Outré, un passager d'Uber filme son chauffeur s'adonnant à un rapport avec une prostituée devant lui
La scène se passe à Chicago, ville à la réputation sulfureuse. Rentrant chez lui en Uber, un jeune homme a eu la désagréable surprise de voir le conducteur s'adonner à des rapports avec une présumée prostituée. La société a ouvert une enquête.
Il arrive que transport de passagers soit synonyme de transports amoureux. Lorsque l'utile est ainsi joint à l'agréable, se pose néanmoins la question de la décence et de la sécurité : un client de la compagnie de chauffeurs privés Uber en a fait l'insolite expérience le 17 juillet dernier à Chicago, aux Etats-Unis.
«Allez vous faire voir, Uber, pour m'avoir fourni la course la plus risquée et dangereuse qui soit la nuit dernière. Ce conducteur avait une prostituée sur le siège avant», a en effet écrit Aner Manuel, furieux, sur Twitter, joignant au texte une vidéo de la scène surréaliste.
ATTENTION, IMAGES PERTURBANTES
Fuck @Uber for providing me with the most unsafe and dangerous ride home last night. This driver had a random prostitute in the front seat. pic.twitter.com/Wi2YhtRINq
— Aner Martino (@AnerMartino1) 17 juillet 2017
Comme il le raconte ingénument au magazine en ligne Esquire,l'Américain avait ce soir-là commandé un Uber, en citoyen respectueux de la loi, soucieux de ne pas prendre le volant après avoir consommé diverses boissons alcoolisées dans quelque bar de Chicago. Voyant le véhicule destiné à le reconduire à son domicile approcher, le jeune homme s'était certes étonné de la présence inattendue d'une jeune femme court vêtue, même pour le climat estival de l'Illinois. Il avait pourtant préféré croire à une improbable parenté entre la mystérieuse inconnue et le conducteur du véhicule. «Je pensais qu'il s'agissait de quelqu'un de la famille du chauffeur», raconte-t-il. La suite des événements n'allait que trop le détromper...
A mesure que les immeubles défilent à travers la vitre de l'automobile sur la banquette arrière de laquelle il est confortablement assis, Aner Manuel sent s'installer une «atmosphère bizarre». A plusieurs reprises, l'étrange passagère, vraisemblablement imbibée, tente d'ouvrir la portière alors que le véhicule est en train de rouler. Elle échange quelques mots avec le chauffeur, qui ne se soucie guère de son client. Bientôt, Aner Manuel en a la certitude : la demoiselle est saoule.
Jusque là, cette course folle dans la nuit aurait pu rester dans la mémoire du jeune homme comme une singulière anecdote. Mais les choses vont rapidement prendre une autre tournure. Accaparant toute l'attention du chauffeur Uber, la jeune femme, dont Aner Manuel acquiert bientôt la conviction qu'elle fait en réalité commerce de ses charmes, affiche une attitude éminemment lascive. Aux caresses succèdent bientôt les baisers, devant le passager qui s'écrie : «Arrêtez !»
J'ai compris où elle voulait en venir
«Sans doute pensait-il que j'étais trop ivre pour m'apercevoir de ce qu'il se passait», explique Aner Manuel. Il tente de comprendre. Mais les mots sont impuissants à exprimer l'inconvenante scène dont l'innocent passager s'apprête à être l'involontaire spectateur. En proie au désarroi le plus total, Aner Manuel sort son téléphone portable et filme la scène, alors que le chauffeur Uber continue à manier le volant dans le mépris le plus scandaleux des règles les plus fondamentales du code de la route.
«A ce moment, elle a commencé à défaire son pantalon, et là, j'ai compris où elle voulait en venir», commente le jeune homme. Non sans perspicacité.
Au terme des huit interminables minutes qu'aura duré ce trajet de l'enfer, Aner Manuel raconte avoir pris contact avec la société Uber afin de leur faire part de cette terrible aventure. En compensation, il raconte avoir obtenu dix dollars de réduction sur son prochain trajet, soit l'équivalent de 8,58 euros. La société Uber a quant à elle fait savoir, dans un email à Esquire, que le conducteur avait perdu son emploi et qu'une enquête avait été ouverte sur ce cas.
Encore stupéfait d'avoir assisté à cet ébat malséant, Aner Manuel admet n'avoir pas su recevoir les excuses confuses du chauffeur qui, une fois la course achevée, aura pourtant imploré son pardon. «Il disait : "Désolé, je suis désolé"», raconte le jeune homme. «Mais il n'a rien fait pour arranger ça», conclut-il, vindicatif.
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