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Présidentielle algérienne : après l'annonce des résultats, nouvelles manifestations dans le pays

Plus de 24 millions d’Algériens ont été appelés aux urnes afin d’élire leur président. Au terme d'un scrutin émaillé d'incidents, quatre des cinq candidats ont assuré avoir gagné leur place pour le second tour de l'élection présidentielle.

Vendredi 13 décembre

Le nouveau président algérien Abdelmajid Tebboune a tenu sa première conférence de presse après sa victoire à la présidentielle du 12 décembre. Au cours de son discours, le chef d'Etat a déclaré vouloir instaurer un dialogue avec le Hirak, le mouvement de contestation populaire algérien : «Je tends ma main au Hirak pour un dialogue afin de bâtir une Algérie nouvelle.»  

Il a par ailleurs annoncé une révision «profonde» de la Constitution, qui sera ensuite soumise à un «référendum populaire», sans toutefois donner plus de précision. 

Interrogé par un journaliste sur la réaction de son homologue français à son élection, Abdelmajid Tebboune a lancé : «Je ne lui répondrai pas», avant d'ajouter : «Je ne reconnais que le peuple algérien.» Emmanuel Macron avait quelques heures plus tôt déclaré «prendre note» de l'élection du président et appelé au «dialogue» avec le peuple algérien. 

De nombreux internautes ont tenu à rendre hommage ce 13 décembre à Abdelhamid Amine, dit «Nime», peintre et auteur de bandes dessinées, condamné le 11 décembre à un an de prison dont trois mois ferme, après la publication de plusieurs caricatures de responsables algériens. 

L'une de ses productions intitulée «L'Elu» montre le général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'armée, un genou à terre, passer un chausson de vair au pied de l'ex-Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, devenu le nouveau président du pays. 

L'AFP citant le Comité national de libération des détenus (CNLD) avait rapporté que le Parquet d'Oran (350 km à l'ouest d'Alger) avait requis le 5 décembre 18 mois de prison ferme contre lui pour «atteinte au moral de l'armée» et «atteinte à l'intégrité du territoire». 

En référence à l’un des fils du nouveau président – en détention préventive dans une affaire de trafic d'influence impliquant plusieurs hauts responsables, après la saisie de 700 kg de cocaïne dans un port algérien en mai 2018 – des manifestants ont recouverts leur nez de ce qui semble être de la farine.

Des manifestants remercient les habitants de Kabylie pour avoir massivement boycotté le scrutin. Dans les départements de Tizi-Ouzou et de Bejaïa, le taux de participation à 14h avait été quasi-nul (0,04% et 0,14%). 

Selon la chaîne privée Ennahar, Ali Benflis a affirmé qu'il ne contesterait pas les résultats. Il a en outre appelé «à transmettre le flambeau» à la nouvelle génération. Ancien Premier ministre d'Abdelaziz Bouteflika, il s'est présenté à la présidentielle à trois reprises sans toutefois parvenir à briguer la magistrature suprême. 

Dans un communiqué, le ministère russe des Affaires étrangères a estimé que la tenue de cette présidentielle constituait «une étape importante pour le développement de l’Algérie amie». 

La Russie espère que l'élection du nouveau chef d'Etat algérien permettra aux relations entre les deux pays «d'être constamment renforcées et élargies».

Emmanuel Macron «prend note» de l'élection d'Abdelmadjid Tebboune et appelle au «dialogue» avec le peuple algérien. 

«Je souhaite simplement que ces aspirations exprimées par le peuple algérien trouvent une réponse dans le dialogue qui doit s'ouvrir entre les autorités et la population», a souligné le président français.

«Il appartient aux Algériens d'en trouver les voies et moyens dans le cadre d'un véritable dialogue démocratique et je leur dis, avec respect et amitié, que dans ce moment crucial de leur histoire, la France se tient à leurs côtés», a-t-il ajouté.

Les rues du centre-ville d'Alger sont actuellement noires de monde. 

Comme lors des précédents vendredis, un important dispositif de sécurité a été mis en place. 

«Election militaire : l'armée a voté jour et nuit», scandent notamment les manifestants. 

Sans surprise, Abdelmadjid Tebboune est toujours dans le collimateur des manifestants opposés à la tenue d'une élection présidentielle. 

En dehors de la capitale, des manifestations sont également en cours dans plusieurs villes du pays. Comme à Tizi-Ouzou ou encore à Bouira. 

«Le vote est truqué», peut-on entendre en ce moment dans les rues d'Alger qui se remplissent progressivement selon des journalistes présents sur place. 

Le candidat Azzedine Mihoubi félicite Abdelamadjid Tebboune pour sa victoire à l'élection présidentielle. 

Alors que l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) vient de proclamer la victoire d'Abdelmadjid Tebboune à la présidentielle, les opposants au scrutin poursuivent leur mobilisation dans plusieurs villes du pays. Ce 13 décembre coïncide avec la 43e semaine hebdomadaire du mouvement de protestation. 

«Nous n'arreterons pas», scandent les manifestants. 

Abdelkader Bengrina est second (17,38 %) suivi d'Ali Benflis (10,55 %), Azzedine Mihoubi (7,26 %). Abelaziz Belaïd ferme la marche (6,66%). 

Selon des résultats préliminaires annoncés par le président de l'Autorité électorale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Chorfi, Abdelmadjid Tebboune remporte l'élection présidentielle dès le premier tour avec 58,15% des voix. Il a été Premier ministre sous le dernier mandat d'Abdelaziz Bouteflika. 

Portrait du général Ahmed Gaïd Salah, chef d'état major et de facto homme fort de l'Algérie depuis la démission du président Abdelaziz Bouteflika.

Le taux final de participation global à l'élection présidentielle du 12 décembre a été de 39,93%, a fait savoir dans la nuit du 12 au 13 décembre le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi.

Il a précisé dans une conférence de presse que le taux de participation de la communauté nationale établie à l'étranger a été de 8,69%, alors que celui au niveau national est de 41,14%, soit un taux global de 39,93%.

L'éventualité d'un second tour se précise. Si c'est le cas, il aura lieu entre le 31 décembre et le 9 janvier.

L'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) a fait savoir dans un SMS reçu par l'AFP que son président, Mohamed Charfi, annoncera les résultats du premier tour ce 13 décembre à 11h, un moment où les Algériens pourraient envahir les rues pour la 43e fois, comme ils le font depuis 42 semaines le vendredi.

Les Algériens attendent ce 13 décembre les résultats du scrutin marqué par une abstention record et vigoureusement rejeté par le Hirak, le mouvement de contestation populaire qui avait emporté en avril le président Abdelaziz Bouteflika.

L'ANIE annonce que le taux de participation à 19h, au moment de la fermeture des bureaux de vote, était de 41,14%. 

Selon APS, l'agence de presse algérienne, l'ANIE a démenti l'information rapportée plus tôt par le directeur de communication d'Abdelmajid Tebboune, annonçant qu'un observateur avait été tué «dans un bureau de vote» à El Bayadh. Le délégué de wilaya de l’ANIE d’El Bayadh, Hamiane Aboubakr, a en effet déclaré à l'agence de presse «qu’aucun cas de décès au niveau des centres de vote de la wilaya n’a été enregistré». 

Il y aurait effectivement eu mort d'un citoyen de 46 ans (le directeur de campagne du candidat Tebboune avait évoqué un homme de 48 ans), mais chez lui, après avoir voté. «Les services de la Protection civile ont affirmé le transfert du corps de la personne décédée de son domicile vers la morgue de l’hôpital du chef-lieu de wilaya», peut-on également lire dans la dépêche. 

Alors que l'Autorité nationale indépendante des élections n'a pas encore publié de résultats provisoires, certaines équipes de campagne annoncent des résultats contradictoires : 

  • Le directeur de campagne d'Abdelmadjid Tebboune a d'ores et déjà revendiqué la victoire de son candidat dès le premier tour avec 64%. 

  • Le camp de son rival, Azzedine Mihoubi, assure que son candidat est qualifié au second tour.  

  • L'équipe d'Abdelaziz Belaïd revendique 32% des voix et une qualification au second tour.

  • Le candidat Abdelkader Bengrina déclare avoir récolté 30% des voix. Il assure également être au second tour. 

  • Contacté par RT France, la responsable de la communication d'Ali Benflis, Atika Boutaleb, a estimé qu'il était prématuré d'annoncer des résultats et qu'il revenait à l'ANIE de les publier. 

Jeudi 12 décembre

L'Autorité nationale indépendante des élections annonce que le Conseil constitutionnel publiera les résultats définitifs du premier tour de l'élection présidentielle entre le 16 et le 25 décembre. 

Des heurts entre forces de l'ordre et manifestants sont signalés à Tizi-Ouzou. 

Des protestataires ont incendié des pneus. 

L'ensemble des bureaux de vote sont désormais fermés. L'opération de dépouillement a commencé. 

A 17h, le taux de participation était de 33,06% selon le président de l’ANIE, Mohamed Charfi. 

La police charge les manifestants encore rassemblés au centre d'Alger. 

Mohamed Lagab, directeur de la communication d'Abdelmadjid Tebboune, annonce qu'un observateur mandaté par l'équipe de campagne du candidat, a été tué «dans un bureau de vote» à El Bayadh (600 kilomètres au sud-ouest d'Alger). Les circonstances autour de cet assassinat présumé demeurent encore floues. 

«Cette élection est considérée par l’état-major comme la seule issue à la crise», estime le chercheur à l'IRIS, Brahim Oumansour. 

Le président de l'ANIE, Mohamed Charfi, annonce que le taux de participation est semblable à celui de la présidentielle de 2014. Pour rappel, les autorités algériennes avaient annoncé que le taux de participation définitif lors de ce scrutin était de 51,7 %.

Si nombre d'Algériens ont décidé de boycotter les urnes, d'autres, à l'instar de Mokhtar Saïd Mediouni, ancien haut gradé de l'armée de l'air algérienne, pensent que le «changement du système» ne peut s'opérer qu'a travers le scrutin du 12 décembre. Un avis que partage, Atika Boutaleb, la responsable de communication du candidat Ali Benflis.

Les cinq candidats retenus ont tous pour point commun celui d’avoir soutenu – plus ou moins brièvement – la politique d’Abdelaziz Bouteflika. 

A Tizi-Ouzou, la police fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. 

L'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) annonce un taux de participation de 20,43% à 15h. Une mobilisation en baise en comparaison à la présidentielle de 2014 où les autorités avaient fait état, à 14h, de 23,25% de participation. 

Plusieurs dizaines de milliers de personnes sont actuellement rassemblées à Alger. 

Le siège de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a été incendié à Bouira (100 kilomètres au sud-est d'Alger). 

Alors que de nombreux Algériens boycottent le scrutin, d'autres ont tenu à voter.

Alors que de nombreuses manifestations sont en cours dans différentes villes du pays, des expatriés algériens protestent devant le Consulat Général d'Algérie à Paris. 

Lire aussi : Présidentielle algérienne : tensions en France alors que les expatriés sont appelés aux urnes

La manifestation à Alger prend de l'ampleur après le retrait de la police sur certains axes. 

Le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, annonce un taux de participation nationale de 7,92% à 11h. 

Au-delà de la crise politique, le prochain président algérien devra s'atteler au redémarrage de la machine économique. En effet, la chute des cours du pétrole en 2014 a brutalement rappelé à l’Algérie les limites de décennies d’économie de rente dont la population paye aujourd’hui le prix fort. 

Retrouvez notre analyse à ce sujet : L’économie algérienne face au défi pressant de sa diversification

Abdelmadjid Tebboune qui a également présidé le gouvernement avant d'être remercié trois mois après sa nomination en mai 2017, a lui aussi voté. 

A l'instar d'Alger, d'importantes manifestations contre l'élection présidentielle se déroulent actuellement dans d'autres villes du pays. C'est le cas à Bordj Bou Arreridj (200 km à l'est d'Alger). 

Cité par l'agence de presse algérienne (APS), le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Chorfi, affirme que le scrutin «se déroule d'une façon fluide sur 95% des bureaux de vote». 

Le calme est revenu dans le centre d'Alger où la manifestation prend de plus en plus d'ampleur. 

C'est au tour du candidat Abdelkader Bengrina de glisser son bulletin dans l'urne. Membre d'une coalition d'obédience islamiste, il a été ministre du Tourisme et de l'Artisanat de juin 1997 à décembre 1999. 

Dans la capitale, la police tente de disperser les manifestants qui continuent pourtant d'affluer vers le centre ville. 

Selon la journaliste Zahra Rahmouni, des femmes se sont réfugiées dans des halls d'immeubles pour éviter les charges policières. 

Elle fait en outre état de plusieurs blessés. 

Cité par la chaîne privée El Bilad, le président de l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Chorfi, qualifie de «très respectable» le taux de participation à 10h.

Le climat reste tendu dans le centre d'Alger où manifestants et policiers se font face. 

Des protestataires algériens s'amusent ce 12 décembre à simuler une élection en glissant tour à tour des petits papiers, en guise de faux bulletins de vote, dans une poubelle des rues de Jijel, en Kabylie, à 300 kilomètres à l'est d'Alger. 

Invitée sur RT France pour commenter la présidentielle algérienne, la journaliste et directrice de Fâme Radio TV, Nadia Bey, a estimé que «les jeux [étaient] déjà faits». 

L'ancien président Abdelaziz Bouteflika a voté par l'intermédiaire de son frère Nacer. L'autre membre de la fratrie, Saïd, est actuellement en prison après avoir été condamné à 15 ans de prison par un tribunal militaire pour «atteinte à l'autorité de l'Etat». 

Le candidat Abdelazid Belaïd a voté. Il a notamment fait partie d'organisations de jeunes qui ont aussi soutenu l’ancien chef de l’Etat algérien, Abdelaziz Bouteflika. 

Lire aussi : Algérie : cinq candidats provisoirement retenus pour un scrutin présidentiel très contesté

L'ancien Premier ministre, Ali Benflis, vote sous l’œil de nombreux journalistes. «Je souhaite que cette élection présidentielle soit de bon augure pour le peuple algérien et l'Algérie», a-t-il déclaré à cette occasion selon l'agence de presse algérienne (APS). 

Une manifestation contre l'élection est en cours dans le centre d'Alger où un important dispositif de sécurité a été déployé. 

Selon des témoins, la police a effectué à plusieurs interpellations. 

De nombreux bureaux de vote à Alger seraient boudés par les électeurs selon des internautes. 

Azzedine Mihoubi, ancien ministre de la Culture et candidat à la magistrature suprême, a voté. 

Comme le rapporte le site Alg24, le président par intérim, Abdelkader Bensalah a voté au bureau d'Ahmed Aroua, à l'ouest d'Alger. 

L'ancien ministre algérien de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, a également glissé son bulletin dans l'urne. 

Un rassemblement contre l'élection présidentielle se tient dans le centre de Constantine (390 km à l'est d'Alger), troisième ville du pays. 

Retrouvez les précisions de notre reporter Bacem Chebbi sur l'atmosphère qui règne à Alger à l'ouverture du scrutin présidentiel. 

Plusieurs incidents ont été rapportés dans la wilaya (département) de Béjaïa. Des bureaux de vote ont notamment été investis par des opposants au scrutin. 

A Tizi-Ouzou (110 km à l'est d'Alger), des opposants au scrutin se sont rassemblés devant un bureau de vote où un cordon de police a été déployé.  

La télévision publique algérienne diffuse les images d'un bureau de vote à Blida (sud d'Alger) où l'on peut voir plusieurs dizaines de votants attendre leur tour pour glisser leur bulletin dans l'urne. L'ensemble des bureaux de vote ont ouvert à 8h et fermeront à 19h. 

Le scrutin devant élire le successeur du président déchu Abdelaziz Bouteflika, massivement rejeté par le mouvement populaire de contestation, s'est ouvert officiellement ce 12 décembre au matin.

Un internaute fait état d'un bureau de vote vandalisé à Béjaïa, en Kabylie.

Selon l'agence de presse officielle APS, les quelque 61 000 bureaux de vote du pays ont ouvert comme prévu à 8 heures. Dans un pays où la participation est traditionnellement très faible, aucun sondage n'a été publié mais les observateurs s'attendent à une abstention très importante.

Alors que des manifestations ont eu lieu les 10 et 11 décembre dans la journée rassemblant les foules à travers tout le pays, des cortèges se sont également formés dans la nuit du 11 au 12 décembre dans plusieurs villes dont la capitale, Alger.

Mais, rapidement, la police a réussi à disperser les protestataires et aucune violence notable n'a été signalée.

Dans quelles conditions va se dérouler la présidentielle algérienne de ce 12 décembre ? Deux scénarii sont envisagés : alors que les autorités assurent que le scrutin sera «une fête électorale», les partisans du Hirak (mouvement de protestation lancé en février contre le pouvoir) entendent le boycotter. Pour ces derniers, cette échéance électorale ne constituerait guère une chance de sortir de la crise actuelle mais permettrait au contraire, de maintenir un système politique qu'ils rejettent fermement depuis 10 mois.

Les candidats à la présidentielle dans le collimateur du Hirak

De fait, en plus des dirigeants actuels, ardents défenseurs de l'élection présidentielle, les protestataires ont dans le viseur les cinq prétendants au palais d'El Mouradia. Tous ont pour point commun d’avoir soutenu – plus ou moins brièvement – la politique d’Abdelaziz Bouteflika : Azzedine Mihoubi et Abdelkader Bengrina ont pour leur part été ministres sous l'autorité du président déchu. 

Ali Benflis a, lui, été son Premier ministre de 2000 à 2003 avant d'en devenir l'opposant. Abdelmadjid Tebboune a également présidé le gouvernement lors du dernier mandat du président déchu avant d'être remercié trois mois après sa nomination en mai 2017. Quant au cinquième postulant retenu, Abdelaziz Belaïd, il a notamment fait partie d'organisations de jeunes qui ont aussi soutenu l’ancien chef de l’Etat algérien. 

Leurs liens politiques plus ou moins anciens avec l'ex-chef d'Etat algérien se sont avérés être un lourd handicap sur le terrain. Certains de leurs déplacements, effectués dans le cadre de la campagne électorale, ont en effet été perturbés par des opposants au scrutin. 

C'est donc dans un contexte particulièrement tendu que se tiendra cette échéance électorale décisive. Aux traditionnelles manifestations bihebdomadaires du mardi et du vendredi, s’est désormais ajoutée depuis le 8 décembre, une grève générale : dans certaines régions du pays, notamment en Kabylie, la plupart des commerçants ont décidé de cesser leurs activités.

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