Débat pour la présidentielle : Donald Trump réclame un contrôle antidopage pour Joe Biden
- Avec AFP
Constatant des prises de paroles «inégales» de son adversaire à la présidentielle Joe Biden, le président américain a annoncé dans un tweet qu'il allait «fermement exiger un test antidopage» pour ce dernier, précisant qu'il s'y soumettrait lui aussi.
Donald Trump a réclamé dimanche un contrôle antidopage pour son adversaire démocrate à l'élection présidentielle Joe Biden en amont de leur premier débat télévisé très attendu du 29 septembre.
I will be strongly demanding a Drug Test of Sleepy Joe Biden prior to, or after, the Debate on Tuesday night. Naturally, I will agree to take one also. His Debate performances have been record setting UNEVEN, to put it mildly. Only drugs could have caused this discrepancy???
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) September 27, 2020
«Je vais fermement exiger un test antidopage pour Joe Biden l'endormi avant ou après le débat de mardi soir», a déclaré le 27 septembre le président américain au sujet de son adversaire dans un des tweets tonitruants dont il a le secret.
Ses performances lors des débats ont été INEGALES comme jamais
Le président républicain, qui raille régulièrement les moments de flottement de son adversaire démocrate lors de ses prises de parole, a soupçonné ce dernier de prendre des «médicaments» pour améliorer ses performances.
«Ses performances lors des débats ont été INEGALES comme jamais, pour dire les choses gentiment. Seuls des médicaments ont-ils pu provoquer ces écarts ???», a-t-il déclaré sur le réseau social, assurant au passage qu'il accepterait «bien entendu» de se soumettre au même test.
Le président sortant de 74 ans ne cesse de railler l'absence de dynamisme présumée de son rival de 77 ans, voire de suggérer une forme de sénilité chez l'ancien vice-président.
Connu pour ses gaffes et dérapages, parfois rattrapé par son bégaiement de jeunesse, le démocrate a admis samedi que la confrontation télévisée serait «difficile». «Ce sera essentiellement attaques personnelles et mensonges», «c'est tout ce qu'il sait faire», a-t-il dit au sujet de l'ex-magnat de l'immobilier. «Il ne sait pas comment discuter des faits. Il n'est pas si intelligent que ça», a-t-il poursuivi.