Répartition des migrants : Bruxelles ne croit pas à l'ultimatum de Luigi Di Maio

- Avec AFP

Répartition des migrants : Bruxelles ne croit pas à l'ultimatum de Luigi Di Maio© Andreas SOLARO Source: AFP
Luigi Di Maio lors d'une conférence de presse à Rome, le 3 juillet 2018 (image d'illustration).
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Pour la Commission européenne, l'ultimatum du vice-président du Conseil italien, concernant la répartition des migrants «ne mènera nulle part». Mais Luigi Di Maio menace de ne plus payer sa contribution au budget de l’UE s’il n’est pas entendu.

La Commission européenne a estimé ce 24 août que les menaces ne mèneraient «nulle part», en réponse à l'ultimatum du vice-président du Conseil italien Luigi Di Maio sur la répartition de migrants bloqués dans un port sicilien.

«En Europe, les menaces ne servent à rien et ne mènent nulle part», a réagi un porte-parole, Alexander Winterstein, lors d'un point presse quotidien de l'exécutif européen. «Les commentaires peu constructifs n'aident pas et ne nous rapprochent pas d'une solution», a-t-il aussi souligné.

Le porte-parole a refusé de commenter directement les menaces de Luigi Di Maio, préférant répondre par des observations «de nature générale». «Comme nous l'avons expliqué ces derniers jours, la Commission a travaillé et continue de travailler intensivement pour résoudre la situation», a-t-il ajouté. «Donc trouver une solution pour les personnes à bord est notre priorité première, c'est ce sur quoi nous nous concentrons et c'est aussi, pensons-nous, ce sur quoi tout le monde devrait se concentrer», a encore déclaré Alexander Winterstein.

Luigi Di Maio, qui est aussi le chef de file du Mouvement 5 Etoiles, a donné jusqu'à ce 24 août à l'UE pour trouver une solution pour la répartition entre d'autres Etats membres d'environ 170 migrants actuellement bloqués au port de Catane en Sicile, sur la navire Diciotti.

Il a notamment menacé de refuser de payer la contribution annuelle de «20 milliards d'euros» de l'Italie au budget de l'UE. Jamais un Etat membre n'a refusé de payer sa contribution, obligation inscrite dans les traités de l'UE, ainsi que l'a toutefois noté Alexandre Winterstein.

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