L'armée américaine réduit de 2 000 militaires sa présence en Irak

L'armée américaine réduit de 2 000 militaires sa présence en Irak© US ARMY Source: Reuters
Des soldats américains à Fort Bragg (Caroline du Nord), le 5 janvier 2020 (image d'illustration).
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Après la Syrie – et avant l'Afghanistan –, l'armée américaine a annoncé une réduction de ses effectifs en Irak. Une décision qui, selon la Maison Blanche, traduit la volonté de Donald Trump de désengager les Etats-Unis des «guerres sans fin».

Le 9 septembre, l'armée américaine a annoncé une nouvelle réduction de ses effectifs en Irak : «les Etats-Unis ont décidé de réduire leur présence militaire en Irak d'environ 5 200 à 3 000 militaires durant le mois de septembre», a ainsi fait savoir le général Kenneth McKenzie, chef du commandement militaire américain au Moyen-Orient.

Dans un discours prononcé à Bagdad à l'occasion de la prise de fonction d'un nouveau commandant de la coalition anti-Etat islamique (EI), le général a toutefois souligné que les Etats-Unis continueraient à épauler l'armée irakienne dans sa lutte contre les derniers éléments du groupe EI encore actif dans le pays, et qu'ils maintiendraient une présence limitée en Syrie. «Nous devons poursuivre notre coopération contre l'EI avec nos partenaires en Irak et Syrie», a-t-il dit, soulignant la confiance de Washington dans la «capacité des forces irakiennes à opérer de façon indépendante».

Le président Trump a mis fin à une lignée de présidents américains qui pendant 39 ans ont soit déclaré une guerre soit impliqué les Etats-Unis dans un conflit international armé

Attendue depuis plusieurs semaines, cette décision n'est pas une surprise. La veille, la Maison Blanche avait laissé entendre qu'une annonce en ce sens était proche. Surtout, à en croire la porte-parole de Donald Trump, elle s'inscrit dans la vision globale du chef d'Etat, qui souhaite depuis son arrivée au pouvoir désengager les Etats-Unis des «guerres sans fin». «Le président Trump a mis fin à une lignée de présidents américains qui pendant 39 ans ont soit déclaré une guerre soit impliqué les Etats-Unis dans un conflit international armé», a-t-elle notamment déclaré le 9 septembre au cours de son point de presse quotidien.

Retrait d'Afghanistan à venir

Un haut responsable de l'administration Trump a part ailleurs assuré que le chef d'Etat annoncerait prochainement un retrait d'Afghanistan de l'armée américaine, après...18 ans de présence. Les Etats-Unis, qui ont signé fin février un accord historique avec les Taliban, disposent de 8 600 militaires dans le pays. Le Pentagone a dores et déjà annoncé le mois dernier qu'il souhaitait passer sous les 5 000 soldats d'ici la fin novembre, et Donald Trump, qui répète à l'envi qu'il souhaite «ramener ses troupes à la maison», avait de son côté avancé le chiffre de 4 000.

En pleine campagne pour un second mandat, le président cherche donc à se tenir au plus près d'une de ses promesses phares de 2016, à savoir réduire la présence militaire américaine à l'étranger. Et pour expliquer les difficultés qu'il peut éprouver à le faire, Donald Trump n'a pas hésité à mettre le cause le Pentagone, mais surtout le complexe militaro-industriel.

«Je ne dis pas que l'armée m'aime. Les soldats m'aiment. Les hauts-responsables du Pentagone probablement pas, parce qu'ils ne veulent rien faire d'autre que mener des guerres pour que toutes ces merveilleuses entreprises qui fabriquent les bombes, les avions et tout le reste, restent en bonne santé», a-t-il lancé le 7 septembre, dans un discours qui a beaucoup fait réagir outre-Atlantique.

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