Salvini veut mettre un terme aux sanctions européennes contre la Russie «d'ici à la fin de l'année»
En visite à Moscou où il a rencontré des représentants du Conseil pour la sécurité nationale russe, après avoir assisté à la finale de la Coupe du monde, Matteo Salvini a rappelé son opposition aux sanctions économiques européennes contre la Russie.
Le 16 juillet, s'exprimant lors d'une conférence de presse depuis Moscou, le ministre italien de l'Intérieur et vice-président du Conseil des ministres italien, Matteo Salvini, a fait savoir «n'exclure aucune option» pour mettre un terme «d'ici à la fin de l'année» aux sanctions économiques européennes qui frappent la Russie depuis le rattachement de la Crimée à la Russie en 2014.
Se gardant d'affirmer qu'il opposerait son veto à une reconduction de ces sanctions, le chef de la Ligue a déclaré qu'il tenterait de convaincre ses partenaires européens «avec les bonnes manières et les chiffres».
L'Italie est le pays européen qui a le plus souffert de ces sanctions contre la Russie
Face à des mesures punitives qui restreignent les échanges commerciaux entre les pays européens et la Russie, notamment au niveau des secteurs de l'énergie, de la banque ou encore de la défense, Matteo Salvini a en outre déploré l'impact des sanctions sur son pays. «L'Italie est le pays européen qui a le plus souffert de ces sanctions contre la Russie», a-t-il ainsi déclaré.
#Ukraine : l'Union européenne 🇪🇺 décide de prolonger de six mois les #sanctions contre Moscou 🇷🇺#international#Europe#UE#Russie
— RT France (@RTenfrancais) 29 juin 2018
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Le ministre de l'Intérieur a par ailleurs affirmé que Giuseppe Conte, chef du gouvernement italien, comptait se rendre en Russie en octobre prochain pour rencontrer le président russe.
Début juin déjà, Giuseppe Conte exprimait son souhait d'une révision du système de sanctions contre la Russie. «Nous serons les partisans d'une ouverture vers la Russie qui a renforcé ses dernières années son rôle international dans diverses crises géopolitiques», avait-il alors affirmé à l'occasion d'un discours devant le Sénat italien.
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