Plusieurs roquettes s'écrasent sur l'ambassade américaine en Irak
- Avec AFP
Cinq roquettes se sont écrasées aux abords de l'ambassade des Etats-Unis à Bagdad, ont fait savoir à l'AFP plusieurs sources au sein des services de sécurité. Trois d'entre elles ont atteint l'ambassade américaine. Il n'y aurait pas de victimes.
Cinq roquettes ont été tirées ce 26 janvier en direction de l'ambassade américaine à Bagdad. Trois d'entre elles se sont abattues sur la représentation diplomatique, a annoncé à l'AFP une source des services de sécurité, précisant qu'un des engins s'était écrasé sur une cafeteria à l'heure du dîner. Les deux autres sont retombées à proximité. Pour l'heure, aucune information n'a filtré sur d'éventuelles victimes.
C'est la première fois que ces tirs de roquettes s'abattent directement sur l'ambassade des Etats-Unis, située dans la Zone verte, ultrasécurisée de Bagdad, régulièrement visée ces derniers mois.
Des journalistes de l'AFP ont entendu deux détonations provenant de la rive ouest du Tigre, où sont situées la plupart des ambassades étrangères.
«Il nous est conseillé de nous mettre à l'abri dans l'Union III», avait écrit sur Twiter une journaliste de la BBC présente près de la scène. Elle a toutefois précisé n'avoir «entendu aucune explosion».
#Breaking
— Nafiseh Kohnavard (@nafisehkBBC) January 26, 2020
"Seek shelter"
We are still advised to take cover in Union III, just across the road from the #US embassy in Green Zone #Baghdad. A few rockets allegedly hit nearby.
I didn't hear any explosions as we were in hard cover. pic.twitter.com/pj9U5KPUqi
Le 4 janvier, d'autres tirs de roquettes ont eu lieu près de l'ambassade américaine et d'une base militaire au nord de la capitale irakienne. Deux obus de mortier ont ainsi été tirés aux abords de l'ambassade des Etats-Unis dans la Zone verte, qui abrite des bâtiments gouvernementaux et des missions étrangères. Il n'y a eu aucune vicitime lors de cette attaque.
Dans la nuit du 7 au 8 janvier, Téhéran a confirmé avoir mené des frappes – en riposte à l'assassinat de Qassem Soleimani par l'armée américaine – sur deux bases militaires irakiennes utilisées par des soldats américains.