Excréments top secret : à Singapour, Kim Jong-un aurait apporté ses propres toilettes
D'après un officier nord-coréen qui a fait défection, Kim Jong-un aurait pour habitude d'emporter son cabinet d'aisance avec lui en déplacement, afin de priver ses ennemis de la possibilité d'étudier ses selles et d'en déduire son état de santé.
A l'occasion de la rencontre historique entre le président de la Corée du Nord, Kim Jong-un et son homologue américain, Donald Trump, qui doit avoir lieu le 12 juin à Singapour, les mesures de sécurité ont atteint des sommets.
Les excréments du leader contiennent des informations sur son état de santé
Et ce jusque dans les toilettes, selon le Chosun Ilbo, l'un des principaux journaux sud-coréens qui affirme ce 11 juin que le leader nord-coréen, a emporté dans ses bagages des toilettes portables qui dissuaderont quiconque d'avoir un «accès aux selles du leader suprême».
Une petite habitude qui a déjà été expliquée en avril par Lee Yun-keol, un officier de l'armée nord-coréenne qui a fait défection en 2005 et fui son pays pour la Corée du Sud. «Plutôt que d'utiliser des toilettes publiques, le leader de la Corée du Nord a les siennes, personnelles, qui le suivent quand il voyage», affirmait le militaire, cité par leWashington Post. «Les excréments du leader contiennent des informations sur son état de santé, c'est pourquoi ils ne peuvent être abandonnés», précise-t-il encore.
En 2015, le journal en ligne sud-coréen DailyNK rapportait également que le convoi de véhicules du président de la Corée du Nord incluait systématiquement une voiture consacrée aux besoins naturels.
Plus classiquement, Kim Jong-un, soucieux de sa sécurité, est arrivé à Singapour dans une limousine blindée. Il s'est par ailleurs promené dans la ville accompagné de nombreux gardes du corps.
Avant de consentir à se rencontrer, les deux dirigeants ont à de nombreuses occasions échangé des propos pour le moins belliqueux. Kim Jong-un avait ainsi notamment traité en septembre 2017 Donald Trump de «gâteux» et de «chien apeuré», et menacé de réduire les Etats-Unis «en cendres». Le président américain avait promis de son côté «le feu et la fureur» des Etats-Unis. On est jamais trop prudent.
#Kim covered by ‘wall of bodyguards’ strolls #Singapore quay before meeting #Trump (VIDEO) https://t.co/VfaqseX7LEpic.twitter.com/MUxal6JSJq
— RT (@RT_com) 11 juin 2018