Dix fois plus mortel que le H1N1, le Covid-19 se répandra jusqu'à l'arrivée d'un vaccin, selon l'OMS
Le directeur général de l'OMS a déclaré que le Covid-19 était «dix fois plus» mortel que le virus H1N1 de 2009 et que compte tenu de la mondialisation, un vaccin «sûr et efficace» devait être mis au point pour endiguer complètement l'épidémie.
L'OMS considère désormais que le virus responsable du Covid-19, qui a fait officiellement près de 115 000 morts dans le monde, est «dix fois plus» mortel que le virus H1N1 responsable de la pandémie de grippe de 2009.
En l'absence de vaccin, c'est peut-être ce qui se dessine, selon la présidente de la Commission européenne#COVID19#coronavirus#UrsulaVonDerLeyenhttps://t.co/oEbUZg0UR9
— RT France (@RTenfrancais) April 13, 2020
«Les données recueillies dans plusieurs pays nous donnent une image plus claire de ce virus, de son comportement, de la manière de l'arrêter. Nous savons que le Covid-19 se répand rapidement et nous savons qu'il est mortel : dix fois plus que le virus responsable de la pandémie de grippe de 2009», a déclaré le 13 avril le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
S'exprimant depuis Genève lors d'une téléconférence de presse, l'ancien ministre éthiopien de la Santé, devenu chef de l'OMS en 2017, a par ailleurs estimé qu'un vaccin «sûr et efficace» était le seul moyen de bloquer totalement la progression du virus dans le monde.
«L'ère de la mondialisation signifie que le risque de réintroduction et de résurgence du Covid-19 va continuer», a-t-il prédit avant d'estimer «que la mise au point et la distribution d'un vaccin sûr et efficace vont être nécessaires pour interrompre totalement la transmission».
La Chine, premier pays à avoir largement contenu l'épidémie de Covid-19 sur son territoire, a annoncé le 12 avril son chiffre de contaminations le plus élevé en plus d'un mois (97 cas chez des personnes en provenance de l'étranger, selon les autorités). Le pays ayant fermé sa frontière aux étrangers, ces personnes infectées (deux cas autochtones exceptés), sont le fait de Chinois rentrant chez eux depuis l'étranger. La Chine redoute désormais un rebond de l'épidémie sur son territoire depuis l'extérieur.
Ailleurs dans le monde, les mesures de confinement se traduisent globalement par un ralentissement de la progression du virus. Toutefois, la question d'un retour progressif à la normale des échanges nationaux et internationaux reste suspendue à la mise à disposition d'un vaccin ou d'un remède efficace contre le virus.