont on ne sait rien». Gilles Van Oosthuijze, membre du syndicat SLFP est en colère. Il pointe, avec d’autres, une sécurité trop laxiste dans l’accueil des migrants au sein des casernes de l’armée belge. Une absence d’identification claire, des risques sanitaires et des photos de militaires prises par les réfugiés font notamment partie des principales inquiétudes des syndicats.

Un grave problème de sécurité

Gilles Van Oosthuijze prend notamment l’exemple de la caserne de Tournai : «Ils entrent, ils sortent, ils communiquent avec leur smartphone et prennent mêmes nos militaires en photo ! Ces gens ne sont même pas screenés. Et s'il y avait des terroristes ou des personnes malveillantes parmi elles ? Ces militaires pourraient être appelés à partir en mission. Il y a un grave problème pour leur sécurité.»

La sécurité trop légère, pourrait, selon lui, conduire à des drames. Une simple barrière séparerait en effet les migrants des militaires et l’atmosphère serait tendue : «Côté armée, on est passé de 2 à 3 gardes, mais si une émeute éclate, on ne sait même pas si l'on peut ou si l'on doit intervenir», poursuit le syndicaliste.

Tournai ne serait pas un cas isolé. Des problèmes similaires sont pointés dans plusieurs établissements. Coxyde, Lombardzijde, Nieuport, Elsenborn ou Sijsele en feraient partie.

L’armée accuse le gouvernement

Les syndicats rendent le gouvernement responsable de la situation, notamment en raison de l’absence de consultation des forces armées. Selon eux, la décision d’héberger des réfugiés dans les casernes aurait été prise unilatéralement.

D’autres établissements devraient prochainement accueillir des migrants, comme la base navale de Koksijde, située sur la côte.

Une frégate a par ailleurs quitté le port de Zeebrugge lundi. Avec 175 membres d'équipage, le navire va prendre part à une opération européenne qui vise à combattre les réseaux de trafic d’êtres humains dans l’est de la Méditerranée. L’identification de ces réseaux, des routes empruntées et la neutralisation des bateaux suspects font notamment partie des objectifs de la mission.



Raconter l'actualité

Suivez RT en français surTelegram

En cliquant sur "Tout Accepter" vous consentez au traitement par ANO « TV-Novosti » de certaines données personnelles stockées sur votre terminal (telles que les adresses IP, les données de navigation, les données d'utilisation ou de géolocalisation ou bien encore les interactions avec les réseaux sociaux ainsi que les données nécessaires pour pouvoir utiliser les espaces commentaires de notre service). En cliquant sur "Tout Refuser", seuls les cookies/traceurs techniques (strictement limités au fonctionnement du site ou à la mesure d’audiences) seront déposés et lus sur votre terminal. "Tout Refuser" ne vous permet pas d’activer l’option commentaires de nos services. Pour activer l’option vous permettant de laisser des commentaires sur notre service, veuillez accepter le dépôt des cookies/traceurs « réseaux sociaux », soit en cliquant sur « Tout accepter », soit via la rubrique «Paramétrer vos choix». Le bandeau de couleur indique si le dépôt de cookies et la création de profils sont autorisés (vert) ou refusés (rouge). Vous pouvez modifier vos choix via la rubrique «Paramétrer vos choix». Réseaux sociaux Désactiver cette option empêchera les réseaux sociaux de suivre votre navigation sur notre site et ne permettra pas de laisser des commentaires.

OK

RT en français utilise des cookies pour exploiter et améliorer ses services.

Vous pouvez exprimer vos choix en cliquant sur «Tout accepter», «Tout refuser» , et/ou les modifier à tout moment via la rubrique «Paramétrer vos choix».

Pour en savoir plus sur vos droits et nos pratiques en matière de cookies, consultez notre «Politique de Confidentialité»

Tout AccepterTout refuserParamétrer vos choix