La marine chinoise effectue des exercices militaires «à grande échelle» au large du pays
Pékin organise une nouvelle série d’exercices militaires «à grande échelle» en mer Jaune. Et ce, juste après avoir conclu l'étape initiale des premiers entraînements conjoints entre les marines russe et chinoise en mer Baltique.
«Des activités militaires à grande échelle» se tiennent actuellement en mer Jaune, entre la ville portuaire de Lianyungang et Qingdao, à l'est de la Chine, selon un communiqué des autorités de Lianyungang citées par l'agence de presse américaine Associated Press. Environ 40 000 km² sur la mer Jaune ont été mobilisés pour ces exercices jusqu'au 29 juillet, selon l'agence.
Quelques jours plus tôt, le 27 juillet, la marine chinoise achevait l'étape initiale des premiers exercices militaires communs entre la Russie et la Chine sur la mer Baltique, baptisés «Joint Sea 2017». L'objectif affiché de ces exercices sino-russes est de développer «la capacité à faire face aux menaces maritimes et de coordonner les actions [des deux marines]» selon l'agence de presse chinoise Xinhua.
📝 #Opinion "Des experts pronostiquent qu’en 2020, la marine chinoise sera aussi importante que la marine américaine" https://t.co/EKWsEvPFag
— RT France (@RTenfrancais) 28 juillet 2017
Début juin, des navires de guerre chinois, menés par le premier porte-avions de Pékin, le Liaoning, ont exécuté des entraînements militaires transrégionaux dans un contexte de tensions croissantes avec Washington en mer de Chine méridionale. En effet, ces exercices avaient été planifiés après que le USS Stethem américain, un destroyer à missile guidé, avait croisé à proximité d'une île disputée de la région. Des vaisseaux militaires et des avions de chasse chinois étaient intervenus pour le «mettre en garde».
Pas plus tard que le 26 juillet, le directeur de la CIA avait présenté la Chine comme la principale menace pour les Etats-Unis, dans une interview au Washington Free Beacon. Le porte-parole du ministère chinois des Affaires Etrangères, Lu Kang, avait répliqué en assurant que son pays se fixait «la paix pour objectif».