La Cour suprême valide finalement le décret migratoire de Donald Trump
Alors que l'entrée en vigueur du décret migratoire pris par Donald Trump avait été bloquée par un juge de Hawaï, les péripéties judiciaires qu'a connues le texte depuis janvier semblent toucher à leur fin : la Cour suprême a autorisé son application.
Après un long feuilleton judiciaire, la Cour suprême des Etats-Unis a finalement autorisé ce 5 décembre l'application du décret migratoire de Donald Trump. Il s'agit d'une véritable victoire pour le président américain, qui avait fait de la défense de cette mesure prise au nom de la lutte contre le terrorisme l'un de ses principaux chevaux de bataille. Cette mesure était controversée jusque dans son propre camp.
Depuis le mois de janvier, le texte fait l'objet d'une intense bataille politico-judiciaire, marquée par de nombreux rebondissements. En première instance, en appel, aux Etats-Unis mais également devant des juridictions étrangères... Le décret controversé avait été visé par de nombreux recours visant à le faire annuler. Ses détracteurs lui reprochaient de discriminer des dizaines de millions de musulmans.
Dernier événement en date : le 17 octobre dernier, soit la veille de son entrée en vigueur, un juge de Hawaï avait suspendu l'application du décret. Il estimait que rien ne justifiait d'interdire à 150 millions de ressortissants étrangers d'accéder au territoire national des Etats-Unis. Un autre juge du Maryland avait également bloqué la mesure.
Ce texte, dont la troisième mouture vient finalement d'être validée par la plus haute juridiction américaine, interdit de façon permanente l'entrée sur le sol des Etats-Unis aux ressortissants de sept pays (Yémen, Syrie, Libye, Iran, Somalie, Corée du Nord et Tchad). Il suspend également de manière provisoire l'entrée dans le pays de tous les responsables gouvernementaux vénézuéliens.