Après l'Etat islamique, un empire iranien ? Henry Kissinger s'inquiète de l'expansion chiite

Après l'Etat islamique, un empire iranien ? Henry Kissinger s'inquiète de l'expansion chiite © Darren Ornitz Source: Reuters
Henry Kissinger
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L'ancien secrétaire d'Etat américain Henry Kissinger a assuré que l'Iran pourrait profiter de l'effondrement de Daesh au Moyen-Orient pour étendre son influence en créant une ceinture territoriale allant de Téhéran à Beyrouth.

«L'adage traditionnel selon lequel l'ennemi de votre ennemi peut être considéré comme votre ami ne s'applique plus. Dans le Moyen-Orient contemporain, l'ennemi de votre ennemi peut aussi être votre ennemi», constate Henry Kissinger dans un article publié le 2 août sur le site américain CapX intitulé Ordre et chaos dans un mouvement en mutation.

«La guerre contre l'Etat islamique peut servir d'illustration. La plupart des puissances, dont l'Iran chiite et les Etats sunnites les plus importants, s'accordent sur la nécessité de détruire Daesh. Mais quelle entité est censée hériter de son territoire ? Une coalition sunnite ? Ou une sphère d'influence dominée par l'Iran ? Répondre à cette question est difficile car la Russie et les pays de l'OTAN soutiennent des parties opposées», assure le prix Nobel de la Paix. 

«Si le territoire de l'Etat islamique est occupé par les Gardiens de la révolution iraniens ou les milices chiites formées et dirigées par l'Iran, le résultat pourrait être la création d'une ceinture territoriale allant de Téhéran à Beyrouth, marquant ainsi la création d'un empire iranien radical», redoute-t-il. 

Henry Kissinger, diplomate controversé pour son rôle présumé dans diverses ingérences américaines comme la destitution du président chilien Salvador Allende en 1973 au profit du général Pinochet, ou encore la campagne de bombardement illégale du Cambodge lors de la guerre du Vietnam, a perdu de son influence au fil des années.

Récemment, il avait notamment conseillé à Donald Trump de lever les sanctions contre la Russie et de reconnaître la Crimée comme faisant partie de la Fédération de Russie.

Lire aussi : Moscou salue «l'expérience» de Kissinger qui aurait proposé à Trump de se réconcilier avec la Russie

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