Mali : l'otage française Sophie Pétronin libérée
- Avec AFP
La présidence malienne a annoncé la libération de l'otage française Sophie Pétronin, qui avait été enlevée en 2016 dans le pays. Emmanuel Macron «a appris avec un immense soulagement sa libération».
La dernière otage française encore détenue dans le monde, Sophie Pétronin, ainsi que Soumaïla Cissé, haute personnalité malienne, présumés aux mains des djihadistes jusqu'alors, ont été libérées, a annoncé le 8 octobre la présidence malienne sur les réseaux sociaux.
La présidence de la République confirme la libération de M. Soumaila Cisse et Mme Sophie Petronin. Les ex otages sont en route pour Bamako.
— Presidence Mali (@PresidenceMali) October 8, 2020
La présidence de la République «confirme la libération de M. Soumaïla Cissé et Mme Sophie Pétronin. Les ex-otages sont en route pour Bamako», a-t-elle indiqué sur Twitter.
Emmanuel Macron «a appris avec un immense soulagement la libération» de Sophie Pétronin, «retenue en otage au Mali depuis près de quatre ans», a fait savoir l'Elysée dans un communiqué. «Heureux de la savoir libre», le président de la République «remercie tout particulièrement les autorités maliennes pour cette libération [et] les assure de l'entière volonté de la France de soutenir le Mali dans la lutte qu'il mène avec persévérance contre le terrorisme au Sahel», ajoute la présidence.
Aucun détail n'a été fourni dans un premier temps sur les circonstances de cette libération annoncée, qui se dessinait depuis le week-end.
Aucune information n'a non plus été fournie sur l'état de santé de Sophie Pétronin, 75 ans, et Soumaïla Cissé, 70 ans.
Sophie Pétronin avait été enlevée le 24 décembre 2016 par des hommes armés à Gao (nord du Mali), où elle vivait et dirigeait depuis des années une organisation d'aide à l'enfance.
Soumaïla Cissé, pour sa part, deuxième à trois reprises de l'élection présidentielle, avait été enlevé le 25 mars alors qu'il faisait campagne pour les élections législatives dans la région de Tombouctou (nord-ouest).
Tous deux étaient présumés être détenus par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).