«Violemment tirée du lit par une quarantaine de gilets jaunes», Marlène Schiappa porte plainte
Sur les réseaux sociaux, Marlène Schiappa a annoncé avoir déposé une plainte. Elle accuse des Gilets jaunes d'avoir fait irruption dans la nuit du 24 au 25 mai, devant son domicile du Mans.
Ce 27 mai, Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, a annoncé avoir déposé une plainte après le récent tapage nocturne d'une quarantaine de Gilets jaunes devant sa «maison familiale» du Mans.
C'est sur Facebook, au lendemain de la soirée électorale, que la haute fonctionnaire a décidé de raconter la scène qui se serait déroulée dans la nuit du 24 au 25 mai.
«Peu avant une heure du matin, nous avons été violemment tirés du lit par une quarantaine de gilets jaunes furieux qui ont déboulé devant chez nous sous nos fenêtres en hurlant des slogans agressifs, des menaces de mort, en jetant des pétards», décrit alors Marlène Schiappa qui explique que ses deux enfants ont été réveillés par le vacarme. «Mon mari est sorti pour entamer un dialogue, rejeté au profit de la persistance de l’action violente – mais sa simple présence les a fait reculer», ajoute-t-elle.
En tout état de cause, évoquant le franchissement d'«une ligne rouge», la secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre a annoncé avoir déposé plainte avant de conclure : «Je donne rendez-vous à ces Gilets jaunes en pleine journée, sans leurs pétards et leurs outils, sans enfants à terroriser, dans la salle du tribunal pour répondre de leurs actes devant la justice.»
Une campagne d'affichage réalisée en début d'année au sein du mouvement, visait déjà directement des membres du gouvernement, dont Marlène Schiappa, pour dénoncer l'attitude du gouvernement face à l'accumulation des centaines de cas de manifestants blessés lors des manifestations.
Par ailleurs, ce n'est pas la première fois que la résidence d'un membre de la majorité présidentielle est visée par des perturbations ou des dégradations. Au mois de février 2019, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nunez évoquait pas moins de 80 cas de permanences ou de domiciles de parlementaires visés depuis le début des Gilets jaunes.
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