«Cheese pizza» : une petite annonce permet l’arrestation d'un pédophile aux Etats-Unis
Une petite annonce apparemment anodine d'un homme recherchant des adeptes de «pizza au fromage» n'a pas trompé les enquêteurs. Soupçonnant qu'il s'agissait d'un nom de code pour obtenir du contenu pédopornographie, un agent infiltré l'a piégé.
Un gardien de prison a été arrêté dans le New Jersey, aux Etats-Unis, pour possession de contenu à caractère pédopornographique, selon le média USA Today.
Selon un communiqué publié par la cour du justice du New Jersey le 19 octobre, Stephen Salamek, 37 ans, a cherché à obtenir par e-mail des images d'enfants subissant des violences sexuelles. USA Today, qui cite la plainte fédérale déposée contre Stephen Salamek, rapporte que ce dernier aurait publié une petite annonce sur le site Craiglist.com – un site de petites annonces très populaire aux Etats-Unis –sous l'intitulé «Woman/Moms that are into Cheese Pizza» (Femmes/mères qui sont intéressées par des pizzas au fromage) pour arriver à ses fins.
Un tweet de 2011 alimente les théories sur l'existence d'un réseau pédophile à #Washingtonhttps://t.co/tkoJnVQCGxpic.twitter.com/iIxDLpEUqW
— RT France (@RTenfrancais) December 1, 2016
Un agent fédéral qui surveillait le site aurait été alerté par l'annonce, le terme «Cheese pizza» étant un nom de code pour «child pornography» (pédopornographie), selon le bureau du procureur du New Jersey cité par le média local North Jersey. Se faisant passer pour une mère de famille, un agent infiltré aurait alors pris contact avec Stephen Salamek, et lui aurait transmis des photos à caractère pédopornographique à sa demande. L'agent lui aurait également proposé de rencontrer une fillette de huit ans, ce que l'homme aurait accepté. Selon les autorités fédérales citées par North Jersey, Stephen Salamek se serait même enquis de ce qui pouvait mettre la fillette «dans l'ambiance». «Du porno à la télé ou internet ?», aurait-il demandé au faux intermédiaire, derrière lequel se cachait l'agent infiltré.
Arrêté pour avoir téléchargé du contenu pédopornographique, Stephen Salamek risque une peine de cinq à vingt ans de prison et une amende de 250 000 dollars. Il a comparu devant un magistrat, qui l'a libéré avec interdiction de quitter son domicile et surveillance électronique après le paiement d'une caution de 125 000 dollars.