Selon Moscou, des rebelles projetant une attaque en Syrie disent avoir été formés par des Américains
La Défense russe affirme que des individus se réclamant du groupe des Lions de l'Est, capturés par l'armée syrienne alors qu'ils s'apprêtaient à attaquer Palmyre, ont avoué avoir été entraînés et armés par des Américains près de la base d'Al-Tanf.
Le ministère russe de la Défense a annoncé que dans la matinée du 1er septembre, les forces gouvernementales syriennes avaient capturé des individus se réclamant du groupe djihadiste des Lions de l'Est, alors qu'ils s'apprêtaient à commettre une attaque sur la ville de Palmyre. Selon le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie, les prisonniers ont avoué avoir été entraînés et armés par des instructeurs américains près de la base d'Al-Tanf, située dans le sud de la Syrie, dans une région frontalière avec la Jordanie et l'Irak.
Le ministère russe de la Défense a affirmé que les individus avaient été capturés à 5h du matin, heure locale, dans le sud-est de la Syrie, lors d'affrontements entre les forces gouvernementales syriennes et les rebelles qui se dirigeaient vers Palmyre depuis Al-Tanf. Le communiqué précise : «Deux terroristes ont été tués, deux autres ont été arrêtés et interrogés.»
La ville antique de Palmyre avait été capturée par Daesh en 2015 avant d'être libérée une première fois par l'armée syrienne, avec le soutien de l'armée russe, l'année suivante. En 2016, l'organisation terroriste s'était de nouveau emparée de la ville jusqu'en mars 2017, date à laquelle l'armée syrienne avait annoncé avoir repris Palmyre avec l'aide de l'aviation russe.
Images aériennes de #Palmyre libérée de #Daesh par les forces syriennes (EXCLUSIF) https://t.co/Vaf8k4qoCgpic.twitter.com/HQGKeHSmr9
— RT France (@RTenfrancais) 3 mars 2017
Moscou dénonce régulièrement le fait que des djihadistes pourraient reconstituer leurs forces sous protection américaine dans la région d'Al-Tanf, où Washington a établi une base militaire en 2016, en violation du droit international, puisque n'ayant pas obtenu l'accord de Damas.
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