Revivez la conférence de presse de fin d'année 2019 de Vladimir Poutine

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Vladimir Poutine a répondu aux questions des journalistes russes et étrangers lors de sa traditionnelle conférence de presse de fin d’année. Politique monétaire, géopolitique, sanctions contre la Russie : retrouvez les propos du président russe.

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  • La conférence de presse annuelle de Vladimir Poutine est maintenant terminée. Elle aura duré 4 heures et 14 minutes.

  • Vladimir Poutine a été interrogé par une journaliste sur la thématique des retraites, notamment sur l’évolution de l’âge du départ à la retraite et sur l’indexation des pensions de retraites après 2024.

    «Il n’y aura pas d’augmentation de l’âge de la retraite. Cette question n’est même pas discutée», a informé Vladimir Poutine. Avant de continuer : «L’Etat doit, de manière plus accélérée, augmenter les revenus des retraités.»

    Il a ensuite précisé que les pensions de retraites vont augmenter de 6,6%, alors qu’en même temps, l’inflation sera de 3,25%. Soit plus du double.

    Quant à la garantie concernant l’indexation à l’avenir : «Après le délai que vous avez évoqué, les évolutions des pensions de retraite vont se poursuivre», a-t-il précisé.

  • Concernant une question sur la supposée ingérence de la Russie dans la politique britannique, Vladimir Poutine a répliqué que Moscou ne faisait rien d'autre que ce que font les Occidentaux.

    «Nous avons entendu des appréciations sur ce qu'il se passe en Russie. C'est de l'ingérence ou pas ?», s'est-il interrogé. «Vous donnez votre avis sur ce qu'il se passe en Russie. Nous nous réservons le droit d'agir de la même façon à votre égard. C'est à dire de donner notre avis. Personnellement, j'ai l'impression que cela n'a rien à voir avec de l'ingérence», a-t-il déclaré.

  • La parole est donnée à un journaliste de la BBC. «Je me réjouis à l'avance de ce que vous allez dire», glisse dans un sourire Vladimir Poutine.

    Interrogé sur les propos du Premier ministre Boris Johnson à son égard, qui l'a qualifié par le passé de «tyran sans pitié», le chef d'Etat russe a répliqué : «Je me concentre sur les intérêts de mon pays. En quoi ils consistent. Quoi qu'on dise à propos de moi, cela n'a aucune importance par rapport à ma préoccupation principale, la Russie.»

  • Sur la question des relations russo-japonaises, Vladimir Poutine a mis en avant la «relation de confiance, de bon voisinage» entre les deux pays. Concernant les inquiétudes de Tokyo sur un éventuel rapprochement militaire sino-russe, le président russe a assuré qu'il n'en serait rien. «Nous n'avons pas d'union militaire avec la Chine, nous n'avons pas prévu cela», a-t-il déclaré, estimant que de telles dispositions étaient contre-productives.

  • Interrogé sur les inquiétudes que suscite la promulgation d'une loi sur l'«internet durable» sur la liberté d'expression, Vladimir Poutine a expliqué que son but était d'assurer l'indépendance technique de l'internet russe vis-à-vis de l'étranger.

    «L'internet libre et l'internet souverain ne sont pas en contradiction. La loi qui vous avez évoqué ne vise qu'une chose, empêcher les conséquences négatives qui pourraient être liées à la déconnexion de notre internet du système international, dont la direction se trouve à l'étranger», a déclaré le président russe.

    «Il faut que nos ressources puissent fonctionner, pour que nous ne soyons pas privés d'internet. C'est le sens de cette loi. Il n'y a pas de restrictions. Nous n'allons pas dans le sens d'une "fermeture" d'internet», a-t-il assuré.

    Lire aussi : Internet russe souverain : que prévoit la nouvelle loi signée par Vladimir Poutine ?

  • Concernant les sanctions émises par l'Union européenne contre la Russie, le président russe a fait valoir que celles-ci, en dépit de leurs aspects négatifs, avaient également un côté positif.

    «Nous avons compensé les pertes. Il y a évidemment des aspects négatifs mais aussi des aspects positifs. Par exemple le développement de l'agriculture, il y a un bond énorme de 24 milliards de dollars d'exportation. C'était complétement inattendu il y a quelques années», a-t-il expliqué, notant que la Russie avait en outre construit des usines qui n'existaient pas auparavant, comme dans le domaine de la construction de moteurs d'hélicoptères.

    «Tout n'est pas encore parfait, mais nous avons avancé sur ces plans là», a-t-il fait valoir. «Il faut s'adapter aux nouvelles conditions. Notre monnaie est devenue plus forte face aux hésitations qui peuvent apparaître sur les marchés des ressources énergétiques, notamment le pétrole», a-t-il encore déclaré.

  • Une journaliste interroge le président russe sur le fait qu'en septembre, le Parlement européen a adopté une résolution amalgamant nazisme et communisme soviétique. «Le totalitarisme n'a rien de positif et doit être condamné sans aucune réserve», a d'abord estimé Vladimir Poutine tout en rappelant que «le peuple russe a été le premier à subir ce totalitarisme».

    Le président russe a néanmoins qualifié la décision du Parlement européen de «tout à fait inadaptée et incorrecte» estimant que «mettre sur le même plan le nazisme et l'Union soviétique [était] le comble du cynisme».

    «Que ces gens [les parlementaires européens] lisent les documents de l'époque, qu'ils consultent les archives [...] quand les dirigeants de France et de Grande-Bretagne signaient un accord avec Hitler pour partager la Tchécoslovaquie», a rappelé Vladimir Poutine, évoquant le pacte de Munich de 1938. Il a ensuite souligné le fait que l'Union soviétique a été le dernier pays à signer un pacte de non-agression avec Hitler. «Tous les autres pays nous avaient précédé dans cette démarche-là», a-t-il précisé.

    Lire aussi : Le nazisme et le communisme, même chose ? Poutine critique l'UE et dénonce un mensonge impardonnable

  • Une journaliste chinoise interroge le président russe sur les relations bilatérales entre la Chine et la Russie dans le contexte actuel, et sur la volonté de ces deux pays de défendre un monde multipolaire.

    «Le niveau de confiance qu'il y a entre nos deux pays est fondamental», a répondu le président russe. Il a évoqué le chiffre de 100 milliards de dollars dans les échanges commerciaux entre la Russie et la Chine et l'objectif d'atteindre les 200 milliards de dollars.

    Concernant le contexte international, Vladimir Poutine estime que «la coopération entre [la Russie et la Chine] est un facteur de stabilité internationale».

    Selon lui, «l'effondrement de l'URSS a donné l'illusion de l'avènement d'un monde unipolaire mais ce n'est qu'une illusion», a-t-il assuré. S'il convient que certains aux Etats-Unis cherchent à installer l'unipolarité du monde, le président russe estime que «la réalité du commerce» ne valide pas cette volonté car «l'économie chinoise est plus importante que celle des Etats-Unis».

    «Le monde ne peut pas tourner autour d'un seul centre», a-t-il plaidé. «Nous allons poursuivre sur la voie du partenariat stratégique entre nos deux pays, c'est bénéfique pour les peuples de Chine et de Russie», a déclaré Vladimir Poutine.

  • A l'approche des 20 ans de présidence de Vladimir Poutine, une journaliste lui demande si une révision de la Constitution est envisageable, incluant une modification des pouvoirs du président. Elle demande également si une concurrence politique existe réellement en Russie.

    Le président russe a estimé que la Constitution russe ne devait pas être totalement changée, «surtout le premier chapitre, fondamental» de son point de vue. Cependant, Vladimir Poutine considère que «d'autres parties de la Constitution peuvent être modifiées». Il a affirmé être informé et à l'écoute des actuelles initiatives et débats concernant l'extension des compétences du Parlement et la modification des prérogatives du président.

    Il a notamment fait référence à l'éventuelle annulation de la réserve constitutionnelle sur les deux mandats d'affilés du président, rappelant que lui-même avait fait deux mandats puis une «pause» avant d'effectuer à nouveau deux mandats.

    Concernant la concurrence politique, Vladimir politique a déclaré : «Nous avons 54 partis enregistrés dont quatre sont en train d'être liquidés et 12 participent à la politique fédérale.»

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