«Renew» : 222 candidats se lancent dans une aventure macronienne au Royaume-Uni

«Renew» : 222 candidats se lancent dans une aventure macronienne au Royaume-Uni
Capture d'écran du site internet de renewbritain.org, illustration
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Un nouveau parti politique semble prendre naissance au Royaume-Uni en amont de potentielles législatives élections anticipées : le mouvement «Renew» fonde son message sur la possibilité de la réintégration à l'UE et sur les inégalités sociales.

Plusieurs dizaines de candidats britanniques aux législatives rejoignent actuellement «Renew» (le Renouveau), un nouveau mouvement qui annonce vouloir «renouveler le paysage politique du Royaume-Uni». Parmi les idées maîtresses du mouvement, on retrouve principalement la volonté d'organiser un second référendum sur le Brexit.

Pour l'heure, ce nouveau parti qui promet sur son site internet de puiser des soutiens «à l'extérieur de la politique» semble peiner à recruter des candidats issus des minorités visibles et a principalement recours à des images de banques de données pour illustrer son propos universaliste. Il ne compte pas non plus de vrai chef de file pour la future élection législative de 2020, qui pourrait se transformer en élection anticipée d'ici là.

«On suit l'exemple de votre monsieur Macron»

Les membres de «Renew» interrogés par France Inter avouent sans ambages être impressionnés par le tour de force d'Emmanuel Macron en France et déclarent vouloir suivre son exemple afin de contrer le Brexit : «On suit exactement l’exemple de votre monsieur Macron», confesse l'un d'eux tout en souhaitant rester anonyme, «c’est-à-dire qu’on va faire le tour de la Grande Bretagne, et on va leur poser des questions. En France, la Première question, c’était "qu’est-ce qui ne va pas en France", je crois ? Nous on va faire la même chose : "What is wrong with Great Britain?" (Qu’est ce qui ne va pas au Royaume-Uni ?) Et après ça, on va pouvoir leur expliquer : "Nous, voila, nous sommes nouveaux. Nous ne sommes ni conservateurs, ni socialistes. Nous sommes au centre, suivez-nous !"»

«On trouve que ce que Macron a fait en France est vraiment impressionnant», renchérit Hugo Lucas, l'un des candidats interrogés par France Inter.

Il y a une autre stratégie d'En Marche ! que semblent vouloir suivre les fondateurs de «Renew» : le recours aux banques d'images pour illustrer leur site internet afin de le rendre, paradoxalement, plus authentiquement populaire. Problème : les visages choisis par le parti politique britannique bourgeonnant sont aisément consultables ailleurs sur internet ici ou .

En France, le Petit Journal avait également épinglé le parti En Marche ! lors du lancement de sa campagne politique, estimant que les «3/4 des images» utilisées ne présentaient pas des «citoyens français».

Au cœur de la lutte de Renew : les inégalités et le Brexit

Les soutiens de «Renew» ont bien saisi la rupture qui s'était opérée en amont du Brexit entre la province et la capitale britannique et ont à cœur de gagner celui des campagne. «Il y a beaucoup de ressentiment vis-à-vis de Londres, il faut qu’on prenne ça en compte, qu’on aille voir ces gens et qu’on leur demande pourquoi ils sont en colère, et ce qu’on peut faire pour les aider. Qu'on s'excuse de les avoir négligés pendant aussi longtemps», annonce la porte-parole du parti, Sandra Khadouri, qui livre au passage son analyse à propos des «problèmes-clés» du paysage social britannique : «la mondialisation», «les salaires» et «le système de santé».

Frexit : les Français tentés de suivre l'exemple des Britanniques

Lors d'une interview télévisée diffusée au Royaume-Uni le 21 janvier, Emmanuel Macron avait pour sa part admis que la population française pourrait être tentée par une sortie de l'Union européenne à l'instar de sa voisine d'outre-Manche... Avant de se reprendre et de préciser son propos : «Oui, probablement... Probablement, dans un contexte similaire [à celui du Brexit]. Mais notre contexte était très différent, donc je ne prendrais pas les paris... Mais j'aurais vigoureusement combattu pour gagner [un tel référendum].»

Lire aussi : Pour David Cameron, le Brexit n'est finalement «pas une catastrophe»

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