Le ministre américain de la Défense, Mark Esper, a confirmé la mort d'Hamza Ben Laden, l'un des fils d'Oussama Ben Laden présenté comme son héritier à la tête d'Al-Qaïda, rapportée fin juillet par des médias américains.
Questionné sur la mort d'Hamza Ben-Laden lors d'un entretien à la chaîne américaine Fox diffusé le 21 août, Mark Esper s'est abstenu de donner des détails sur l'opération au cours de laquelle il a été tué. «Je n'ai pas les détails. Et si je les avais, je ne suis pas sûr que je pourrais les partager avec vous», a déclaré le nouveau chef du Pentagone, qui a pris ses fonctions fin juillet. Quand on lui demande s'il est bien mort, le ministre de la Défense répond: «C'est ce que je comprends.»
Les médias américains avaient annoncé fin juillet qu'Hamza Ben Laden avait été tué et que les Etats-Unis avaient contribué à l'opération visant à l'éliminer. Mais sa mort n'avait jamais encore été confirmée publiquement.
Considéré comme le fils préféré – voire le successeur désigné – d'Oussama Ben Laden, le fondateur du réseau à l'origine des attentats du 11 septembre 2001, le jeune homme d'une trentaine d'années figurait sur la liste noire américaine des personnes accusées de «terrorisme». Washington avait offert en février une récompense pouvant atteindre un million de dollars pour toute information permettant de le retrouver.
Hamza Ben Laden est souvent considéré comme le «prince héritier du djihad». Des documents, dont des lettres révélées par l'AFP en mai 2015, montrent qu'Oussama Ben Laden le destinait à lui succéder à la tête du djihad mondial anti-occidental. Quinzième de la vingtaine d'enfants d'Oussama Ben Laden, fils de sa troisième femme, il avait été déchu de sa nationalité saoudienne en mars dernier.
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