La coalition occidentale contre Daesh reconnaît 229 victimes civiles en Syrie et en Irak depuis 2014
- Avec AFP
Le 1er avril, le commandement de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis (CJTF) contre le Daesh a fait savoir par communiqué que ses bombardements avaient fait 229 victimes civiles «probables» depuis le début de son offensive en 2014.
Le 1er avril, la coalition internationale de lutte contre Daesh dirigée par les Etats-Unis a publié un communiqué du commandement de l'opération «Inherent Resolve» (CJTF), d'après lequel vers fin février 2017, au moins 229 civils avaient «probablement» été tués depuis août 2014 par la coalition. Au cours de cette période, la coalition a mené 42 089 bombardements en Syrie et en Irak contre les terroristes de Daesh.
Le CJTF affirme que 43 incidents survenus en Irak et en Syrie font encore l'objet d'enquêtes pour déterminer le nombre des victimes et les responsabilités éventuelles de la coalition. Des dizaines de victimes répertoriées après une série de frappes particulièrement meurtrières de la coalition, notamment le 17 mars, sur la partie ouest de la ville de Mossoul, en Irak, ne sont pas prises en compte dans ce rapport.
L'armée américaine, «la plus respectueuse de la vie des civils»... Vraiment ?
— RT France (@RTenfrancais) 31 mars 2017
LA SUITE : https://t.co/t4GLvhl6f3pic.twitter.com/6XPysHT8kx
Selon le gouverneur de la région de Mossoul, Nawfal Hammadi, «plus de 130 civils» ont été tués au cours des bombardements qui se sont étalés sur plusieurs jours dans le quartier d'al-Jadida, à Mossoul. Ces derniers avaient pour but d'appuyer les forces irakiennes au sol, qui mènent une offensive pour reconquérir la ville depuis novembre 2016.
Le général américain Stephen Townsend a reconnu le 28 mars que la coalition avait «probablement joué un rôle» dans la mort de ces civils, tout en prévenant que d'autres facteurs pourraient expliquer l'effondrement du bâtiment dans lequel se trouvaient les civils.
Le 17 mars, une explosion avait tué au moins 130 personnes dans le quartier d'Al Djadida, dans l'ouest de Mossoul. L'armée irakienne a accusé les djihadistes d'avoir truffé l'immeuble d'explosifs, afin de provoquer un maximum de pertes civiles, mais certains témoins ont affirmé que le bâtiment s’est effondré après une frappe aérienne de la coalition, ensevelissant de nombreuses familles sous les décombres.
Depuis le début de l'offensive de Mossoul, en octobre 2016, la coalition n'a pu éviter de faire des victimes civiles malgré l'utilisation des technologies de combat les plus modernes.
#SYRIE "les médias occidentaux ont fait abstraction du caractère ouvertement islamiste de la rébellion anti-Bachar"https://t.co/5wMXm1NMGJpic.twitter.com/dG5OPrbWTH
— RT France (@RTenfrancais) 24 mars 2017